Un amour presque parfait~Clalec

Bonus 2

Heyyyy ! Je n'arrive pas à y croire ! Ça fait déjà deux ans que j'ai écris cette fanfic. Deux ans ! Ça ne me semble pas si loin, le temps passe tellement vite... Comme vous avez pu le remarquer, à chaque année passée, je fais une petit bonus pour souligner l'anniversaire de mes fanfics. Ça peut autant être des bouts rajoutés, que des moments qui se passent après ou bien des moments déjà présents, mais d'un point de vue différent. Et bien aujourd'hui ne dépasse pas à la règle ! Bonne lecture !

PDV Cathlyne :

''T'es capable, Fausse-Blonde !''

''Aller ! Go, go, goooo !''

Pffff, j'aimerais bien les voir à ma place. Eliza et Cora m'encourage bien gentiment à enfin aller voir la bande de Clary Fray pour leur proposer de venir à une petite fête que je vais organiser pour Halloween. Ça avait pris un temps fou pour que mes parents acceptent enfin le projet et j'en suis venue au stade 'inviter les gens'. Si tout c'était bien passé jusqu'à maintenant, je savais très bien que ma prochaine tâche allait être un enfer. Je ne suis pas quelqu'un qu'on pourrait qualifier de gênée, au contraire, j'ai de la facilité à parler devant les gens. Un talent bien gâché puisque je préfère rester tranquille avec mes quelques amies proches. Tout ça pour dire, parler à Clary et ses amis auraient dû m'être facile. Mais ça, c'est sans compter un certain garçon aux cheveux noirs.

Alexander Lightwood. Gentil, serviable, beau comme un dieu et j'en passe. Il a été l'un de mes premiers coup de coeur et je devrais même dire l'un des plus puissants. J'ai longtemps été sous son charme, le vénérant presque. Mon coeur cognait fort dans ma poitrine quand j'avais la chance de le croiser et mes amies en étaient venues à lui donner un nom de code pour qu'on parle de lui sans se faire choper. Au début de l'année, je me suis crue vivre un miracle. Pour la première fois depuis que je le connais, on se retrouvait dans la même classe. J'avais été folle de joie jusqu'à ce que je le vois après deux mois d'absence. Je ne ressentais plus rien. Pas que je ne le trouvais plus beau, loin de là, mais je ne devenais plus aussi molle qu'une guimauve quand il était dans les parages. J'avais compris que mon coup de coeur s'était atténué. Malgré tout, je restais toujours assez impressionnée par sa présence et dire que je ne ressentais aucune once de gêne serait mentir. 

Ils sont tous à leur table à la cafétéria. Magnus vient d'arriver et semble être surexcité. Ça ne change pas à d'habitude, cependant. Je m'avance de quelques pas en essayant de me convaincre que j'étais la personne la plus courageuse du monde, mais après en avoir fait deux, je me retourne, me dégonflant.

J'ai toujours été plus Serdaigle que Gryffondor, de toute façon.

''Et si vous y allez à ma place ?''

Eliza et Cora me regardent. Toutes les deux ont les bras croisés. Elles n'ont même pas besoin de dire quoique ce soit pour comprendre leur réponse.

''Non.''

''Si tu n'y vas pas dans les prochaines secondes, je te pousse jusqu'à leur table.''

Je déglutis et me retourne vers leur table. On n'est pas si loin d'eux, deux-trois mètres tout au plus. J'étais tranquillement en train de me visualiser en train de les inviter quand le chronomètre interne de Cora semble tomber à zéro. Je la sens me pousser et sur le coup de la surprise, je tombe presque. Je réussis néanmoins à ne pas m'étaler sur le plancher crasseux de la cafétéria et en me redressant, je me rends compte que je suis presque à trois pas d'eux. Je reste figée une seconde, mais souffle de soulagement quand je vois qu'ils ne m'ont pas encore remarquer. Magnus est toujours en train de parler, mais je ne l'écoute pas, le stress étant beaucoup trop fort sur le coup. Je profite d'un moment de silence pour parler, attirant donc leur attention.

''Bonjour, les gars ! Je m'appelle Cathlyne. Je voulais vous inviter à un party que je fais demain. C'est pour Halloween.''

Ils me fixent tous. Isabelle Lightwood ouvre la bouche, on dirait qu'elle ne sait pas comment réagir. Les autres font des allers-retours entre Magnus et moi, tandis qu'un blondinet que je reconnais comme étant Sébastien Verlac rigole légèrement. 

J'ai dit quoi ? 

''Bien sûr !'', dit une voix alors que je commençais à mourir de honte.

Je me tourne vers la voix et je sens mes joues me chauffer en reconnaissant Alec. Lui entre tous. Évidemment. Je ne peux m'empêcher de me dire que j'aurais été toute chose si j'avais encore des sentiments pour lui. 

''Je... merci. Je vous texte l'adresse.''

J'essaie de sourire sans paraître ridicule et je me dirige vers mes amies. J'ai essayé de ne pas courir, mais malgré mes efforts, j'ai tout de même fait de la marche rapide.

Eliza et Cora me regardent, le regard rempli d'espoir. 

''C'est bon.'', je sourie.

Elles commencent à sautiller de joie, lâchant même des petits cries. Je rigole, la tension baissant dans mon corps. Et puis, je vois Eliza arrêter tout mouvement et empêche Cora de continuer sa danse de la victoire. Cora semble comprendre pourquoi sur le champ et je les questionne du regard.

''Cathlyne ?''

Mes yeux deviennent ronds, comprenant qu'on venait de se ridiculiser devant quelqu'un et je me retourne pour faire face à Sébastien.

''Salut. Tout va bien ?''

Faire l'ignorante.

''Euh, ouais. En fait, je voulais te demander quelque chose.''

''Ah, oui ? Quoi ?''

''Est-ce que tu es allée dans une fête au mois d'août ? Tu étais avec deux amies.. Vous chantiez Radioactive d'Imagine Dragons.''

Un flash de la fameuse soirée me revient en tête. J'y étais allée avec Eliza et Cora, bien évidemment. J'avais eu une gueule de bois mémorable le lendemain et je m'étais auto-engueuler d'avoir su par après qu'Alec y avait été et que je ne l'avais même pas aperçu. Je me souvient vaguement d'avoir bel et bien chantée Radioactive. Ça dû être horrible à entendre.

Je hoche positivement la tête.

''Oui, c'était bien moi. En fait, nous.'', dis-je en pointant mes deux amies qui restent en arrière. ''Pourquoi ?''

''Oh, pour rien. Sur le coup, quand je t'avais vu...'', il arrête de parler. Je lui sourie gentiment, attendant la suite. ''En fait, rien. On se voit demain.''

Il s'en va, rejoignant ses amis qui quittent l'endroit. 

''Non, mais sérieux. Pourquoi il faut que les gens s'arrêtent au beau milieu de leur phrase ? Finissez, wesh ! Ce n'est pas compliqué !'', dis-je en rageant. 

Non, mais c'est vrai. Il n'y a rien de plus rageant que les gens qui ne finissent jamais leur phrase. 

Je sens, tout à coup, deux mains me prendre par les épaules et me secouer sans délicatesse.

''IL TE KIFF !'', me hurle Eliza.

''Hein ?''

Eliza continue de me brasser dans tous les sens tandis que Cora se contente de secouer désespérément la tête.

''Qu'est-ce qu'on va faire de toi ?'', finit par dire mon amie au coton ouaté à l'effigie de Stitch.