Chapitre 26 : ...

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Hier soir je me suis dit qu'il fallait tout effacer et reprendre à zéro, donc aujourd'hui, je me réveille de la meilleure humeur possible et descends petit déjeuner. Il est 6h30 et personne n'est levé. Je remonte et fini de me préparer. Je m'habille comme ça :

et prend mon sac dans lequel je mets mes cahiers de la journée

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et prend mon sac dans lequel je mets mes cahiers de la journée. Je n'en ai que deux car les autres sont déjà dans mon casier. Tout à coup, une envie me prend d'aller me promener avant les cours. Je prends mon sac, écrit un petit mot que je dépose sur la table de la cuisine (il dit : je suis parti tôt en cours, on se retrouve là-bas Stiles. Bonne journée Noah !) et sorts. 

Comme à mon habitude, je vais dans la forêt et m'assieds sur le bord du rocher qui donne une vue sur toute la ville. J'ai mes écouteurs dans les oreilles et attends le lever du soleil. Je pense à tout et rien en même temps, je me demande si c'était une bonne idée de revenir à Becon Hills, si j'avais réellement bien fait de ne pas leur dire au début, parce que maintenant qu'ils sont au courant de tout, je ne pense pas pouvoir tenir ma promesse encore très longtemps. Tout ça est trop compliqué. Et puis si j'étais restée en France j'aurais continué le mannequina de façon régulière, tandis qu'ici, je ne peux pas.

Eh, mais c'est ça qu'il faut que je fasse ! Il faut que je demande à mes amis s'il y a une agence de photographie dans cette ville, enfin une agence, je m'emballe peut-être un peu, on est toujours à Beacon Hills, mais au moins s'il a un photographe ou un studio.

Le soleil commence à se lever et je commence les cours dans 40 minutes donc j'ai encore du temps.

Je sens la brise du matin dans mon coup, il fait doux et rien ne bouge. C'est si agréable. Mais bien sûre, ce magnifique moment ne pouvait pas durer. Quelqu'un vient s'asseoir à côté de moi. J'enlève mes écouteurs et vois Derek. Je décide donc d'engager la conversation même si je ne sais pas trop quoi dire après toutes les révélations faites l'autre soir. Je ne sais pas ce qu'il en pense, je ne sais pas comment il a pris tout ça, je ne sais pas du tout comment il l'a pris ou même ce qu'il ressent parce qu'il a un dont aussi insupportable que celui de Brett, qui est de n'afficher en permanence qu'un sourire satisfait ou provocateur, ou rien. Mais bon, il faut bien que l'un de nous deux parlent sinon ça va devenir super gênant, donc je me lance.

Moi : Qu'est-ce que tu fais ici ? dis-je d'une voix calme en tournant brièvement ma tête vers lui avant de regarder à nouveaux l'horizon.

Derek : Je viens voir comment tu vas, me répondit-il sur le même ton et en regardant, lui aussi, le soleil se lever, puis il reprit. T'as perdu tes parents il n'y a pas très longtemps et tu fais comme si tout allait bien.

Je ne sais vraiment pas quoi répondre à ça. Je n'ai jamais parlé de mes parents à qui que ce soit, même Will. Il est l'un de mes amis les plus proches et je n'ai jamais réussie à lui en parler.

Voyant que je ne réponds pas Derek continu.

Derek : J'ai perdu toute ma famille dans un incendie il y a plusieurs années. Tout ça parce qu'eux aussi étaient des loup garous. Il ne reste que Peter, Cora et moi.

Surprise, je ne sais quoi répondre fasse à cette confession qu'il me fait.

Moi : Je suis désolé, répondis-je la voix tremblante en pensant à mes parents.

Je sens les larmes monter et essaye de penser à autre chose mais n'y arrive pas. Je sens une larme rouler sur ma joue, mais je ne veux pas que qui que ce soit me vois dans un état pareil, c'est ridicule. J'essuie donc rageusement la larme en espèrent qu'il ne le remarque pas.

Derek : C'est normal de pleurer, dit-il en me regardant.

Venant de lui, ça m'étonne et ça me surprends. Je ne suis pas vraiment du même avis.

Moi : Pleurer ça ne sert à rien, dis-je à mon tour en le regardant.

Derek : Mais c'est normal, tu as perdu tes parents Lou.

Et à ce moment, je craque et laisse dévaler les larmes sur mes joues. Je regarde de nouveau au loin et sens ses bras m'entourer. Sans savoir pourquoi, ça ne me dérange pas, au contraire, ça me réconforte et je me sens protégée. Je sens mon cœur accélérer et une sensation étrange me traverse. C'est comme un frisson, mais encore différent.

Moi : Pourquoi tu fais ça ? demandais-je en sortant délicatement de son étreinte et en essuyant les larmes qui avaient coulées sur mes joues.

Derek : Pourquoi je fais quoi ?

Moi : Pourquoi tu t'inquiètes pour moi ? Pourquoi tu me réconforte ?

Il ne répondit pas tout de suite et avait l'air hésitant.

Derek : Moi aussi je me suis renfermé après l'incendie.

Un long silence s'installe ensuite, mais ce n'est pas gênant, puis je regarde l'heure et vois qu'il faut que j'y aille. Je me lève et il fait de même.

Moi : Il faut que j'y aille sinon je vais être en retard en cours.

Derek : Tu veux que je te dépose ?

Moi : Oui je veux bien, lui souris-je.

Et nous nous dirigeâmes vers sa voiture en discutant de tout et de rien.

J'arrive donc au lycée et vois que mes amis se sont retrouvés devant le parking. Ils discutent en attendant la sonnerie. La voiture s'arrête, et en me détachant, je sens le regard de Derek sur moi. Je le regarde donc à mon tour et on se fait la bise. Je sors et avant que je ne referme la portière, il me sourit en me disant :

Derek : Bonne journée !

Moi : Merci toi aussi, lui répondis-je assez étonnée du sourire qu'il affichait, puis il partit.

Je commence donc à marcher vers le bâtiment, quand je vois Lydia et Alisson me foncer dessus et me prendre dans leurs bras...

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09/05/2021.

Louna qui es-tu ?     TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant