𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐈

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[12 mai 2008 à 10h50, de notre côté]

Comme chaque jour je me réveille seule dans la chambre blanche, et à partir de ce moment là journée va être longue. Je ne peux me lever et aller marcher alors pour que je sorte il faut que quelqu'un me pousse sur un fauteuil roulant

Alors la seule chose que je peux faire de ma journée est de regarder par la fenêtre et vaguer dans mes pensées, ça m'ennuie, avant je pouvais dessiné, je faisais ça toute la journée mais maintenant je n'ai même plus assez de force dans mes mains pour tenir un crayon

Ça empire chaque jour, il n'y a pas si longtemps je gribouillais sans m'arrêter pour faire passer le temps, mais plus celui-ci avance plus je vais mourir dans l'ennuie en plus de mourir seule

- Mademoiselle ? Vous êtes réveillée ?

- Oui

L'infirmière rentre alors juste après ma réponse, pour faire une vérification de ma santé comme chaque matin. Et comme chaque matin le résultat est le même, aucune amélioration

- Vous savez même si pour l'instant rien ne change ça peut toujours s'améliorer alors ne perdez pas espoir, essais t'elle de me rassurer

- Je sais, ai-je faussement souris

Elle me rends alors mon sourire avant de me saluer pour repartir, dès qu'elle est sorti j'enlève mon sourire pour soupiré. J'ai l'impression d'être l'a seule pessimiste, mais il faut être réaliste, je ne vois pas comment ça pourrait disparaître d'un coup

Même si j'ai l'impression que grâce à tout les traitements mon cas n'empire pas jusqu'au point de me tuer les effets secondaires sont là, et je refuse de rester comme ça jusqu'à la fin de ma vie

- Quel intérêt à vivre si c'est pour être bloquée ici ?

Je commence finalement la seule occupation de ma journée, regardant l'extérieur pour attendre que le temps passe. J'ai vue sur un parc alors il y a du mouvement et de nouvelles personnes chaque jours, j'ai au moins la chance de voir quelque chose de différent à chaque fois

[12h20]

Après plus d'une heure à être seule dans la chambre quelqu'un revient à nouveau en ouvrant la porte de la pièce

- Il est l'heure de manger

L'infirmière dépose le plateau repas sur une petite table avant de l'approcher de moi. Comme chaque repas depuis quelques temps maintenant l'infirmière qui m'apporte le repas est obligé de me nourrir elle même. Elle s'assoit sur une chaise et commence à prendre une fourchette pour me faire manger

- Mademoiselle, si vous le voulez nous pourrions sortir dans le parc après le repas

Je termine ma boucher pour pouvoir répondre correctement

- Mmh.. oui

[13h10]

Comme prévu nous sommes sortis dans le parc visible depuis la fenêtre, je suis assise sur le fauteuil roulant pendant qu'on me pousse. Je regarde dans le vide ne faisant pas attention aux paysages alentours les connaissant par cœur, je n'écoute même pas ce que me dis l'infirmière qui s'occupe de moi

Je ne veux pas terminé comme ça, je ne veux pas finir paralysé jusqu'à ma mort ne pouvant peut-être même plus bouger la tête. Tout le bas de mon corps est déjà entièrement paralysé, celle-ci remontant jusqu'à la moitié de mes bras

Je ne sais pas vraiment si je vais guérir, j'avoue que je ne suis pas très optimiste par rapport à ça. Je doute pouvoir remarcher un jour et revivre ma vie comme avant, j'aimerais vraiment que ce sois le cas mais.. je n'espère pas trop, sinon je vais être déçu

- Mademoiselle ? Vous m'écoutez ?

- Oui désolée

- Ce n'est pas grave, vous devez être fatiguée, voulez vous rentrez ?

- Faisons ça..

Elle nous faire alors changer de direction, de sorte à ce que l'on rentre dans l'hôpital pour qu'elle me ramène à ma chambre

[13h35]

L'infirmière est repartie après cette assuré que je ne manquais de rien, je suis donc de nouveau seule dans cette pièce qui est devenu ma chambre depuis si longtemps que je ne me rappelle même plus à quoi ressemble la véritable mienne

Soudainement je me met à avoir une quinte de toux qui me fait plutôt mal aux poumons. Ça arrive depuis quelques jours maintenant mais malheureusement on ne peut rien y faire, l'infirmière viens un peu plus souvent pour vérifier mon état

Et s'assurer que rien de grave ne m'arrive à cause de ça mais étant donné qu'il s'agit simplement d'un nouveau symptômes de ma maladie j'ai l'impression je dois faire avec

[16h50]

C'est bientôt la fin des horaires disponibles pour les visites, j'entends pas mal de mouvement depuis ma chambre. Sois ceux qui partent en disant qu'ils reviendront très rapidement sois ceux qui essaient de négocier pour rester plus longtemps

- Je me demande quand ils viendront ?

Aujourd'hui personne n'est venu me voir, ni mes parents ni même Mikey, non pas que ça me dérange, enfin, évidemment j'aimerais avoir quelqu'un avec qui parler mais je sais qu'ils sont tous assez occupé

Ils essaient déjà de venir au minimum une fois par semaine même si c'est très souvent plus, alors je ne suis pas à plaindre. Je sais qu'il y a des patients ici dont personne de l'extérieur ne prend de leurs nouvelles

Sois qu'ils non pas de famille, sois que celle-ci n'en n'a rien à faire d'eux. Je suis contente que ça ne sois pas mon cas, même si je ne peux plus marcher de moi même pour aller voir d'autres résidents comme je le faisais avant pour faire passer le temps

- Un peu de chance dans mon malheur on dirait

[19h45]

Il va être l'heure de manger, j'irai juste après sans attendre dormir pour finir cette journée bien trop longue comme toute les autres. C'est le seul moment de la journée qui passe rapidement, donc des fois je me demande pourquoi je ne le fais pas duré plus

It's out of the question - 𝐒𝐀𝐍𝐎 𝐌𝐀𝐍𝐉𝐈𝐑𝐎̂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant