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Hypnos n'avait guère voulu se montrer ce weekend là.
Même son fils, Morphée n'avait osé trépassé les ordres de son père pour offrir au moins un peu de rêve.
Non, il n'avait pu avoir une seconde de sommeil. Il n'avait fait que de penser et il ne s'était pas sentit en sécurité.
Il avait oublié avant de rentrer qu'il n'était pas chez lui, qu'il n'avait nulle part où allait. Hestia n'était apparement pas de son côté aussi.
Bakugo était la risé des dieux, leur bouc-èmissaire.

Alors ce matin là, la tête collé contre la vitre en direction du lycée, une larme roula le long de sa joue.
Il se demanda une seconde si il voulait vraiment y retourner.
Là où il serait seul contre tous.
Là où il n'aurait personne avec qui parlait.
Là où personne ne l'attendait.

Chez ses parents, au moins, on lui criait dessus toute les deux secondes, on le frappait au moins une fois dans la journée.
C'était peut être la seule forme dont il avait le droit d'expérimenter.

Il avait été eduqué à être le meilleur, à être seul, à être celui qui dirige mais  toute ses années d'entraînement l'avait mené ici.
À un empire triste, vide et microscopique. L'empereur lui même en déclin.

Il faisait étrangement beau aujourd'hui.
Le bus s'arrêta devant cette grande pente.
Le jeune homme se racla la gorge, repassa son blazer de sa main et sortit du bus, valise en main. Il resta un petit temps à l'arrêt, incapable de faire un pas en avant. Enfin il n'était plus sûr de savoir marcher.
Disons que le manque de sommeil n'était pas une bonne chose.
Il ne s'était même pas reposé, il n'avait même pas fermer les yeux une seconde.
Son cerveau se bouffait dans l'espoir de fonctionner.
Son corps, ses nerds, ses muscles, ses organes semblaient ne plus être les siens.

Il inspira et pris le chemin de UA. Le blond ne s'était jamais sentit aussi lourd de toute sa vie.
Les murmures étaient toujours présent, les regards aussi.

Les cours passèrent.
Midoriya lui adressa la parole à l'heure du déjeuner. Il refusa, il ne voulait pas que son ami d'enfance soit associé avec lui.
Cependant il avait esquissait un sourire, le premier depuis longtemps, quand il vu la petite note que Izuku avait glissé sous son cahier: "ça va aller".

Il croisa le regard de Kirishima alors que tous le monde quitté la classe.
Les yeux de son ami avait tellement changé à son égard que son coeur tomba dans son estomac.
Toute la classe disparus alors qu'il resta seul dans la classe, avec son professeur.

Il ne se sentait pas bien.
Tout était lourd. Il ne savait pas si il pourrait survivre à l'exercice de cet après-midi.
Le jeune explosif ne voulait pas y aller et sa cage thoracique se faisait de plus en plus petite.
Il racla sa chaise et se leva. D'un pas incertains il arriva au bureau d'Aizawa.

-Professeur, dit il pour faire notifier sa présence à son professeur.

Le dit professeur ouvra les yeux. La classe avait elle repris?
Il vérifia par lui même en ballaillant la salle d'un regard fatigué avant de tomber sur le visage pale de son étudiant. Aizawa se redressa dans son siège et s'extirpa de son duvet. Quelques éttirements plus tard, il regard Katsuki qui n'avait toujours pas bougé.

-T'es pas en train de manger avec tes camarades? demanda t'il d'une voix enrouée par le sommeil.

Une boule se forma dans la gorge de l'explosif.

-Non, professeur.

-Je vois, qu'est ce que tu veux gamin?

Les secondes passèrent et Bakugo était toujours incapable de parler.
Aizawa nota le comportement inhabituelle de son étudiant de nature franche et bruillante.

-Alors? demanda de nouveau le professeur.

Le blond pris trois grandes inspirations et s'exprima la voix tremblante comme sûr le point d'éclater en sanglot.

-Je voulais savoir si vous pouviez me dispenser pour cet après midi.

Ne voyant pas de réponse de la part de son professeur, ses mains devinrent de plus en plus moîtes.
Aizawa scruttait son élève, reconnaissant de plus en plus les signes du début d'une crise de panique.

-Ça serait exceptionnel, commença à justifier le blond totalement . Je me sens pas trop bien en ce moment et...

-Calme toi, coupa le professeur principale.

Le blond ne repondu pas et pris une autre inspiration. Il craquais totalement. Il avait envie de se baffer, encore, encore et encore.
Aizawa se leva et entoura un bras autour de ses épaules.

-On va allait faire un tour, okay?

Bakugo hocha la tête.
Il se sentait pathétique.
Il était pathétique.

Après avoir parcouru le parc pendant une bonne vingtaine de minutes en posant des questions pour distraire le jeune homme. Son professeur nota une amélioration dans la respiration de son élève. Il le raccompagna à son dortoir alors que les cours allait reprendre.

-Si tu as besoin de parler n'oublis pas que il y a des adultes pour t'écouter, suggéra Aizawa. En attendant, va te reposer on dirait que t'as pas dormi depuis une semaine. Si tu veux devenir un héros faut que tu te reposes pour sauver les autres.

Le jeune blond hocha la tête.
Il ne savait plus s'il voulait être un héros.
Son professeur partis, le laissant rejoindre sa chambre.
Il s'alongea encore en uniforme et s'endormi.
Hélios peiné par la douleur du jeune homme avait réussi à lui accorder au moins le sommeil auprès de Hypnos. Laissant donc Morphée lui accordé des rêves bien plus beau que sa triste réalité.

BrillantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant