I

60 2 2
                                    

 Après quelques temps à Paris l'esprit se fait aux bizarreries. Quand elle surprend, la mocheté vous prend aux tripes. Alors petit à petit on apprend l’indifférence ou plutôt peut-être on entre dans cet état épuisant de méfiance quasi-permanente. C'est sûrement comme sa que j'en suis arrivée à pensée que le type assis là, en face, était entrain de se tripoter. Pour ma défense, se foulard de soie pendait jusqu'à son entre jambe, ses mains était planqués derrière. (Pour un tableau de pervers s'était possible.) Il devait avoir soixante-dix ans . J'men souviens parce que j'ai pensée : « tient un vieux ! » J'crois que je ne l'ai regardée qu'après avoir soulevé le mystère qui flotté autour de son entre jambe. Sans doute un des effets secondaire de l'ennuie sans borne qui caractérise l'état de transit drapé dans sa pudeur ordinaire ou nul n'a de visage. J'ai trouvé qu'il avait une tête sympathique avec ses enchevêtrements de rides qui me font toujours me demandée lesquels se sont imprimés les premières. Ses vêtements étaient propres et plutôt de bon goût. Puis se foulard de soie, bleu marine avec des motifs. Comme sa, il avait l'air d'un vieux tout se qu'il y a de plus respectable. Mais bon sang je me trompait pas il y avait bien de l'activité derrière le bas du foulard ! Puis sinon, pourquoi planqué ses mains, je vous le demande !

Derrière un foulard de soieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant