Dès que les yeux d'Alice s'étaient rétréci, je sut qu'elle avait eut une vision. Je me retrouvais près d'elle a la vitesse d'un battement de cil.
— Alice, qu'as-tu vu ? demanda doucement Esmée.
Je vis Alice se tendre. Et au vus de nos capacités d'êtres immortels, je sut que les autres aussi l'avais remarquer. Je retournais vers Edward dans un mouvement devenu machinal, les autres suivirent mon exemple.
— Un vampire est devant la maison du chef Swan, et... de Bella, soupira t-il comme dépité.
Rosalie roula des yeux tout en grognant — de là où j'étais, je pouvais presque sentir l'odeur de sa colère. Contrèrement a ce qu'on aurait pu croire, elle n'avais pas de senteur piquante capable de vous faire frémir. Non, bien au contraire : la colère dégageait une odeur de souffre froid.
— Cette humaine commence vraiment à me taper sur les nerfs ! grogna-t-elle.
— De plus, c'est un vrai vampire, pas un être froid, nous informa Alice. Il accompagne la demie-soeur de Bella.
— Apparemment, les filles Swan sont aussi douées pour attirer les problèmes, l'une que l'autre, rit Emmett.
Un hurlement de loup nous parvins de la forêt, au loin. Sans plus attendre nous courûme vers Eleven Road, le quartier des Swan qui par chance, s'avérait être l'un des plus isolé de la ville. Le ciel était sombre et une odeur de chien flottait autour de nous. Nul doutes que les Quilleutes étaient tous près.
— Edward, chuchota Carlisle, parfaitement conscient que nous pouvions tous entendre malgré le sifflement du vent a nos oreilles. Est-ce que Charlie est là ?
— Non, mais Bella est bien chez elle, contra-t-il en accélérant le pas.
Quand il s'agissait de Bella, l'impulsivité d'Edward pouvait vite devenir un problème. A notre tour, nous pressâme le pas.
En un instant, nous fûmes devant la maison du chef Swan. Dans l'allée, une magnifique Porsche grise stagnait alors que l'odeur de l'intrus nous frappais au nez.
De mon avis personnel, nous étions tous en danger. C'était un véritable Vampire, de ceux créés par les Originels, alors que nous, nous n'étions rien de plus qu'une sous souche de notre propre espèce. Je pouvais percevoir le simulacre de chaleur émanant de son corps. Je pouvais l'entendre respirer et je percevait même les battements de son cœur. C'était presque déroutant. Seul son odeur, identique a la nôtre, nous prouvait qu'on ne se trompait pas sur sa nature.
Des buissons, jaillirent Paul et Sam, simplement vêtus de short en jean. Un 4/4 s'arrêta sur le bord de la route et un autre amérindien en descendit, mais plus jeune cette fois. Edward nous avait parlé de lui et de son béguin pour Bella. Jacob Black, je crois.— Qui es tu ? Demandèrent Jacob et Edward d'une même voix.
L'homme se retourna vers nous. C'était un homme noir de peau, a la carrure presque aussi athlétique que celle d'Emmett. Il semblerait ennuyer de nous voir et nullement inquiet. Pour sur, de là où j'étais, je percevait sa force. Même a plusieurs, nous arriverions a peine a le blesser.
Il s'éloigna de la porte et s'approcha un peu de nous.— Marcel !
Ce n'était pas lui qui avait parler. Tous sans exception, nous nous retournâmes vers la porte de la maison. Bella accourut vers Edward qui la mit derrière lui, avant de grogner face au regard curieux que Marcel lui lançait. La jeune fille qui avait parler s'avença et se mit devant le dénommé Marcel, comme si c'était lui qui avait besoin de protection et non elle.
— Qu'est ce qui se passe ? S'exclama-t-elle en nous fixons tous.
Je pris le temps de l'observer. Elle était belle. Magnifique même. De longs cheveux bruns et d'immenses yeux de biche mi verts, mi bleus. Lorsque son regard croisa le mien je me sentit... Honteux. Bien des siècles plus tard, je me rendrais compte qu'elle sondait mon âme, et vice versa. Pour l'instant, seul ma honte m'importait. Face a son regard plein de défi, j'aurais voulu disparaître. J'avais fait tant de mal dans mon passé. Le vampirisme mène tout droit aux portes de l'enfer. C'était connu. Mon âme était souillée, damnée. La sienne était pure.
Je me sentais inexplicablement attirer vers elle. Comme un papillon de nuit vers une vive lumière. Son regard passa ensuite vers les Quilleutes. Et je retombait dans l'obscurité.— Salut, je suis Jacob. Et toi tu es ?
— Davina Claire... Enfin, Swan, à présent.
Bella fut submerger d'amertume sans que j'en connaisse la raison. Mais son émotion se répercuta sur moi et je me sentit tout aussi amer.
— L'autre fille du chef Swan ? Fit Jacob en lançant un regard à Isabella.
— Exacte, répondit-elle avec hauteur. Puis je savoir à quoi est dû ce... Rassemblement ?
— Eloigne-toi de lui, grogna Paul en s'avançant d'un pas.
Mais Sam l'arrêta. Je fronçait les sourcils en lui jetant un regard. Sa peur sointait comme de la sueur des pores de sa peau. Habituellement, de lui je percevait de la colère. Jamais je ne avait connu une telle intensité d'inquiétude. Et elle était directement dirigé vers la fille — Davina. Il était, au delà de toute compréhension, inquiet de sa proximité avec le vampire. Et pour une raison tout aussi obscur, j'en étais agacer.
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TELL ME A STORY
AcakVampires qui brillent au soleil ? Loup-garous hyper muscles ? Que des histoires me direz-vous ! Eh bien non. Isabella Swan est arrivée a Forks depuis a peu près deux mois, et a peine le beau Edward Cullen commence-t-il a lui ouvrir les portes de son...