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Il ne sait plus trop pourquoi il avait finalement accepté de jouer à ce stupide jeu. Et pourquoi ce dernier était devenu beaucoup trop sérieux. C'était un jeu léger de base pourquoi Iida l'avait rendu d'un coup si sérieux.
Ça avait bien commencé. Des baisers, des annonces de crush et autres. Pourquoi avait il demandait cette question.
Deku maintenant le regardé. Pas sûr de ce qu'il devait dire. Le silence était trop long même si il choisissait de mentir, tout le monde le saurais. Son regard reviens vers son camarade à lunettes.

-Oui j'ai été harcelé. Mais ça va maintenant, vous inquiétez pas.

Il mentait si mal. Et la classe était choqué. Le jeu se finit ici, en débat.

Le lendemain tout le monde ne parlait plus que de ça. De l'enfoiré qui avait harcelé le si gentil Izuku Midoriya. Iida et Uraraka avait aussi eu la magnifique idée de prévenir leur professeur.
Il n'osa pas hurlé ce jour là. Il était resté silencieux. Comme une tombe.
Il avait trop peur qu'on comprenne.

Il se sentait comme la pire personne du monde.
L'enfoiré c'était lui mais il ne voulait pas l'admettre.

Quand les cours se finirent, il se réfugia dans sa chambre.
Il se détestait.
Dans sa salle de bain, le miroir brisé le reflété plusieurs fois. Tant de visage. Tant de facettes caché. Ça lui donné la gerbe. Il se regarda de longue seconde et sa main s'abattit sur sa joue dans un bruit mat.
Ça piquait mais il avait envie de se foutre une raclée.
Il se gifla. Encore. Encore. Et encore.
Ses reflets continué de le narguer.
Il avait mal.
Pas assez.

Il regarda ses mains crépitaient. Quel beau pouvoir. Un pouvoir si destructeur. Puisant. Cet alter était son principal ennuis. Trop dur. Trop de responsabilité.
Il se mouilla le visage. Ses joues étaient rouge même si l'une d'elle commençait à virer au violet.

Moins d'une semaine plus tard un nouveau jeu pris. Le même que la dernière fois. Il s'était fait avoir par Kirishima une nouvelle fois. Et la question qu'il redoutait sortie. Izuku le regarda limite désolé de ce qu'il allait dire. Comme ci il n'avait pas le choix. Tout le monde était au bord de ses lèvres attendant sa réponse sur qui était son tortionnaire durant tant d'années.
Il le prononça.

-C'était Kacchan.

Tout les regards se tournèrent vers lui.
Sa respiration se coupa.
Le nerd l'avait vraiment fait.
Il l'avait dit.
Un secret en moins.
Les regards de dégoût et de colère de ses camarades et même ceux de ses amis commençait à l'oppresser.
Il se leva au bord de la crise de panique.

-Quoi?! Vous voulez ma photo ? Je lui ai même dis de crevé si vous tenez tant à tout savoir.

Des hoquets de surprise et d'indignation se firent entendre. Il osa regardait les yeux de son ami d'enfance qui était soulagé. Allégé d'un poid.
C'était donc un poid.
Quel monstre.
Il tourna les talons alors que les autres essayé de se remettre des informations donné.

La journée suivante fut lourde et pas seulement dû à son manque de sommeil.
Les murmures sur son passage n'était plus de l'admiration. Mais du dégoût.
Il n'était plus si brillant.
À midi personne ne mangea avec lui pas même la tête d'ortie.
Même lui l'avait quitté.

Il se retrouvait seul sur son trône.
La cours lui tournant le dos.
Voilà un roi bien seul.
Seul et rongé.

L'après midi il n'avait pas réussi à retourner en classe. Il avait trop peur alors il avait séché.
Il était sur le toit.
Une bien trop grande place pour un seul homme.
Le grillage de deux mètres était là pour empêcher quiconque ayant envie de mourir de renoncer à cette stupide idée.
Une idée qu'il avait mis une fois et plus dans le cerveau de Izuku.

Il se baffa..
Encore.
Encore.
Encore!
Il avait besoin de se punir.
Les gifles ne suffisait malheureusement plus mais il n'avait aucun autre miroir à briser.
Fallait qu'il pense à autre chose.

Il regarda le ciel. Il faisait beau.
Il attrapa son téléphone et ses écouteurs.
Il avait besoin de s'évader et la musique à l'heure actuelle était la seule solution.
Les musiques défilèrent.
Il n'entendit même pas la sonnerie.
Il ne vit pas même le temps passer.
Là haut, perché sur son toit.

Kirishima le réveilla.
Il était donc venu le trouver ! Il ne le détestait peut être donc pas.
Son ami le regardait de haut, bras croisé sur son torse mais son habituel sourire n'était pas là.

Je n'étais plus si brillant que ça.

BrillantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant