Victime de tout ces propos misogynes et sexistes,
Vivant auprès d’un homme alcoolique et machiste ;
Revendiquant ses droits dans une société aveugle et sourde,
Comment pourrait-elle s’accrocher à la vie en ayant les mains lourdes ?Dans une société où les coutumes exaltent la violence,
Accompagnée par le son des tam-tams, de la musique et de la danse,
Pauvre fille de quinze ans se fait exciser pour accomplir le rituel ;
Mariage forcé, prise au piège, elle se retrouve réduite en esclave sexuel.Tabassée, malmenée, méprisée !... femme de flamme réclame
De l’amour et de la tendresse derrière ses larmes ;
Agressée, violée ou abusée !... face à une arme, elle crie ! elle pleur !
Se voyant perdre sa vertu dans ses intimes douleurs…Douleur qu’on lui inflige en souillant de sa dignité la plus intime.
Victime, d’une cruelle société qui ne lui attribue aucune estime ;
Réduite en rien, devant ces hommes elle fait l’objet du plaisir,
Plaisir qu’elle donne sous la contrainte : sans consentir.Victime des rébellions, des conflits politiques et ethniques,
Subissant toutes formes de violences : verbales, sexuelles ou physiques ;
Dans une région où le viol est considéré comme une arme de guerre :
Mères et jeunes filles continuent à vivre sous le fait de la peur…Il a ôté en elle l’innocence, la flamme qui illuminait ses rêves,
Elle n’a plus désormais le même regard, au milieu des autres élèves ;
N’est-il pas dit : «éduquer une femme c’est éduquer toute une nation ? »
Alors pourquoi porter atteinte à celle qui détient son éducation ?Pourquoi une différence devrait-elle détruire l’innocence de l’enfance ?
Et la violence ! Quand cessera-t-elle ? Surtout celle basée sur le genre :
Une explosion folle de la révolte contre celle qui porte la vie ;
Une démonstration absurde de la force en croyant que l’autre nous est asservi.La violence qui s’en prend aux autres, qui choisit l’autre comme sa cible
En lui infligeant des tortures, des humiliations et bien d’autres pratiques horrible,
Parfois à cause de son genre ou juste par complexe de supériorité ;
Le monde serait autre, si l’homme se débarrassait des chaînes de l’inégalité.Aucune violence ne peut être tolérée : que ce soit verbale, physique ou sexuelle ;
Que ce soit sur lui ou sur elle, nous disons NON à toutes ces pratiques cruelles :
Esclavages, crimes d’honneur, trafic de femmes, mutilations génitales ;
Agressions sexuelles, viols d’épuration ethnique, violences conjugales…NON !
À toutes privations de liberté fondamentales des droits humains
NON !
À toutes formes des violences perpétrées contre le genre féminin
NON !
À l’agresseur en qui je suggère de changer de comportement en douceur
NON !
Aux sévices et aux viols considérés comme arme de guerre…J’écris, pour qu’en raison de sa dignité bafouée, de son corps fragile souillée ;
J’écris, pour dire,… pour crier haut et fort « NON à l’impunité !»
J’écris, pour que justice soit faite, pour que la femme se lève et dénonce avec vigueur
Les actes de violence menés contre elle, et, qu’en retour l’auteur subisse la loi avec rigueur…J’écris, parce je m’adresse à tous les hommes du monde
Qui se livrent à tous ces actes immondes,
Qu’il n’y à pas d’avenir possible sans femme
Et que la femme mérite bien plus que toutes ces pratiques infâmes.J’écris, parce qu’il suffit parfois d’un mot, d’un regard, pour éviter l’irréparable ;
L’irréparable c’est de voir femmes et jeunes filles subir tous ces actes préjudiciables
Sans que personne ne lève sa voix pour dire NON à la violence,
J’écris, pour répondre aux appels silencieux de toutes les femmes en souffrance…Alors, en espérant que mes mots fassent entendre ma voix,
J’écris, déjà que ma plume ne faisait qu’un avec mes doigts,
J’écris, pour dire NON aux VBG sous ses différentes formes,
Et qu’à l’aube de cette vie de haine, la femme redevienne, la flamme de l’homme.
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Au Cours d'un Soir
PoetryÀ la recherche de la lumière. Une lueur d'espoir qui brille encore au cours d'un soir. Étant donné que pour changer le monde je n'ai que ma voix et ma plume, je me suis mis à faire du slam poésie (une nouvelle approche avec mon style). Dans ce petit...