Let the past die... LivaixOC (EN COURS)

Chapitre 2 : nouvelle famille.

" Chloé !" Je me réveillais en sursaut à l'entente de mon prénom. Je m'étais laissée emportée par les bras de la déesse Morphée dans le jardin rempli de tulipes rouges et de jonquilles jaunes. Progressivement chacun de mes sens se réveillaient peu à peu, mes doigts sentirent la rosée du matin et l'herbe fraîche, mes oreilles écoutèrent le chant mélodieux des oiseaux, mes narines reniflèrent le pollen et le parfum des fleurs, mes yeux s'ouvraient laissant apercevoir le visage angélique d'Eren.

"Je peux savoir ce que tu fais là ? Pourquoi me réveiller en m'agressant avec des questions ? 

- Je t'en pose des questions comme ça, moi.

- T'imagines même pas comment on a eu peur avec Mikasa ! On a cru qu'il t'était arrivé quelque chose ! On a pensé aux pires scénarios !

- Tu vois bien Eren que je n'étais pas loin et en un seul morceau. Le rassurais-je avec une voix calme, peut-être un peu endormie.

- Allez viens le petit déjeuner est prêt. Aujourd'hui c'est un grand jour ! Le bataillon d'exploration revient alors on traine pas.

- oui et on aura comme ça bien une place au premier rang, t'inquiètes pas." Dis-je, un peu lassée déjà de son excitation dès le matin. 

Il me tendit sa main et il m'aida à me relever sans difficulté. Je me précipitais en sa compagnie vers la cuisine car j'avais une faim de titan. Avec le peu qu'on avait de la veille dans le frigo, je me fis une omelette. Ce repas devrait me caler pour une bonne partie de la journée. J'en préparais une aussi pour Eren et partis me préparer. Évidemment avec ce départ quelque peu, inattendu, je n'avais point de vêtements de rechange mais les habitants du mur Rose nous avait offert des habits de ville. Je pris une bonne douche avant de me revêtir d'une petite robe rouge bordeaux à corset noir. Je n'aimais pas spécialement être mise en valeur de cette façon mais c'était pas comme si j'avais le choix... Voyant que l'heure s'avançait à grande vitesse, je descendis en vitesse rejoindre mes deux amis au rez de chaussé. Au fur et à mesure que les marches se défilaient sous mes pieds, je ne reconnus non pas deux mais trois silhouettes. Immédiatement, je pensais à Armin et les rejoignait.

"Chloé ! Enfin tu es là, allez viens on se dépêche !" Me hurlait Eren en se précipitant dehors sans même prendre la peine de nous attendre. Mikasa, Armin et moi courions à grandes enjambées pour le rattraper mais la foule commençait déjà à devenir compacte et le peuple affluait de tous les côtés.

"Venez par là on aura une belle vue, vite!" Eren prit ma main froide dans la chaleur de la sienne tandis qu'Armin faisait de même avec Mikasa, plus réticente, et nous emmenèrent vers le devant de la foule. Tout le monde était surexcité à l'idée de revoir enfin un proche ou tout simplement les soldats en général. Après de longues minutes qui parurent des heures, d'hystérie des habitants, enfin surtout des habitantes, la porte du mur Rose s'ouvra laissant entrer le bataillon d'exploration. Mes yeux s'illuminèrent à la vue de leur magnifique cape verte et de leurs grands chevaux, épuisés. J'avouais qu'ils avaient quand même une certaine prestance. Je tournais ma tête vers Eren pour observer sa réaction, je ne fus pas surprise de constater qu'il regardait tout aussi admiratif cette armée. Nous pouvions dorénavant commencer à distinguer les visages et tous plein de noms fusèrent.

" Tu as vu ça Chlo' ? C'est le Major Erwin ! Regardes il a l'air super fort !

- Je vois ça Eren ! Quelle détermination dans son regard et son comportement !

- Je ne l'avais jamais vu d'aussi près."

Le Major Erwin était le chef du bataillon d'exploration depuis peu, c'était un homme grand, blond aux yeux turquoises remplis d'ambition. Les femmes n'arrêtèrent pas de crier son nom, sous le charme de son visage. Pour ma part, je le trouvais trop... comment dire... simple. Je n'étais pas fan des blonds de toute manière, mais tout le monde les adorait ! Le Major s'arrêtait parfois pour discuter avec certaines familles d'un ton enjoué et enthousiaste. D'autres soldats défilaient derrière lui, mais je ne les reconnaissais pas.