Angoisse

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1979

Elsa était au comble du bonheur, elle allait passer sa premiere soirée dans cette grande maison, magnifique.

Elle et son mari s'était endéttes pour l'acheter et tout était parfait. Elle aurait trois jours pour ranger et décorer l'intérieur, pendant son voyage d'affaire à Marseille.

Elle s'était assise sur une chaise du salon baigné de soleil, et regardait les déménageurs aller et venir avec les différents cartons. Ah, Lyon ça allait lui manquer, les bruits de la ville, la proximité de tout, et surtout ses précieuses amies. Mais son mari était plus important, quand elle a appris qu'il était muté près de Charleville-Méziere, elle ignora les préjugés qu'elle avait et le suivit sans ce poser de question. Et puis finalement la région n'était pas si moche.

Une fois les démenageurs partient, et la nuit tombée, Elsa décida qu'elle commencerait le rangement et la décoration demain. Après s'étre préparé un plateau télé composé d'un sandwich bourré de sauce et d'un verre de Whisky qu'elle jugeait bien mérité, elle se posa devant la télévision.

Elle avait décidé de regarder un film américain d'espionnage qui passait sur Antenne 2. Les films d'espionnages c'était un genre qu'elle aimait bien, tout était possible, et on était jamais vraiment surpris de la fin.

Soudain, alors que le suspence du film était à son comble, la petite télévision en forme de cube s'éteignit. Elsa, interloqué la ralluma sans se posée de question, et ce replongea dans le film. Deux minutes plus tard, elle s'éteignit à nouveau. -Non d'une pipe, Murmura Elsa en se levant pour rappuyer sur le bouton ON. Mais à peine l'eu telle allumé qu'elle s'éteignit encore une fois.

Enervée, Elsa tapa d'un coup sec sur le poste. Celui ci grésilla, l'image ce troubla et un étrange son s'en émana. Soudain le poste crépita et se mit à fumer. "C'est bien ma veine, ma seule occupation vient de partir en fumée."

De l'autre coté de la pièce elle entendit un bruit suspect de l'autre coté de la pièce plongé dans la pénombre. Elsa se frota les yeux, et, se jugeant fatiguée, partit ce couché avec entrain.

Le lendemain Elsa ce réveilla aux aurores, excitée à l'idée de décorer et d'agencer la maison.

Après s'être étirée, elle se dirigea vers la salle de bain et ne parvint pas à ouvrir la porte. Elsa, interloqué, était pourtant persuadée de l'avoir laissée ouverte la veille.

Elle s'acharna sur la poignée, sans succés. Elsa croyait perdre la tête, elle avait l'impression que rien ne tournait rond dans cette maison. Un bruit d'eau se faisait entendre à l'intérieur de la salle de bain, Elsa colla son oreilles contre la porte, et crut devenir folle, elle aurait pu jurée entendre quelqu'un se doucher. Prise de frisson, elle prit son courage à deux mains et tenta d'ouvrir à nouveau la porte cette fois, elle s'ouvrit sur une salle de bain, vide. " Calme toi, calme toi ma fille, " Essaya de penser Elsa pour se rassurer "Tu as trop d'imagination ".

La matinée passa doucement et sans encombre, après avoir rangé ses affaires dans les placards de la maison, elle décida de s'occuper du jardin, qui était en piteuse état. Elle prit une pioche et se mit à labourer la terre frénétiquement. Il faisait chaud en cette fin du mois de septembre et les oiseaux chantaient gracieusements dans les arbres. Cela donna le sourire à Elsa. La vie était belle finalement.

Une deux chevaux passa dans la rue silencieuse. Mais Elsa perdit rapidement son sourire. Par la fenêtre de sa chambre, une ombre à apparence humaine se tenait, la fixant.

Elsa lacha sa pioche. Elle lacha l'ombre du regard le temps de ramasser la pioche, puis fixa la fenêtre à nouveau. L'ombre avait disparut. La peur et l'incompréhension s'emparait d'Elsa. Était elle en train de perdre la tête, ou bien voulait on lui faire croire ? Une seul chose était sur : elle ne se laisserait pas faire. Les fantômes, elle n'y croyait pas.

Après avoir finit son jardinage, l'après midi était déja bien avancée, elle s'essuya le front et rentra à l'intérieur de la maison. Et la, elle fut stupéfaite de ce qu'elle vit. Devant elle, l'intégralité des placards de la cuisine et du salon étaient ouverts , et leur contenus vidés par terre. Les fourchettes, couteaux en argent était par terre et tout ce qu'elle avait rangée ce matin l'était aussi.

Elsa ce teint la tête des deux mains et ce retint de pleurer. Mais le calvaire continua. Par la fenêtre, dans la nuit tombante, une lumière flamboyait dans le jardin.

Elle sortit, et hurla d'effroi : de gigantesques flammes dansaient au milieu du jardin. Quand Elsa comprit ce qui était en train de bruler, elle s'ecroula à terre. Toute sa garde robe brulait sous ses yeux, la même garde robe qu'elle avait soigneusement rangée le matin même.

Elle s' empara du tuyau d'arrosage et s'empressa d'éteindre le feu.

Une fois éteind, elle se précipita, hystérique dans la remise et s'empara du fusil de chasse laissé par l'ancien propriétaire. Elle surgit dans la maison, le fusil à la main, le masquara coulant sur ses joues rougies.

-Sort de ta cachette connard ! Hurla t'elle dans le vide. Rien ne se passa, personne ne vint.

Le silence insoutenable fut troublé par d'étrange bruits provenant du prémiere étage. Des bruits de pas. Elsa sanglota, mais prit son courage à deux mains et grimpa les escaliers doucement, le fusil à la main. Les bruits provenaient à nouveau de la salle de bain, dont la porte qu'elle avait laissé ouverte le matin même, était close.

Elle secoua à nouveau la poigné mais la porte était fermée, retenu par une force étrange. Soudain, Elsa sentit ses chaussures baignées dans un étrange liquide. En y regardant de plus près, elle se rendit compte qu'elle baignait dans une marre de sang, qui s'écoulait de sous la porte. Elsa se baissa et observa l'intérieur de la salle de bain à travers le trou de la sérrure.

La salle de bain parraissait calme et vide. Pendant quelques secondes, elle réussit à ce calmer. Soudain un oeil lui fit fasse de l'autre coté de la sérrure, d'un noir profond. Elle décolla son oeil et se mit à hurler, elle essaya de fuir mais glissa dans le sang qui recouvrait le sol.

Elle cria de plus belle et rempa vers les escaliers, recouverte de sang. Mais une force la tira vers la salle de bain et elle cria encore plus fort, avant de disparaitre dans la pénombre.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 25, 2015 ⏰

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