Chapitre 1

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Je m'appelle Clara, et je déménage de Phoenix pour aller à Forks, une petite ville où vivent mon père et ma sœur. Ma sœur se marie, et je suis impatiente de la retrouver, même si je n'ai pas eu de nouvelles d'elle depuis longtemps. J'espère qu'elle sera contente de me revoir. Peut-être que je m'inquiète pour rien, mais j'avoue que je suis assez nerveuse.

Mon père vient de m'accueillir à l'aéroport. Je monte dans la voiture et je lui fais la bise.

- Bonjour papa, comment tu vas ? lui demandai-je en souriant.

- Bonjour ma fille ! Ça va très bien, et toi ? Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vus.

- Je vais très bien, je suis contente de revenir à la maison. Et Bella, comment va-t-elle ? Je n'ai pas eu de nouvelles d'elle, alors je suppose qu'elle va bien ?

- Je suis ravi de te revoir, tu m'as beaucoup manqué, Clara. Ta sœur va bien, elle se marie demain. Si tu veux, je peux te conduire chez elle maintenant.

- D'accord, mais qu'en est-il de mes affaires ?

- Je les apporterai plus tard, ne t'inquiète pas. Allons-y !

Nous faisons le trajet en silence. Pour passer le temps, je regarde par la fenêtre, réfléchissant à la réaction de Bella en me voyant. Je suis inquiète qu'elle ne soit pas contente de me revoir, mais on verra bien.

Dix minutes plus tard, nous arrivons enfin. Je regarde mon père et lui souris.

- Je t'enverrai un message quand je serai prête à partir, ou veux-tu venir avec moi ?

- Non, ne t'inquiète pas, je te retrouverai demain pour le mariage, dit-il en riant.

- D'accord, à ce soir, papa.

Je me dirige vers la porte, mais ne trouvant pas de sonnette, je rentre directement dans la maison. Je monte les escaliers et arrive dans un magnifique salon.

- Il y a quelqu'un ? criai-je.

Je continue à avancer sans vraiment savoir où aller, et je me retrouve devant une porte menant à un jardin décoré pour le mariage de ma sœur, je suppose. J'ouvre la porte et vois deux filles. L'une d'elles me semble familière.

- Bella ?

- Clara ? C'est bien toi ? demande-t-elle, surprise.

- Oui, c'est moi. Mon dieu, comme tu as changé !

- Oui, c'est vrai. Je n'ai eu aucune nouvelle de toi, et tu réapparais comme une fleur. Je t'ai laissé des messages, mais je n'ai jamais eu de réponse. Tu peux expliquer pourquoi ?

- ... Je pense que je vais vous laisser parler, dit la fille dont je ne connais pas le nom.

- D'accord, à plus tard Alice, dis Bella.

Alice ? Alors, c'est son nom. Elle rentre dans la maison. Bella me regarde, attendant une réponse.

- Je... je... je n'ai pas d'excuse. Je ne savais pas quoi te dire, alors j'ai préféré ne pas répondre à tes messages, avouai-je en versant une larme, regrettant mes actes.

- Oh Clara, ne pleure pas, dit Bella en me prenant dans ses bras.

- Je suis tellement désolée, Bella. S'il te plaît, pardonne-moi.

- Je t'ai déjà pardonnée. Mais tu sais ce qui te ferait du bien ?

- Non, quoi ?

- Un homme !

Je lève les yeux au ciel. Je n'ai pas besoin d'un homme dans ma vie ; je suis très bien seule.

- Pfff, n'importe quoi. Je suis bien seule, je n'ai pas besoin d'être en couple.

- Je te jure que ça te ferait du bien.

- Pas du tout !

- Bon, ce n'est pas que ça me dérange d'être dehors, mais viens, je vais te présenter à tout le monde.

- D'accord, mais tu es sûre qu'ils vont m'accepter ? Je suis entrée sans prévenir et je sais que je n'aurais pas dû.

- Allez, viens.

Nous rentrons dans la maison et nous dirigeons vers le salon où se trouvent les invités. Je suis extrêmement gênée.

- Je vous présente ma sœur, Clara. Clara, voici les Cullen : Edward, mon fiancé, Alice, Jasper, Emmett, Rosalie et Carlisle.

- Enchantée tout le monde, et je suis désolée d'être entrée sans prévenir. Pour ma défense, il n'y avait pas de sonnette, donc j'ai pris la liberté d'entrer, mais je sais que j'aurais dû frapper.

- Ne vous inquiétez pas, mademoiselle, nous vous pardonnons, dit Carlisle, enfin je crois.

Je vois le fiancé de ma sœur rigoler. Non mais vraiment, elle se marie avec un psychopathe qui rit pour rien. Peut-être que je devrais lui offrir des séances chez un psy en cadeau de mariage.

- Bon, je vais y aller. Je préfère ne pas rentrer trop tard.

- Non, reste ! Je ne veux pas que tu partes. On vient à peine de se retrouver. Reste dormir ici, il y a une chambre de libre, dit-elle en échangeant un regard malicieux avec Carlisle.

- D'accord, mais je n'ai pas mes affaires, dis-je en souriant à ma sœur.

- Ce n'est pas grave, je te prêterai des vêtements. Pour l'instant, reste ici ce soir. On pourra rattraper tout le temps perdu. Je vais te montrer ta chambre, dit Bella en me prenant par la main.

Nous montons à l'étage, et elle m'emmène à une porte qui doit sûrement être ma chambre.

- J'ai une question : c'est quoi ce regard que tu as lancé à Carlisle tout à l'heure ? Je sais que tu veux que j'aie quelqu'un dans ma vie, mais je ne suis pas prête. Et comme je te l'ai dit, je ne suis pas prête, mais il faut admettre qu'il est très beau et...

- Ahhhh, donc tu l'avoues ! Je vais vous organiser des rendez-vous et...

- Hop, hop, hop, tu vas te calmer ! Je ne le connais que depuis aujourd'hui et n'oublie pas...

- Tu n'es pas prête, je sais. Bon, on entre dans cette chambre ou pas ?

- Voilà, tout à fait. Oui, bien sûr, on peut entrer.

Nous rentrons dans la chambre, qui est magnifique et sobre, exactement comme j'aime.

- Au fait, je suis heureuse que tu sois venue.

- Moi aussi, je suis heureuse de te revoir, Bella.

- Bon, viens, on descend rejoindre les autres. J'ai super faim, et toi ?

- Oui, allons-y.

Nous descendons, et nous nous régalons en mangeant, tandis que les autres ratent des choses délicieuses. Une fois le repas terminé, je débarrasse mon assiette et la mets dans le lave-vaisselle. Bella est déjà partie se coucher et a oublié de me donner un pyjama. Tant pis, je chercherai des vêtements dans l'armoire immense. J'ouvre l'armoire et trouve des vêtements masculins. Je prends un t-shirt qui est trop grand pour moi, mais il sent extrêmement bon. Je me mets au lit et m'endors immédiatement. Avant de sombrer dans le sommeil, je sens la porte s'ouvrir et le lit s'affaisser juste devant moi. Une main passe dans mes cheveux et descend sur ma joue. La main est très froide. C'est à ce moment-là que je m'endors, sans savoir qui était là.

Carlisle Cullen Où les histoires vivent. Découvrez maintenant