Urulóki Harry Serpentard

Chapitre 8 ✓

Lómelindi
*Actions, bruits, etc*
"Paroles"

Oui, c'est quand tu angoisse tellement fort pour quelque chose que tu finis par faire ça...

J'avais donc eu tellement peur d'aller dehors que j'avais fait une crise de panique ? Je n'aime pas ça.

Aucun de nous n'aime cela, chaton, tu nous as fait une peur bleue !

Désolé...

Salazar fronça les sourcils et replaça une mèche de cheveux qui pendait devant mes yeux. Il garda un moment les yeux écarquillés.

"C'est une drôle de cicatrice que tu as là, dis-moi..."

Je posai ma main dessus.

"Oui... Tante Pétunia m'a dit que je l'ai eu quand mes parents sont morts, dans l'accident."

Salazar fronça encore plus les sourcils. C'était comme s'il voulait compléter un énorme puzzle sans en avoir toutes les pièces.

"Tu m'étonnes..."

"Hein?"

Il y eut un silence.

"Un accident ?" interrogea-t-il finalement.

"Un accident de voiture. Oncle Vernon a dit que mon père était un ivrogne et ma mère une catin... et qu'ils m'ont eu par accident aussi. Il a dit aussi que c'était des monstres comme moi et que c'était pour ça qu'ils me punissaient en me brûlant ou en me frappant avec la ceinture..."

Je baissai la tête à la fin de ma phrase. Peut-être que maintenant il ne voulait plus de moi ? C'est vrai, je n'étais qu'un monstre : même mes parents m'avaient eu par accident !

Ne dit pas ça Urulóki ! Je suis certain que tes parents t'aimaient !

Comment tu peux le savoir ? Tu n'étais pas là avant.

Ce dont je suis sûr c'est que Salazar t'aime déjà et qu'il ne t'abandonnera pas ! Sois en certain !

Il m'abandonnera quand il verra que je suis un monstre !

"Tu n'es pas un monstre Urulóki. Ni tes parents d'ailleurs !"

"Mais oncle Vernon dit-"

"Ton oncle disait ça. Cet oncle Vernon détestait tout ce qui touchait à la magie. Pour lui, la magie est monstrueuses."

"Mais-"

Il soupira un instant avant de poser ses mains sur mes épaules et de me regarder droit dans les yeux.

"Suis-je un monstre ?"

"Bien sûr que non !"

"Alors tu n'es pas un monstre. Je te l'ai dit, tu es un sorcier et peut être même un mage. Moi je le suis, des milliers d'autres gens le sont ! Est ce qu'ils sont des monstres sous prétexte qu'ils font des choses magnifiques comme soigner des enfants maltraités ou se transformer en loup pour courir dans les bois ?"

J'ouvris la bouche pour essayer de protester mais...

Il a raison. Tu ne peux pas le contredire.

Je baissai la tête avec les larmes aux yeux. Je le sentis me mettre contre lui pour un énième câlin.

"Si tu es un monstre, nous en sommes tous. Godric, Rowena, Helga, moi ... Et même Lómelindi."

"IL N'EST PAS UN MONSTRE ET TOI NON PLUS !"

J'avais crié ça sans m'en apercevoir. J'avais crié, il allait me punir, je ne pouvais pas crier...