Journal d'une observatrice (pas très) aguerrie

15 Fevrier 2063

Chère Julia,
J'ai embarqué à 6 h sur l'Hélios, le premier croiseur S560X fonctionnant intégralement à l'énergie solaire. Suite à un léger dis fonctionnement du quai de lancement qui n'était pas adapté à la taille de l'Hélios, on a décollé qu'à 9 h 30.
Une fois le croiseur lancé à vitesse supraluminique, nous avons pu bouger de nos sièges, on n'a même pas à sentir l'accélération du bâtiment.
Il y avait au centre un grand espace ouvert avec plein de boutique, de bar, de salle en tout genre. Après un petit-déjeuner, je suis aller voir un vieux film au cinéma, c'était un film mettant en scène des robots géants combattants des monstres. J'ai pu profiter des cabines pour dormir deux petites heures et d'une salle de jeux pour me détendre.
Une heure avant l'atterrissage, le croiseur a ralenti pour la manœuvre d'approche atmosphérique. Je suis allée à un des bar panoramique en position inférieure de l'appareil pour voir la Terre.
C'était encore plus beau que ne le décrivait les livres, il y avait même de la glace à l'état naturel aux pôles.
Puis l'équipage nous a inviter à regagner nos sièges. L'entrée dans l'atmosphère terrestre fut un peu rude, mais nous n'avons senti que de légères vibrations sur nos sièges grâce aux systèmes de stabilisateur interne dernier cri.
On pouvait observer le paysage par les fenêtres.
À 21 h heure locale, nous avons atterri à Cap Canaveral, nous n'avons malheureusement pas pu voir le monde de commandement, car le bus nous attendait pour nous conduire à l'hôtel.
Une fois descendu de l'appareil et une fois libéré de la pesanteur artificielle du vaisseau celle de la Terre nous a rattrapé. On nous a fourni des exosquelettes le temps de nous adapter à la gravité terrestre, car, même si elle a été augmentée, la gravité martienne reste inférieure à celle de la Terre.
Demain, nous visiterons l'ancien centre de la NASA puis nous irons en Europe voir les chantiers nasaux de Space Bus en France.
Je te raconterais tout ça demain à fatigue commence à peser.

Louise