« Rêver, c'est déjà ça être libre !... »

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Et puis on se retrouve un jour à combattre contre soi-même
À vouloir vivre libre et en parfait accord avec ce que l’on aime.
Un jour on se retrouve, lancé dans une quête qui nous entraîne vers l’abîme
Dans une guerre où l’on est le bourreau et sa propre victime.
On se retrouve face à son miroir à admirer le monstre que l’on est devenu
On se retrouve initié à des viles pratiques et sans vertus.
Trahir nos propres frères, s’adonner à la guerre de tout cœur
Par peur de rester à jamais esclave de sa propre couleur.

Et puis on se retrouve seul, dans une pièce sombre à observer son ombre,
Voir sa part d’obscurité et de lumière se faire la guerre, et être son propre décombre.
Être, peut-être la seule victime, le seul rescapé de ses propres ruines
Être, peut-être la voix de la liberté en nous, qui brûle
Être, peut-être la voix qui hurle, et vers l’obscurité nous entraîne…
Être, peut-être esclave de ses désirs amers qui percent le cœur et saignent de haine.
Mourir d’envie de vouloir changer sa destinée, changer sa nature, son humanité
Courir derrière les gens, derrière le temps qui file vers l’éternité.

Voyager, voyager vers sa propre perte, voyager sans aucune quête.
Voyager en éternelle ignorance, voyager en se demandant qui vous êtes…
Voguer, voguer sur la lune à contempler son amertume
Ressentir soudainement l’envie forte irrésistible d’user de sa plume
Ecrire pour sortir de son ombre, noyer ses peines, briser ses chaînes
Ecrire parce qu’on ne peut résister à ce désir, noircir ses pages blanches de haine
S’affronter et chasser l’ombre du doute qui nous coûte parfois notre part de lumière
Accepter la poésie comme l’unique remède à la fièvre de la vie toute entière…

Voyager toujours à lumière des ses rêves, puiser au fond de son imagination
Car comme l’a dit Frankétienne : « Rêver, c’est déjà ça être libre ! » fin de citation.
Poursuivre la trace de la poésie-lumière : instant de folie de la beauté de la vie
Envie d’écrire et faire vivre l’enfant en nous et ses utopies.
Alors vient je t’invite dans mon pays rempli de poésie : réalité abstraite.
Pays de la liberté que les poètes on construit depuis belle lurette
Petit monde que l’on se crée, qui nous recrée, nous enivre, nous fait vivre loin des maux
Petit chemin que l'on se fraie, qui nous libère, nous appelle, nous entraîne, près des mots.

Toujours la vie
Toujours la poésie
En nous qui brûle
En nous qui hurle
Toujours vivre
Toujours poursuivre
La trace de lumière…

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 19, 2021 ⏰

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