"Alors il hurla. Il hurla à la mort."
Stiles se réveilla dans un lit, un lit d'hôpital, d'hôpital psychiatrique.
Il le comprit grâce aux étroites et serrées lanières en cuir qui le maintenait. Il n'y avait aucunes fenêtres et la salle était entièrement blanche. Sans interrupteur pour éteindre la lumière aveuglante. De toute façon même s'il y en avait un, il n'aurait pas pu l'atteindre vu comment les liens le serraient à lui en faire saigner les poignets
Il attendit allongé pendant ce qu'il jugea être de 3 longues heures, jusqu'à ce que la porte finisse par s'ouvrir sur Deaton.
Ce dernier se rapprocha de lui et lui murmura quelque chose à l'oreille.
Stiles, d'abord choqué, commença à se débattre et essaya de casser ses liens avec le peu de force qui lui restait. Il finit par lui cracher au visage et lui hurla dessus :
" Vous n'êtes qu'un menteur et un manipulateur ! Je vais prévenir tous les autres de ce que vous avez fait ! Vous paierez je vous le promets ! SCOO..." Il se reçu la plus grosse gifle de sa vie. Deaton ricana :
" Aha, parce que tu crois que quelqu'un t'entend ici ? Tu ne te rappelles pas de cette pièce ? Tu me déçois Stiles... Tu y as passé pourtant tant de temps à essayer de consoler ta pauvre Lydia... Je me demande ce qu'elle est en train de penser de toi en ce moment tient...
- Espèce de gros connard ! Vous paierez je vous jure dès que je sortirai d'ici je me vengerai et je révèlerai à tout le monde votre petit secret ! Et je..."
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il se reprit le point de Deaton dans la mâchoire. Cette fois-ci il sentit le sang affluait dans sa bouche et cracha une nouvelle fois au visage de son ravisseur. Ce dernier rigola d'un rire machiavélique et annonça, d'une voix qui fit frissonner Stiles :
" Voyons Stiles... Je te pensais plus intelligent que ça... Personne ne te retrouvera. Personne ne viendra te chercher. Tu n'arrivera pas à t'enfuir. Tu ne sortiras pas d'ici vivant je te le promet..."
Sur ce il gifla une nouvelle fois Stiles et sortit de la pièce laissant le martyre accablé, au bord du gouffre.
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PDV LYDIA
Je ne pouvais pas croire ce que Deaton nous avait dit. Les autres de la meute semblaient y croire dur comme fer mais moi non. Je sentais qu'il restait Stiles quelque part. Je sentais qu'il n'était jamais parti, que le passé l'avait juste changé, ça l'avait rendu plus fort. Et ça personne ne le comprenait. Mais moi je sais que Stiles est ici.
Et je sais aussi qu'il n'est pas mort. Et ce n'est pas la banshee qui me le dit. Je le sais, je le sens. C'est tout.
Je ne savais pas vers qui me tournait pour en parler. Habituellement j'allais voir les Argents, mais ils ont quitté la ville depuis la mort d'Alisson. Scott ne me croirait jamais et Isaac refuserait catégoriquement de m'aider. Il ne restait plus que Derek.
Quelques minutes plus tard, j'étais devant son loft. Je toqua timidement et il vient m'ouvrir :
" Qu'est-ce qu'il se passe Lydia ? Ça va ?
- Écoutes je sais que tu ne vas sûrement pas me croire mais... Voilà je pense que Stiles est vivant. Que tout ce que nous a raconté Deaton est faux. Je sens qu'il est toujours là Derek ! J'en suis même sûre ! Mais je ne sais juste pas où il se trouve... Et c'est pour ça que je suis venue te voir, j'ai besoin de toi Derek. J'ai besoin de retrouver Stiles. Je ne survivrai pas à ça. " Et ne me mis à pleurer. Je ne voulais pas retrouver Stiles dans le même état qu'Alisson. Je ne pourrai pas. Je perdrai la raison. Stiles était le seul qui me faisait tenir car il comprenait, il me comprenait.
Derek, voyant que je pleurais, essuya mes larmes, me prit dans ses bras et me murmura :
" On va le retrouver je te le promet. Je vais le retrouver."
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PDV STILES
J'en avais marre, j'étais à bout. Les autres ne me retrouverait jamais. Ils n'ont même pas commencé à chercher, d'ailleurs s'ils continuent de croire Deaton ils ne chercheront jamais !
J'avais mal partout, je devais avoir plusieurs côtes cassées, et un visage complètement explosé. En même temps je l'avais un peu chercher. Je lui avait sorti quelques trucs un peu méchants sur sa sœur. Mais bon, j'avais envie qu'il se taise aussi. Il m'avait remis le scotch sur la bouche, comprenant bien que malgré tous ses efforts pour me faire taire je continuerai à parler. Je crois que le pire de tout ça était la faim. Cette faim qui me tailladait le ventre. J'avais juste envie d'une grosse pizza bien moelleuse avec de la mozzarella dans la croûte. Bizarrement je n'avais pas soif, malgré le fait que Deaton me lance l'eau dessus au lieu de me la faire boire.
J'essaya de penser à autre chose pour calmer ma faim, je pensais à mon père. Me demandant s'il s'inquiétait pour moi ou s'il était content de s'être débarrassé de cet enfant hyperactif. Puis mon esprit divagua jusqu'à ma mère. Je me demandai si elle pouvait m'entendre, s'il y avait vraiment des esprits ou si notre cerveau moisissait et ne libérait pas notre âme quand on mourrait. Je m'apprêtais à me faire une grande dissertation à moi même quand la porte s'ouvrit.
Mais ce n'étais pas Deaton.
