𝟱𝟲 « 𝗗𝗼𝗻𝗻𝗲-𝗺𝗼𝗶 𝘂𝗻𝗲 𝗿𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻 »

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Le lendemain matin














Je me fais réveiller par Djibril.

Comment on peut être un lève-tôt à son âge, comme ça ?

Je vais me brosser les dents.

Je prends une douche par la même occasion.


Quand je finis, je me rends dans le salon où se trouve Sira et Djibril.




Djibril : Papa ! Court-il vers moi.

- Ça va toi ? Dis-je avant de le porter.

Djibril : Oui.

- Nickel alors bonhomme.

Je dépose une tasse en dessous de la cafetière puis je laisse couler le café.

J'en ai besoin parce que là je suis encore tendu par rapport à la veille.




Djibril : Papa ?

- Oui beau-gosse.

Djibril : Est-ce qu'aujourd'hui, tu restes avec moi ? Demande-t-il d'une petite voix.

- Bien sûr.

Sira : Driss ?

- Quoi ?

Sira : T'es fâché ?

Djibril : Papa t'es fâché ?

- Non. Ris-je.

Djibril : Si. Maman a dit t'es fâché.

- J'suis pas fâché.

Djibril : Si c'est maman qui t'a fait fâché, elle s'excuse !

Ce petit est juste épatant.

Djibril : Hein pas vrai maman ? Parce que papa va partir après ! et moi je ne veux pas. Dit-il en affichant une mine triste.

Il commence à pleurer.

- Non non non. Viens là. Il ne faut pas pleurer.
Tu es un bonhomme... et un bonhomme ça ne pleure pas. Je suis là avec toi. Je te le promets. D'accord ?

Il acquiesce de la tête.

Je sens Sira assez troublée.

Elle quitte la pièce, lorsqu'elle remarque mon regard sur elle.

Je mets un dessin animé pour Djibril et je vais rejoindre Sira.

Je la retrouve dans sa chambre assise sur le lit, les mains dans les cheveux.





- Pourquoi tu es venue te réfugier ici ?

Sira : Je sais pas. Dit-elle en levant la tête vers moi.

- Si si. Tu sais. Tu m'as l'air pensive en plus.

𝙾$𝙲𝚄𝚁𝙾Où les histoires vivent. Découvrez maintenant