Chapitre 16 : Non à la destinée

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LEXIQUE À LA FIN


PRÉCÉDEMMENT :

- Si tu pars, ne remets plus jamais les pieds dans cette maison.

- Les sorties de nuit seront proscrites jusqu'à nouvel ordre.

- Je vous aime !

- Merci pour tout, Berthold ! [...] Merci ! À très vite, mon ami !

"[...] le jeune blessé décida de se renforcer physiquement".

"La chair s'assombrissait jusqu'à devenir ... noire".

"[...] l'endroit n'était pas sûr.[...] Sa prochaine destination sera donc Bristol".

"[...] son objectif était de rejoindre [...] le massif des Cieux".

"[...] il espérait faire partie de l'ordre [...]".

"[...] il n'était plus seul ... .

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   La fin d'après-midi approchait et il fallait rejoindre le lac. Herald ne tarda pas à l'apercevoir, mais il aperçut autre chose, à vrai dire, il n'était plus seul ... . Au loin, deux gardes patrouillaient près de sa destination. Le jeune garçon décida alors de se faire très discret et de contourner la gigantesque étendue d'eau. Pourquoi des soldats étaient postés près du lac ? À cette heure, la règlementation de la pêche prend fin et quiconque convoiterait le poisson de nuit serait vite démasquée à cause de sa lanterne ! Les sentinelles regardèrent dans sa direction. Herald, paniqué, s'efforça de rester le plus naturel possible et continua sa route. Il se souvint pourquoi des hommes étaient postés à l'avant du lac, côté village : dans un livre, il avait pris connaissance d'une stèle commémorative présente à Bristol : celle de Clarine Grimor, la sœur du célèbre Purificateur et de sa fidèle amie, Léonie Sévral. Le patrimoine devait être protégé des forces du mal et des pillards. Mais Herald ne devait pas se mettre à rêver, il était semblait toisé* du regard par les individus de la milice et il pouvait à tout moment lui demander de faire halte. 

Contraint de quitter les lieux, le jeune clandestin se fit néanmoins une promesse : il reviendrait devant la stèle afin de rendre hommage aux sauveurs du monde et de lire les précieux mots gravés dans ce marbre sacré. Les gardes ne quittaient pas Herald des yeux. La nuit commençait à tomber et le voyageur espérait que cela dissuaderait ses potentiels assaillants de le poursuivre. Pas de chance : un des deux hommes lui fit signe de les rejoindre. Il fallait improviser ! Le malheureux n'avait point songé à sa fausse identité ! Et si les sentinelles avaient eu connaissance de la désertion d'Herald Gribol ? Son sang devint aussi froid que les derniers hivers de Tullion. Au fur et à mesure qu'il se rapprochait, il paniquait plus encore. Pourtant, il s'agissait là du pire comportement à adopter : Il devait se calmer, respirer. Repensant à sa précédente harmonisation, il inspira et expira doucement à plusieurs reprises jusqu'à recouvrir progressivement son calme. Désormais, il était à deux pas de ses interlocuteurs.

- Holà jeune homme, qui es-tu et que fais-tu donc ici au crépuscule ? Ôtes ton capuchon.

Herald, loin d'être à nouveau serein, se figea durant quelques secondes. Il allait savoir si son départ s'est ébruité jusqu'ici. Devant l'impatience des gardes, il finit par s'exécuter.

- Holà, messeigneurs. Je me prénomme ... Theobald Grivol. Je viens d'un village voisin, Sylville. Venu pêcher pour la journée, j'ai voulu observer l'horizon avant de rentrer chez moi. D'ailleurs, il faudrait que j'y aille, la nuit va bientôt s'imposer ... . Fit-il, timidement. 

La vertu n'a point de visageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant