Après la visite du laboratoire, le groupe de Mariana fut emmené dans un immense dortoir oùchaque lit était protégé par une sorte de pellicule transparente.
Une fois allongées, chacune des femmesfut branchée à une machine qui comportait le nombre "2879", gravé sur le bord droit de son écran etindiquant l'année en laquelle tous étaient.
"Nous vous branchons dans un premier temps afin desurveiller vos constantes.", annonça Monsieur Castellane, "Ensuite, dans vingt-quatre heures nousprocéderons à la fécondation.". Puis il partit avec les robots qui l'accompagnaient, afin de laisser unpeu d'intimité à ces femmes, qui commençaient à prendre conscience de ce qui allait leur arriver.
Une fois les individus sortis du dortoir, Mariana s'empressa de se lever de son lit, prit la machine àlaquelle elle fut reliée et se plaça au milieu de la pièce avant de dire :
"Écoutez mes sœurs, nous devons sortir d'ici, et cela au plus vite".Toutes les autres jeunes femmes la regardèrent avec inquiétude.
"Et comment ? Nous sommes surveillées, et cela vient même jusqu'à nous rentrer dans le corps" ajoutal'une d'entre elles, désignant le cathéter planté dans une veine de son bras droit.
"Comme vous le voyez, nous pouvons nous déplacer avec la machine à laquelle nous sommes reliées,elles ne sont pas si encombrantes et ne doivent pas peser plus d'un kilogramme. De plus, elles n'ontpas besoin d'être branchées à une prise électrique. Et concernant notre surveillance, nous allonsattendre que l'un d'entre eux arrive", ajouta la jeune femme avec un air confiant.
Les autres femmes seregardèrent, hochèrent la tête et souriaient en signe de soutien envers Mariana. La détermination selisait dans les yeux de chacunes d'entre elles.
Le soir arriva rapidement, chacune des femmes se reposait tout en gardant un œil sur la porte,afin d'anticiper la venue d'un individu. En effet, l'un d'entre eux arriva et aussitôt Mariana, qui setenait prête à bondir, le tira rapidement à l'intérieur du dortoir et le menaça avec un outil qu'elle avaitréussi à voler lors de la visite dans le laboratoire.
"Si vous bougez, je vous blesse", menaça la jeune femme.
L'individu, avant de lever les mains et de désigner de la tête le tube à essais que Mariana utilisa commearme menaçante, ria doucement et dit :
"Vous n'irez pas loin avec cela !""Taisez-vous Mickael !" rétorqua-t-elle, ayant lu le prénom du jeune homme sur son habit métallique.
Celui-ci regarda autour de lui : toutes les femmes s'approchèrent de lui, l'air menaçant.
"Je ne vous veux aucun mal, je vous en supplie laissez moi m'expliquer" dit-il.
"Cessez vos bons mots !" répliqua l'une tout en s'avançant vers lui. Marianna l'arrêta dans sa lancée etajouta :"Et pourquoi devons-nous vous faire confiance ?".
"Car je suis le seul qui peut vous aider", dit t-il, "cependant il faut faire vite alors s'il vous plaitmesdames, écoutez-moi" les supplia t-il, les larmes aux yeux.
Finalement, toutes les femmes finirentpar acquiescer.
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Until we meet again [FR vers.]
Short StoryUne courte histoire à propos d'une femme qui va être vraiment courageuse...