Partie 1

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Dans les années 50, des bals furent organisés un peu partout dans les Hauts-de-France. Toutespersonnes s'y rendaient hâtivement, accompagnées ou non selon leur âge et leur genre. Mariana y allaitavec ses deux oncles, des hommes dont la prestance et leur carrure étaient assez impressionnantes. Cesderniers accompagnaient Mariana à chaque fois, afin de la protéger des nombreuses galanteries deshommes, charmés de part la beauté resplandissante de cette jeune femme. Les autres femmes laremarquaient aussi, toutes l'admiraient et l'enviaient, au point d'être jalouses d'elle. 

Mariana possédaitla plus jolie des chevelures : longue, bouclée et blonde. Ses yeux verts allaient parfaitement avec sonteint pâle, qui provient de ses origines polonaises. De plus, son sourire était absolument resplendissant.Le 6 août 1953, pour le premier jour de sa majorité, Mariana décida de se rendre seule au bal.Celui-ci est animé par Stéphane Kubiak, assisté de son orchestre. La chanson qui ouvre le bal est "Jakmnie kochasz", ce qui signifie "Si tu m'aimes" en polonais. C'est la chanson préférée de Mariana. 

Lajeune femme commença à se laisser envoûter par la douce mélodie de la chanson, tout en pivotant surelle-même, ce qui bougea tous les plis de sa jolie robe.Soudainement, un homme plus agé que la jeune femme vient à elle, sous les regards des autresindividus masculins, déçus et jaloux. Le jeune homme était doté d'une beauté flamboyante et possédaitune aura qui inspirait la tranquillité, la bienveillance ainsi que la confiance.

Ses grands yeux marron nepurent se détacher de ceux de Mariana.Edmond tendit sa longue main vers Mariana, qui, accepta aussitôt la proposition du jeunehomme. Les deux individus furent charmés l'un par l'autre et commencèrent à se laisser envoûter parla valse. Ce fut le coup de foudre immédiat entre ces deux jeunes personnes. Ils avaient la sensation dese connaître depuis toujours. Chacun de leurs gestes étaient ressentis avec tellement d'émotions,comme un courant électrique venant parcourir leur corps dans son entièreté.

Cela faisait maintenant une heure entière que ces deux jeunes danseurs dansaient sansinterruption. De grands sourires ainsi que des regards profonds furent partagés en plus de la danse. Ilsn'avaient pas besoin de parler, seuls leurs regards leur suffisaient pour se comprendre.La dernière danse approchait de sa fin, Edmond tira sa révérence sans lâcher son regard de celuide Mariana. Cette dernière s'apprêtait à lui parler, quand soudain le sol se fissura et tomba, créant de lapanique ainsi que de l'affolement de la part de tous les participants de ce bal. Le jeune couple ne put seregarder une dernière fois lorsque l'environnement devint subitement obscur... 

Peu de temps après cette impressionnante chute, Mariana ouvrit les yeux avec un sentiment desoulagement : elle respirait correctement et ne possédait aucune blessure. Elle regarda autour d'elleafin de se situer. De nombreuses femmes de tout âge l'entouraient. Elle ne peina pas à reconnaîtrecelles qui étaient présentes au bal.

 Cependant elles furent beaucoup plus nombreuses que ce qu'elles n'étaient. Toutes se questionnaient,mais aucune n'avait de réponse à donner à l'autre.Un groupe d'une vingtaine d'hommes accompagnés de plusieurs sortes de machines évoluéesleur ressemblant ne tarda pas à arriver dans ce paysage plus blanc que la neige. Tous étaient assezimposants de part leur habits métalliques et se déplaçaient avec synchronisation, cependant Mariana nese laissa pas impressionner. Sa mère lui a toujours dit de ne jamais se soumettre à personne, ni même àun homme.

Until we meet again [FR vers.]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant