Chapitre 18

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PDV Clary :

Je me réveille de la merveilleuse nuit que je viens de passer. Moi, Clarissa Fray, j'ai avoué que j'aimais Alec à ce dernier ET c'est réciproque ! Faut croire qu'après la tempête, il y a le beau temps.

Je me décolle (avec regrets) de mon chum pour voir si mes amis m'avaient contacté. J'ai trois textos :

Jace : Clary, je suis désolé... J'étais soûl! Jamais je ne t'aurais frappé sobre et tu le sais. Stp réponds moi !

Je dois respirer un bon coup pour ne pas frapper la première chose que je vois. Jace n'a jamais compris où était la limite et ça c'est impardonnable.

Passons au deuxième texto :

Sébastien : Hey... Tu vas mieux ? J'ai finalement appelé une ambulance pour Jace, je ne pouvais pas laisser quelqu'un inconscient en pleine rue. Même si c'est lui. J'espère que ça ne te dérange pas trop.

Moi : Non, tu as bien fait. Et oui ça va mieux. Tu diras aux autres que ni Alec, ni moi irons à l'école aujourd'hui.

Sébastien : Ouff ! Il y aura au moins une sur deux qui me fait pas la gueule ! Cath m'ignore carrément depuis que j'ai appelé l'ambulance !

Je me mords les lèvres. Cathlyne déteste Jace encore plus maintenant qu'il m'a frappé et de voir son petit-ami - j'imagine qu'ils sont en couple - l'aider n'a pas dû la faire plaisir. Ah, Jace ! Même quand tu n'es pas dans le centre du problème tu fous des problèmes !

Moi : Ne t'inquiètes pas ! Je vais arranger le coup !

Sébastien : Tu es un ange ! Repose-toi bien !

Moi : XXXX

Je regarde le dernier texto :

Cathlyne : Salut ! C'est Cathlyne ! Mon imbécile de copain a appelé une ambulance pour Jace. Ne t'inquiètes pas, je vais lui faire la gueule pour le soutient entre filles ! Ce que Jace a fait est impardonnable ! Si tu veux faire une plainte à la police, je te suis.

Cette fille est vraiment gentille. Je ne pense pas à aller voir la police, en fait j'y aurais été si Alec ne l'aurait pas frappé à son tour. Ils risquent tous les deux beaucoup de choses. Je ne peux pas faire ça à Alec.

Moi : Pour la police, je pense que je vais laisser faire, pour Alec. Il l'a aussi frappé, donc... merci pour le soutient, ça ne fait pas de tort ! Et plus besoin de faire la gueule à Séba... Je pense qu'il a compris.

Cathlyne : Tu es sûre ?

Moi : Sûre et certaine !

Cathlyne : Okay, merci ! Ça devenait dur de faire comme si ses yeux de chat Potté me faisaient rien !

Moi : Hahaha ! Je peux imaginer !

Cathlyne : Repose-toi bien, Clary ! Tu diras le bonjour à Alec !

Moi : Merci! Je lui dirais !

Je laisse mon Iphone de côté en sentant du mouvement à côté de moi.

''Salut, chéri ! Tu as bien dormi ?''

Alec me sourit. Il fait son sourire en coin.

''Oh, tu sais, j'ai déjà vu meilleur comme nuit.''

Je lui fais une bine sur le bras. Il part aussitôt à rire. Je croise mes bras sur ma poitrine pour lui montrer que je suis contrariée.

''Oh, mais qu'avons-nous là ? Une petite fille qui boude ?''

Ça faisait longtemps qu'il avait utilisé ce surnom-là. Pour continuer à lui montrer que j'étais vraiment contrariée, je ne fais comme si je ne l'avais pas entendu.

En voyant mon mutisme, il repart à rire.

''Bon, je pense que j'ai contrarié quelqu'un. Mais je sais comment me faire pardonner...''

Il encadre mon visage de ses mains et m'embrasse. J'aimerais bien me décoller de lui pour continuer ma couverture, mais non ! Encore pire ! Je réponds au baiser.

''Salut, les cocos ! Il faut se lever !''

Ma mère n'a (heureusement) pas ouverte la porte. Nous nous dépêchons d'aller dans la cuisine.

''Bonjour, maman !''

Ma mère se retourne vers nous toute souriante, mais en nous voyant son sourire disparait d'un coup.

''Vos visages ! Qu'est-ce qui s'est passé ?'' nous demande-t-elle, totalement horrifiée.

Je regarde Alec avec les yeux paniqués.

Allons-nous tout dire à ma mère ?

Un amour presque parfait~ClalecOù les histoires vivent. Découvrez maintenant