Chapitre 21 : Renfermée...

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Aujourd'hui c'est mercredi. Il est 7h et je me lève de super bonne humeur. Je descends en pyjama et je prépare le petit-déj. J'ai trop faim, et vu que je suis seule je me met devant la télé dans le canapé pour manger. Mais en allumant la télé, je tombe sur une chaîne d'infos ; ils annoncent une tempête pour se soir. Le problème c'est que j'avais prévu de commencer à m'entraîner se soir. Hier j'ai découvert que mon père n'avait pas fini de m'apprendre tout ce que j'ai la capacité de faire. Mon apprentissage n'est pas encore fini, me dis-je, déjà fatiguée par les  futurs entrainements.

Mais je n'y arriverais pas seule. J'ai besoin d'un guide. Mon père n'est plus là pour ça, et Cora ne s'y connait pas assez.

J'entends Stiles descendre. Je mets la télé sur muet et le regarde. Il est appuyé contre l'encadrement de l'entrée du salon les bras croisés sur le torse.

Moi : Salut, ça va ? demandais-je en souriant.

Stiles : C'est plutôt à toi qu'il faut demander ça, répond-t-il avec une touche d'inquiétude dans sa voix. Lou, je ne sais pas ce qu'il t'arrive mais-

Moi : ...tout va bien, le coupais-je.

Stiles : Non ! s'exclama-t-il en s'approchant. Ça ne va pas, tu ne me dis jamais rien, tu disparais tout le temps pour aller je ne sais où et voir je ne sais qui, et pour couronner le tout, tu t'es déjà retrouvée deux fois à l'hôpital en moins de deux semaines !

Je ne sais pas quoi répondre. Je ne m'attendais pas à ça. Je ne sais pas comment le prendre. Alors je me lève et vais ranger mes affaires dans le lave-vaisselle. Stiles me suit sans rien dire. J'allais sortir de la cuisine mais il se planta devant moi.

Moi : Stiles, dis-je simplement, ce qui signifie évidemment qui doit se pousser.

Stiles : Nan Lou, tu fuis la discussion, mais cette fois-ci tu vas me dire ce qu'il se passe ! déclara-t-il.

Moi : Pousse-toi de mon chemin, ordonnais-je en haussant considérablement le ton.

Stiles : Sinon quoi !?! réenchérit-il.

La colère monte mais je me contrôle. Il commence vraiment à me taper sur le système. Il veut qu'on parle mais s'il continue il pourra même plus ouvrit sa bouche.

Moi : Bouges de là Stiles ! criais-je en serrant les points, ce qu'il remarqua.

Il ne dit plus rien et se décale. Il sait que je peux, disons, mal réagir quand on m'embête un peu trop.

Quand on était à l'école primaire, un garçon m'avait provoquée et je l'avais frappé en pleine tête. Il s'était retrouvé avec des points de suture. Puis au collège un mec faisait chier Stiles, donc je lui ai mis une bonne droite, et il s'est écroulé.

Bref, je monte dans ma chambre, je prends une douche et fini de me préparer. Je m'habille comme ça :  

 Je m'habille comme ça :  

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Louna qui es-tu ?     TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant