On me considère précieuse,
Représentant la beauté éphémère.
Je me consume en étant gracieuse,
Le monde me jalouse, si bien qu'on me déterre.
On dit que je suis le symbole de l'amour,
Du fait de ma beauté splendide,
Je ne suis qu'une modeste fleur candide.
Ne possédant aucune émotion autour.
Je suis pleins de feuilles et d'épines,
Qui fait saigner les doigts,
Ce rouge vif qui me chagrine,
Rappelant la couleur de mon moi.
On me découpe par milliers,
En espérant que je sois aimée.
Je suis donc un cadeau,
Irremplaçable face aux mots.
J'incarne ce qu'on appelle « l'amour »,
Qui forme des couples chaque jour.
J'aimerai qu'on me laisse vivre normalement,
Sans finir faner dans un bocal en verre,
Pour assister à des scènes avec tant de sentiments,
Je préfère mourir en enfer.
Je suis un végétal dépourvu d'émotions,
Pourtant on m'ajoute toutes sortes de fictions.
A la base je ne suis que la flore de ce monde,
Décorant les parterres des maisons.
VOUS LISEZ
Le déclin
ПоэзияL'amour s'entremêle au feu pour devenir une vraie satisfaction de fausses passions. La souffrance, le malheur, la colère menant à s'auto-détruire. Recueil de poèmes de toutes ces sensations...