Je marchais dans le cimetière depuis un quart d'heure, et ne distinguais plus rien dans la pénombre, le brouillard me brouiller la vue et la fin commençais à se sentir.
Doucement je m'avançais dans la brume, l'atmosphère était sinistre et les branches au sol craquaient sur chacun de mes pas.
J'avais faim, j'étais congelés, glacés, frigorifiés. Soudain le blizzard se dissipa et je me retrouvais dans une forêt étrange. Elle était sombre et terrifiante, l'air était froid et humide, le chemin boueux et les arbres à peine distinguable.
Cette forêt délabré emplissait mon cœur d'effroi et de désespoir.
Ma frayeur augmenta quand j'aperçus au loin des silhouettes vêtus de noir, s'avançaient ver moi éclairé par un faible halo de lumière.
Mon cœur faillit éclater tellement il battait à tout rompre. Le vent rabattit la capuche de l'une d'entre elles, je réprimais un frisson. La créature avait les yeux rouges sang exorbitant, des oreilles pointus, et une touffe de cheveux noirs comme la nuit.
Sans réfléchir, je détalais les marches du cimetière m'enfonçant dans l'obscurité et me dépêchais de me cacher derrière une tombe renversés avant que ces étranges créatures ne me voient.
Soudain, l'air devint beaucoup plus froid, plus âpre. J'essayais en vain de me réchauffer avec mes maigres bras, mais rien n'y faisait, ma peau semblait se craqueler sous le froid aspirant cet aigreur démesuré. De la buée s'échappait de ma bouche et mes oreilles se mirent à siffler distinctement.
Une subite fatigue manqua de m'achever ,ma vue se troublais et ma respiration se fit plus haletante,mon sang se glaça. Une faible pression sur le haut de mon crâne pulvérisa mes hormones, je m'effondrais alors sur le sol glacés. La dernière chose que je vis fut l'ombre d'une silhouette accroupi près de moi. Puis tout devint noir.