Prétendants (yaoi/mlm)

Chapitre 1

Le son du réveil me ramena à la réalité, je me redressais d'un coup dans mon lit. Putain wow, quel rêve hardcore ! C'était olé olé, me dis-je intérieurement en me frottant les yeux. J'attrapais mes lunettes sur ma table basse et me leva.

Brrr il faisait froid ici. . . Oh merde. La fenêtre était ouverte. Mes draps complètement en vrac, un vrai bordel, c'est pas vrai...

Et puis aussi je suis a poil quoi...

Je me précipitais vers mon armoire et récupéra mes affaires en vitesse. Avec un caleçon sur le cul et mes fringues pour le boulot, je courus vers la salle de bain dans le couloir. Je fermais derrière moi tout en processant les infos. Je m'assis sur la cuvette en me tenant la tête dans les paumes. Ce canon de Kane est donc non seulement réel, mais en plus il est mon Akaīeul, et bah merde. Je me releva, enleva mon caleçon et me mit sous la douche.

Ce monde est rédigé de façon bien particulière, la société est composée d'Akaieuls et d'Akais.

Akaīeul est nom de la personne qui possède le lien entre lui et l'akaī. Les deux sont obsédés l'un par l'autre et de leur union peut résulter des pouvoirs magiques qu'ils peuvent transmettre a leur enfant akaī s'ils peuvent en avoir naturellement.

L'Akaī est la partie du couple qui possède les pouvoirs génétiques, il n'y a pas de hiérarchie.

Les Akaīeuls n'ont généralement pas de pouvoirs particulièrement fort mais ont des bonnes capacités physiques. L'union Akaīeuls - akaī est très sexuelle et instinctive, ce monde est donc très ouvert sur la sexualité. On appelle compatibles un akai et un akaieul qui sont connecté, mais cela veut aussi dire qu'on n'est pas limité a une seule personne, et on est même pas obligé de s'unir avec un akai si on est un akaieul.

J'avais donc plutôt l'habitude d'avoir des coups d'un soir, mais hier était inattendu. Ce Kane est donc mon Akaieul. Haha..? Pas de pression le gars. Basiquement mon meilleur coup, j'veux dire, j'ai entendu les rumeurs sur le sexe entre akais et akaieuls mais c'était ..., je déglutis sous la douche et essaya de me calmer. Comment connaissait-il mon nom en plus ?

L'eau chaude me réconforta et je commençais a me sentir un peu moins déboussolé, pas la peine de prendre tout ça au sérieux, pour le moment le plus important est de me préparer pour aller travailler, j'ai pas envie de perdre mon job. Je sortis donc de la douche et m'essuya rapidement. Mes vêtements mis et mes cheveux et dents brossés, je regarda rapidement l'heure. Ça va, je ne suis pas en retard. Tout frais après la douche et les lunettes embuées, j'enfilais mes chaussures et mis mes écouteurs avec du queen a fond les oreilles.

Mes affaires dans mon sac et finalement tout prêt, je verrouillai mon appartement et descendis les deux étages. J'attrapais mon skateboard et me mit en route vers Hootbucks, mon lieu de travail. La route était pas très longue. J'y fus en 12 minutes et quelques.

Je retirais mes écouteurs et entra dans le café. Je saluai mes collègues au guichet me dirigea en salles des employés pour déposer mon sac et mon skate dans mon casier. Je mis mon téléphone en silencieux enfilais mon tablier et je fus parti pour 14h de boulot.

Toute la journée fut un résumé de vas-et-viens entre clients et machines, mes collègues avait une charge de travail plus intense car je devais travailler toutes l'apres-midi et nuit jusqu'a deux heures du matin, je les remercie pour ça. Je ne tiendrais pas sinon.

Le travail me donnait une excuse de ne pas réfléchir a ce qu'il s'était passé cette nuit. Trop de choses étaient perturbantes. Je preferais me noyer dans les arômes de chocolat et café et sourire aux clients les plus polis.

Dans certains moments être un akai etait vraiment très pratique, on se fait plus discret, enfin surtout moi, je ne peux pas parler pour tout le monde, avec mes lunettes je ne devais pas payer de mine, mes cheveux bruns clair et mes yeux bruns presque noir n'avaient rien d'exceptionnel mais je me trouves plutôt beau. Une beauté discrète est un atout. Et je sais utiliser mon charme quand il le faut, seulement aujourd'hui je n'ai pas vraiment envie de faire la pêche aux numéros. Les filles devront attendre.

Je sais, quel malheur.

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