Meurs

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A toi que j’ai tant apprécié,
A toi sur qui je croyais compter,
Je m’évanouis de colère,
Je m’incinère en enfer.

Des oiseaux qui s’envolent,
Marquant leur départ,
Tes pas qui dégringolent,
Crois-tu aux cauchemars ?

Mon malheur a commencé,
Au moment où tu m’as trahis,
J’ai vu ma vie partir en confetti,
Envole-toi loin comme tes alliés,
Tes animaux, tes oiseaux, tes volatiles,
Déguerpi de ce monde infantile,
Tu n’y plus ta place de marié.

Quitte-moi pour toujours,
Disparait comme les malades,
Rejoins les dans leur cour,
Pour que ton corps se dégrade.

Brûle-toi, noie-toi, carbonise-toi,
Souffre le martyre, hurle, meurs, tout me va.
Je te hais, je te déteste,
Tu es comme la peste.

Fais la guerre pour que tu décèdes,
Sois traumatisé, sois choqué.
Je me fiche que tu plaides.
Être ne méritant pas d’exister.

Le déclinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant