Brillant, m'avait on dit.
Élève brillant. Alter brillant. Physique brillant.
Je brillais de mille feu, j'aimais regarder la jalousie et l'envie dans les regards de mes camarades. J'étais supérieur à eux, à cette bande d'idiots qui me léchaient les bottes. J'étais le roi. Un roi, un tyran et peut être même un empereur. Tout les titres nobles et élogieux me revenait de droit ! Je suis né brillant tout de même.Je ne sais plus quand tout cette mascarade à pris fin.
Mais ça a fait mal, comme ci j'avais chuté d'une tours de trente-deux étages.
J'ai perdu toute confiance en moi,
Peut-être suis-je réellement tombé ?Il regarda l'heure sur son réveil en tournant sa tête vers la droite. Il était à peine quatre heures du matin, son réveil devrait sonné dans environ deux heures et demie. Il souffla. Il se reperdu dans ses pensées, il n'allait pas pouvoir récupérer huit heures de sommeil en moins de trois, c'était absurde alors autant ne pas dormir.
Quand il sonna, il l'éteint rapidement. Il se leva lasse déjà de la journée qui allait poursuivre. Il ne voulait pas y penser. Il pris son uniforme et se prépara.
Il se vêtu, il laissa la cravate dans le tiroir comme chaque jour.
Il s'admirait dans le miroir de sa chambre. Rien n'allait, entre ses pecs qui ressemblait à une poitrine. Ses bras trop musclé par rapport à ses jambes. Cet uniforme qui ne lui rendait aucunement service pour mettre en avant son physique. C'était dégoûtant.
Il regarda son reflet de manière dédaigneuse et hautaine. Pour qui se prenait il, un dieu, un roi peut-être ?Il descendit les marches quatre par quatre avec son sac de cours et sa valise beaucoup trop lourde. Il alla dans la cuisine. La maison était déjà vide. Ses parents n'étaient pas là. Comme d'habitude.
Il faisait beau un comble quand l'on ne voit que des naufrages!
Les oiseaux gassouillaient, les fleurs décoraient les parc et les bus étaient toujours en retard.
Comme quoi le printemps, ça ne changer pas grand chose.Il attendit, aujourd'hui c'était sa rentrée en première. Sa valise décoré de stickers stupide offerts par ses amis était à ses pieds. Il regarda sa montre.
Une fois.
Deux fois.
Trois fois.
Dans la même minutes.
Il n'aimait pas le retard, vous l'aurez compris.Son bus arrivait enfin! Il monta après avoir payé et une fois assis, il enfonça ses écouteurs dans ses oreilles alors que ce stupide de Deku grimpait dans ce même bus en traînant sa valise. Il le regarda et assaillie par des remords, il détourna son regard.
La musique Let Down de Blake Coddington avait joué tout le long du trajet, le rythme l'empêchait de penser et les paroles lui collé bien, trouvait il. Et encore il avait tellement de chanson qu'il écoutait pour le sens qu'il avis envie de leur donner. Le bus s'arrêta.
Il enleva ses écouteurs qu'il fourra sans grande délicatesse dans la poche de son uniforme. Deku descendu en premier, il le suivit juste après. Il posa sa valise et regarda la façade de Yuei. Une nouvelle année, espérons moins chaotique. Il prit sa valise et la fit roulé, la pente lui faisait désormais face. Bien qu'il soit un grand sportif cette dernière ne lui avait pas manqué du tout.
Au loin, il voyait des personnes abandonnaient leurs bagages pour enlacer leur copains et copines comme ci l'éternité les avait séparé. Il les jugea, ce genre d'élan d'affection il n'en était pas fan, ça le répugnait souvent. Il pensa à ses amis. Kirishima allait pour sûr se jeter sur lui alors il resta sur ses gardes.
Il avait eût raison, à peine avait il posé son pied dans le hall d'entrée des dortoirs, une masse s'écrasa sur lui, suivi d'une deuxième, ce qui lui fit perdre son équilibre et il se retrouva au sol. Deux idiots qui rigolaient de la situation. Il était déjà épuisé de cette rentrée alors qu'elle ne commençait de manière sérieuse demain.
Il s'extirpa des deux idiots qui se relevèrent toujours aussi mort de rire. Bakugo les regarda avec cette pointe d'amusement et détourna le regard. La tendresse très peu pour lui. Il coupa les deux idiots en signalant son départ.-Bon les cons, je vous laisse.
Les deux amis acquiescèrent, habitué aux remarques désagréable de leur ami, avant de partir s'affaler sur un canapé pour papoter.
Sa chambre n'avait pas changé, elle était comme il avait laissé. Il en fut presque déçus. Il fit la poussière avant de tout ranger et réorganiser. Il détestait le désordre.
Il détestait beaucoup de choses à vrai dire. Il n'en ferai certainement pas la liste, beaucoup trop longue.Il regarda sa bibliothèque remplis de livre écœurant, débordant d'amour et de rose. Il les aimait tant. Il se faisait une idée de ce que ressemblait se sentiment, comment on le transmets car lui n'en avait aucune idée.
Même l'amour familiale, il n'avait jamais expérimenté. Il attendait encore les bisous le soir sur son front de sa mère ou encore une étreinte chaude de son père.
Il y avait aussi des cahiers, des manuels scolaires, quelques album et des carnets d'écriture.Abandonnant sa superbe bibliothèque, il admira le reste de sa décoration. Des posters accroché au mur et quelques penses bêtes. Des murs d'une chambre d'adolescent en soit. L'originalité n'y était pas puis c'est pas comme ci il l'a cherché. Pour lui vallait mieux rester dans les cases qu'on nous offrait. Ô non! Il ne critiquait pas les personnes qui en sortaient ! Pour dire ils les admirait. Ils avaient beaucoup de courage, lui n'en avait guère.
Il les admirait de sa case trop étroite qui se ne faisait que se resserrer de jour en jour. Il aimerait tant s'exprimer mais il voulait plaire à ses parents. Montrer qu'il faisait tout pour juste avoir un sourire ou même juste un regard, rien qu'une fois pour remplacer les cris et les coups de sa jeunesse. Même au détriment de ses envies, de ses désirs et de sa morale.À son bureau, alors que l'année n'avait pas commencé, il relu plusieurs cours. Il les connaissait déjà tous mais c'était juste une sécurité. Il était doué, oui mais il n'avait plus confiance en son talent. Trop de fois ça lui était monté à la tête et pour rester dans sa case, il se devait d'être modeste. Il n'y arriverai pas. Il le savait mais c'est juste pour avoir l'illusion de l'être.
Sa confiance venait à nouveau de se booster. Pas pour longtemps mais il s'y complaisait dans cette illusion de pseudo confiance en soi.
Ses parents, ses fous avaient donné naissance à une tel erreur. Qui se complaît dans l'idée d'être dieu quand on est un simple mortel. Mais il n'arrivait pas à l'oublier. C'était un dieu, un roi, un empereur, un tyran et tout les titres de noblesse lui revenait de droit. Lui, le guerrier, brillé.
Il était brillant, il n'y pouvait rien.
Il se languissait déjà du regard admiratif de ses camarades demain. Son égo allait encore s'amplifier.
Ils ne lui arriverons jamais à la cheville, il se l'est promis.
Puis seul Icare aurait eu l'audace de voler vers lui mais même lui a failli.
Après tout s'il brillait autant, c'était peut être parce qu'il brûlait tout aussi bien.Il ne se doutait pas qu'un jour, quelqu'un arriverait à l'atteindre et que c'est personne ferait fondre toute ses illusions tel Icare face au soleil.
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Brillant
FanfictionSouvent les remords nous rongent, les actes passés nous hantent, les traumatismes nous étouffent. Parfois on en oublie de respirer. On en oublie qui on est. On oublie de rire. On oublie de vivre. Et lui, il a oublié. TW: pensées obscure, tentative...