Ce Matin Là

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C'est ce matin-là que je t'ai rencontré. Oui, ce matin de soleil. Je ne faisais rien, je me promenais d'une ruelle a une autre la tête en l'air mes lunettes sur le nez et mon appareil photo au bout des doigts. On pouvait entendre la ville vivre, les sourires se lever sous les rayons du soleil et les rires éclatés sur les terrasses des bars. Les dalles des places reflétaient parfaitement la chaleur réconfortante que l'architecture Rosaire des bâtiments nous offrait. Mais moi je voyais tout cela fadement avant toi. Je ne voyais pas cette beauté que se jours aller m'offrir. Je traînais mes pieds sur un ton monotone, me mordant les lèvres, ne trouvant aucune photo prise digne de ma journée que le soleil nous offrait. Non je voulais plus. Je voulais des couleurs, de la joie, un rire ou un sourire. Puis je te vue. Là-bas. Si loin, seule, la tête dans ton livre dont je ne sais le titre, une mèche de cheveux en cessé de tombé sur ta joue rougeâtre. Toi posé là-bas, tes fines jambes croisées l'une sur l'autre. Tes longs doigts caressant délicatement les pages de ton bouquin. Tes lunettes étaient posées sur le bout de ton nez si parfait, la couleur de tes yeux reflétés tout l'océan et toute la tristesse et la joie qu'ils avaient pue voir, tes boucles blondes appelées le soleil a être jaloux d'elles, sur ta peau si claire et parfaite reposée, là, quelque tache de rousseur accomplissant le dur travail que les dieux avaient fait. Tu étais magnifique. Tu étais les couleurs, les rires et les sourires que je cherchais. Tu étais la beauté rosâtre des pierres de ma ville, le reflet des dalles, la chaleur des rayons du soleil, mais aussi le point culminant de la beauté de ce moment, de cette ville et peux être même du monde entier. Je ne pue m'en empêcher. Je décide de capturer se moment de loin, toi la tête penchée sur ton livre dont je ne connais pas le nom, la main remettant cette boucle blonde derrière ton oreille décorée de ce magnifique accessoire d'or et de lumière. Je compris alors que tu étais celle que je devais voir le matin dans mon lit, celle à qui je pourrais donner mon nom ma vie et celle de mes enfants, tu étais celle que je voulais auprès de moi demain et après demain, dans un mois, mais aussi dans dix ans. Et je le sais encore, tenant cette photo entre mes mains, dans ce grand appartement, sous les lumières de la nuit, posé dans ce grand lit. Je sais que venir te parler était la chose à faire. La chose qui changerais ma vie, mais je ne suis jamais venu te voir, tu n'es plus que m'a photo préféré, mais aussi celle qui a rendu les autres tout aussi importantes. Alors merci a toi jeune inconnue que je ne reverrai que dans mes rêves les plus beaux, merci a toi pour toutes les couleurs que tu m'as apportées, merci d'avoir était toi, d'avoir été là. 

Texte en vracOù les histoires vivent. Découvrez maintenant