Une fois le récit du kidnapping et le récit du sauvage terminés mon père a pris la parole :
- Max est arrivé au début de l'été, on l'a laissé tranquille dans le quartier nord maintenant il veut prendre toute la ville, il va falloir passer à l'action et vite ! Déjà Armand et Miguel vous allez étudier les deux ordinateurs pour avoir un maximum d'info sur lui et ses activités actuelles. Si on coupe la tête du réseau tout le monde va tomber alors on se concentre sur Max on va essayer d'éviter une attaque de front même s'ils vont changer de planque ils seront beaucoup plus sur leur garde après ce qui s'est passé cette nuit. Dorénavant essayez de ne pas sortir seul c'est pas le moment de se faire à nouveau avoir. D'ailleurs Tony tu es très impliqué dans le gang mais là les cours reprennent dans 2 jours tu seras donc exposé toute la journée au lycée tu devras donc te tenir plus éloigné des activités du gang tant qu'ils ne savent pas qui tu es.
- T'es pas sérieux la ? Genre là on vient de te libérer et tu me remercie en m'interdisant de participer aux activités du gang ?
- Déjà t'es trop jeune j'ai accepté certaines choses mais là c'est trop dangereux en plus des keufs maintenant on a un gang qui veut nous faire la peau pour prendre notre place et ils reculeront devant rien pour ça. Ils s'en prendront à toi s'il le faut donc tant qu'ils ne te connaissent pas tu vas au lycée et tu mets en pause nos activités. Alors maintenant arrête de penser à tes petits plaisirs personnels et pense aux membres du gang qui ne veulent pas se faire charcuter le visage comme moi, m'a-t-il dit d'un ton menaçant.
A l'instant où il a fini sa phrase une énorme explosion a retentit dans la rue et la nuit auparavant plutôt calme a été illuminée par des flammes orange. Deux carcasses de voitures était en train de brûler au bord de la route. On s'est précipité en bas. Les hommes de Max n'avaient pas perdu de temps pour nous retrouver.
- Les enfoirés ! Ils n'ont pas perdu de temps, s'est exclamé mon père.
- Ils nous veulent la guerre ils vont l'avoir, a ajouté Eddy.
- Oui mais en attendant on remonte la police et les pompiers ne vont pas tarder, a dit mon père.
De retour en haut mon père a repris la parole :
- Ils nous ont déclaré la guerre on va pas rester sans rien faire je convoques tous les membres du gang et on fait une descente là où il m'ont emprisonné même s'ils ont déjà dû partir avec un peu de chance ils ont laissé des trucs.
Une demi-heure plus tard :
Toute les voitures roulaient à vive allure. J'étais avec mon père Miguel et Léo dans la première voiture du convoi.
- Vous pensez vraiment qu'ils sont encore là ?, ai-je demandé.
- J'en doute mais on va voir si on peut pas récupérer quelques trucs et ensuite vous avez le feu vert pour tout détruire avec les battes de baseball et les bombes de peinture, me répondit mon père.
- La deuxième partie est plutôt cool, ai-je dis avec un sourire.
- On va s'en donner à cœur joie t'inquiètes pas pour ça, a ajouté mon meilleur ami tout sourire lui aussi.
Une fois arrivés on est sorti rapidement des véhicules, on a enfilé nos cagoules et on a parcouru avec prudence les quelques centaines de mètres qui nous espaçaient de notre cible. On s'est dirigés avec précaution vers le bâtiment. Le portail ainsi que la porte d'entrée étaient grands ouverts donc à priori personne n'est revenu et donc les lieux sont vides. En effet les lieux étais désert. Je me suis directement dirigés avec Léo dans la salle de réunion où on avait repéré une cuisine et pendant que les autres fouillaient le bâtiment nous on a joué au baseball avec la vaisselle puis on a tagué la cuisine avec toute sorte d'insulte avant de s'acharner sur les meubles avec nos battes.
Tout d'un coup une explosion retentit suivi de rire apparemment ils font exploser des choses en bas et ça a l'air de bien les amuser.
Une fois la cuisine refaite à notre manière Ashley est entrée dans la salle de réunion :
- Alors vous vous amusez bien les gars ? nous a-t-elle demandé avec un grand sourire.
- Evidemment, rien de mieux que de tout casser, a répondu Léo mort de rire devant les dégâts qu'il avait causé.
- Ça vous dit de sortir ? On va cramer la baraque avec les lits donc ça serais bien de filer vite fait, a-t-elle dit toujours avec un grand sourire. Elle avait l'air de bien s'amuser elle aussi.
Après quelque tags de plus on est descendu juste à temps pour voir les autres allumer le tas des bouts de lits qu'ils avaient fait dans le couloir au milieu des chambres.
A peine sorti mon sourire s'effaça, sur la route je pouvais voir trois camions de police arriver à toute allure, apparemment quelqu'un les a prévenu. Peut-être que quelqu'un nous a entendu ou alors Max voulait venir voir ce qui s'était passé et nous a vu ou tout simplement on a un taupe parmi nous. Dans tous les cas ça revient au même on ne pouvait plus accéder au voiture qui étaient garé plus loin, les policiers avaient bloqué l'entrée de l'allée et ils commençaient à sortir de leur véhicules pour se mettre en rang face à nous protégé par leurs boucliers anti-émeute et leurs casques. Une voix s'éleva d'un mégaphone :
- Déposez vos armes au sol, reculez et mettez les mains sur la tête. Au premier geste suspect on tire.
Mon père a dit à voix basse juste assez fort pour qu'on entende mais pas les policiers :
- Ne tirez pas on aurait aucune chance, à mon signal on se tire par la forêt et on ouvre le feu, si vous avez des explosifs vous les lancez au même moment.
Voyant qu'on obéissait pas, que nous étions autant qu'eux et que nous étions armé jusqu'aux dents. Le policier reprit la parole :
- Première sommation : nous allons faire usage de la force.
- On y va ! a crié mon père.
A ce moment-là 3 explosifs ont été lancé sur les policiers et avant même qu'il n'est pu avancer sans risques nous étions arrivé dans la forêt où on s'est dispersé pour arriver à nos voitures respectives.
Un course poursuite a débuté mais elle fut de courte durée car deux des véhicules de police ont été mis hors de combat par quelques balles bien placé dans leurs pneus ce qui les a immobilisé au milieu de la route bloquant le dernier. Miguel a écrasé l'accélérateur pour éviter d'être rattrapé.
Mon père a ordonné à tout le monde par SMS de rentrer chez lui et de camoufler sa voiture pour ne pas être tiré du lit à 6h du matin par la police.
Juste après il a reçu un SMS d'un numéro inconnu qui disait « Tu es sorti mais on en a pas fini avec vous. »
Evidemment ça ne pouvait venir que de Max mais mon père n'a pas répondu au message il réfléchissait et moi aussi. Pourquoi Max venait-il dans notre ville et surtout pourquoi il y est resté alors qu'il aurait pu aller n'importe où ? Il avait l'air de venir exprès ici comme s'il cherchait quelque chose mais quoi ? Puis soudain quelque chose me traversa l'esprit et je demanda à mon père :
- Tu connais Max depuis quand ? Avant qu'il n'arrive ici tu le connaissais déjà ?
- Tony, je t'ai dit que à partir de maintenant tu ne te mêles plus des affaires du gang, me répondit mon père mal à l'aise.
- Ma vie est en jeu tu l'as dit toi-même alors autant que je sache pourquoi.
- Justement pour l'instant il n'y a pas autant de danger que si tu savais alors t'arrêtes avec tes questions, m'a crié mon père.