Seize : Douleur morale

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Malgré tourmenté, Warren à pu dormir et se reposer , 11 heures d'affilés, il en avait besoin. Au moment ou il pose sses pieds sur le sol, on sonne chez lui :  

-Papa ! 

- mi hijo ! comment tu vas ?

- qu'est-ce  que ? est-ce que ? enfin tu voulais quelque chose ? 

- te parler ! 

- tu aurais pu m'appeler papa ! au lieu de faire tout ce chemin ! 

- tu ne décrochais pas !

- oh oui, pardon, je sais, entre, regarde je t'ouvre.

Warren, sentait que quelque chose n'allait pas, jamais son père n'aurtait fait plus d'une heure de route pour parler.

- est-ce que tu veuc un café papa ? 

-oui s'ill te plaît ! pas de sucre

-et beaucoup de lait ?

son père lui sourit, warren le connaissait trop bien, son père n'aimait pas vraiment le gout du café, mais il aimait plutot son effet sur son corps, et donc le lait camouflait ce gout qu'il décrirait d'infecte.

-Alors ? de quoi voulait-tu qu'on parle ? 

- Warren, il faut que tu arrête.

Adosser à son frigo, warren le regarde dans les yeux, il  comprenait d'ou son père voulait en venir, mais il ne voulait pas comprendre, il ne voulait pas entendre ses arguments, ou quoi que ce soit d'autre sur ce sujet la. Ils en avaient déjà parlé, et la réponse demeure un non catégorique .

- de quoi tu parles papa ? tiens ton café.

- tu n'as pas de vie Warren, tu en est conscient ? d'ailleurs je ne le vois plus ton petit ami , euh Scott non Sethé oui c'est ça sethé ! 

- Seth papa, et il n'a jamais été mon petit ami, et je t'interdis de dire ça papa! tu sais très bien pourquoi je fais tout ca, et tu ne m'en empêchera pas.

-tu te fais du mal, moi j'ai déjà accepté cette fatalité, Warren je l'aimais, je l'aime encore, et je pense que je l'aimerais toujours, mais je lui ai déjà dit adieu, tu devrais en faire autant avant que...

-Non ! papa non ! si c'est pour dire des conneries comme ça je préfère que tu te taise, tiens ton lait ! 

-Mi hijo je ne suis même pas entré dans ton salon que je sais que tu as des factures impayés sur ta table basse !  ton jardin est en piteux état . tu devrais laisser tomber mi hijo

Il refusait d'entendre toutes ses conneries, et il était tout aussi hors de question de se disputer avec son père. La journée venait à peine de commencer qu'une fatigue physique s'est emparé de son corps. Il avait fait tout ca dans un but précis, s'il s'arrête maintenant c'est qu'il aura échouer.

- Papa, tiens du sucre, je, je crois qu'il t'en faut pour ... pour

-mi hijo

-pour, oui il t'en faut pour pouvoir attaquer la journée et repartir à Soran...

-Warren, warren mi hijo écoute moi ! 

- Non , je, c'est vrai tu dois faire attention aux sucres toi aussi, pardon, j'avais oublié...

-Warren ! 

-Papa Non ! Non ! tu ne peux pas me demander ça ! papa c'est ma maman ! on ne peux pas l'abandonner, Je ne peux pas abandonner, pas maintenant ! 

Warren commençait à flancher, toutes ces choses en faisait beauoup pour sa tension. Il pourrait s'écrouler sans même le savoir, pour le moment il n'était qu'au bord de la falaise, prêt à sauter dans le vide. Libre comme l'air, léger comme le vent, paisible comme l'eau qui dort.

- c'est une cause perdue mon chéri 

-Papa non ! tu ne peux pas ! on ne peut pas lui faire ça ! il faut que, oui je sais ! je vais prendre un emploi à mi-temps, un travail de nuit pour son traitement et tu verras papa ! tu verras qu'elle ira mieux !

-Mi hijo ! 

Finalement , sans même avoir bu une goutte de son café, Son père l'enlace dans ses bras , le plus fort qu'il était possible d'étreindre  quelqu'un. Warren pleurait à chaude larme dans les bras de son père. Pour lui il y avait une solution, même si sa mère avait cesser de répondre aux examens, atteinte d'une tumeur au cerveau.

- elle a arrêter de manger il y a quatre jours, on la nourrit grâce à une sonde; elle ne peut plus bouger, et elle a du mal à parler. On lui avait promis Mi hijo

- oui je sais, mais on lui as aussi promis de tout essayer ! 

- on a déjà tout essayer Warren, et j'ai décidé, J'AI décidé de la débrancher.

Le silence totale, il avait cessé de respirer, de ciller ses pupilles se sont dilatées d'un seul coup, des sueurs froides lui parcours tout le corps. C'est comme si son père venait de parler à un mur ou alors, un statut de pierre.

Warren était devenu encore plus blanc, encore plus blême, parfaitement bilingue, il ne pouvait néanmoins comprendre un traitre mot de ce que son père disait. Cela fait des mois que ça dure, l'état de sa mère s'est aggravé de jour en jour, ça commençais par des migraines, des sautes d'humeur, ils l'ont diagnostiqué bien trop tard pour pouvoir ne serait-ce que la soulager un peu.

-Warren, j'ai pris une décision, j'en assume seul les conséquences, tu es mon seul fils et j'ai promis à ta mère que jamais je ne la laisserai devenir un fardeau ni pour toi ni pour moi. Ça me fait mal, très mal, mais ce qui me fait le plus mal dans tout ça, c'est de voir l'épave que tu es en train de devenir, elle ne voulait pas ça pour toi.

-Une ? Une épave, mais papa, on ne parle pas de moi là ? je vais très bien ! je m'en sors très bien!

-est-ce que tu as fini de payer ton prêt étudiant ? ton loyer ? est-ce que tu as réparer ta voiture que tu n'as même pas fini de payer ? tiens est-ce que ? est-ce que ?

Ignas fait le tour de la cuisine, et ouvre tous ces placards vide un a un, son frigo, ses tiroirs

-ca fait combien de temps que tu n'as pas fait les courses ? en entrant j'ai vu que ton compteur était remis à zéro ... Warren, tu souffre, c'est une blessure ouverte, il en est de mon devoir de père de te soigner.

-Maman n'est pas encore morte ! et je m'acharnerais jusqu'à son dernier souffle !

- ouvre les yeux fiston, ta mère est déjà condamné, les médicaments ne font plus effet, elle souffre. Je devais juste t'en tenir informé, je ne voulais pas ton avis.

-Tu vas la tuer ? tuer ta femme ? 

-Ne vas pas sur ce terrain là avec moi Warren ! ta mère est, d'accord. Viens la voir, à l'hôpital, passe pour...

-non !

- ça te fait tellement mal que tu refuse même de passer la voir.

- Non, j'irais quand elle sera guéri

- c'est incurable mon chéri.

Ignas comprenait la détresse de son fils, lui aussi il l'était. Il n'allait pas tuer sa femme, il allait la soulager, elle avait trop mal, ils avaient trop mal. Et ça, c'était une solution qui pourrait freiner la douleur morale qu'ils ressentaient tous depuis bien trop longtemps.

Believe in us: New EraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant