chapitre 4

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*Bruit, action etc*
Lómelindi
"Parole"

PDV Harry "Urulóki" :

Je me réveille mais garde les yeux fermés pour profiter encore de la chaleur et de la douceur auquel mon corps de louveteau est collé. C'est tellement agréable que je pourrais me rendormir sans mal. Je sens quelque chose me nettoyer doucement ma fourrure pendant qu'une... Patte ? Oui c'est ça. Pendant qu'une patte est posée sur moi et me maintient contre cette douceur si confortable qui me procure un sentiment, un sentiment que je croyais disparu. La sécurité. D'aussi loin que je me souvienne, il y avait toujours du danger. En même temps lorsque l'on vie chez les Dursley, ce n'est pas compliqué.

Je laisse échapper un gémissement de tristesse mélangée à de la douleur à ce rappelle. Les coups de langue, parce que c'est une langue, et les discussions cessent d'un coup et je me colle davantage à ce corps chaud. Je ne veux pas ouvrir les yeux, je ne veux pas affronter ces regards de pitié. Parce que oui, je sais parfaitement contre qui je suis et je me doute également des membres présents dans la pièce. La meute de loup. Je suis pelotonné contre le pelage si chaud et si doux du loup d'émeraude. Il est très certainement entrain de parlé aux autres alphas dont sa très possible âme soeur.

*Frotte frotte*

On me pousse du museau pour me forcer a ouvrir les yeux. Je n'en ai aucune envie et je le fais bien savoir en me cachant encore plus dans son pelage.

Les coups de museaux devinrent plus fort et je décide d'ouvrir les yeux avant que je ne tombe a force d'être poussé et que je me retrouve séparé de ce sentiment que j'ai tant voulu.

Lorsque je les ouvre, la première chose à laquelle je vois sont ces yeux semblable aux miens.
Nous nous fixons du regard pendant de longues secondes, essayant de lire l'un dans l'autre avant qu'un petit toussotement ne brise ce moment. Nous nous retournons dans une même synchronisation et fusillons du regard l'imprudent qui a osé faire ça.

Je tombe donc sur un jeune homme qui doit avoir dans la vingtaine et semble assez mal à l'aise à cause de nos regard. Je ne pu m'empêcher de l'observer, il a des cheveux roux, s'apparentant a du rouge carmin qui me fait directement savoir que c'est le loup au yeux carmin. Ses cheveux lui atteignent les épaules et sont attachés par un ruban doré qui forme un catogan. Quelque mèches se sont échappées dont celles de devant qui viennent encadré son visage.
Il porte une chemise rouge avec un pantalon noir en cuire. Il a également des bottes en cuire brun il me semble, bien que je doute que ce soit du cuir, il a également une sacoche elle aussi en cuir avec une cape noire qui lui arrive a mi-cuisse. Je reporte mon attention sur son visage et aperçoit une boucle d'oreille avec une chaîne pourvue d'une émeraude. Je souris a cet observation, voilà de quoi renforcé notre hypothèse.

Je fronce les sourcils, pourquoi Lómelindi ne s'est pas encore manifesté ?

Lómelindi ?

Pas de réponse, je décide de recommencer mais plus fort. Oui, oui c'est possible.

Lómelindi ?!

Je commence à paniquer et cela se ressent puisque l'émeraude relève brusquement la tête et sonde la pièce du regard pour identifier ce qui pourrait me faire peur. Mais pour l'instant c'est l'absence de réponse de Lómel' qui m'inquiète. Il m'a toujours répondu et je n'ai jamais été séparé de lui depuis qu'il est apparu.

Je pousse des gémissements de plus en plus fort ce qui ne rassure pas le loup qui fini par mettre tout le monde dehors, même son âme sœur. Émeraude essaye de comprendre ce qui ne va pas mais il a très vite compris que je ne parlerai pas, il finit par m'attirer contre lui en me donnant de nombreux coup de langue et en me "disant" des mots rassurant. Bien que ça marche partiellement, je reste quand même paniqué.

Urulóki Harry SerpentardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant