Les pensés de celle qui ne faisait jamais les bons choix

Je suis perdue

Je sais pas, j'en sais rien, j'ai l'impression de tout le temps faire n'importe quoi. Je crois que je fais tout le temps tout partir en vrille. Je crois que je suis un échec a moi toute seule. J'en ai marre de tout le temps me sentir seule, j'aimerai bien qu'un jour on me dise «T'en fais pas, je suis comme toi, un jour tout s'arrangera, viens dans mes bras.»
J'aimerai qu'il vienne s'asseoir à coter de moi, me secouer fort, en me criant de me réveiller. J'aimerai qu'il comprenne que c'est le seul qui peut faire de monde, quelque chose de meilleur. Parce qu'au fond, je ne cesserai jamais de le porter dans mon cœur. Parce que même briser, il bat encore. Parce que même si je l'ai détesté, haïs, je l'ai aimé. C'était pas un truc tout con, tu sais, comme une amourette d'adolescence, un truc bête, naïf, sans aucun sens. Non. Je l'ai aimé comme jamais je ne l'ai fais auparavant. Le perdre a été la chose la plus dure de toute ma vie. J'en ai chié... Putain c'que j'en ai chié.
Mais maintenant, qu'est ce que ça vaut? Une épreuve difficile, est une épreuve difficile. Mais on vit. On se relève et on continue de marcher, même s'il faut ramper à plat ventre dans des chemins boueux, même si on se casse une jambe, deux côtes et un bras. Même si on finit pleins de bleues. On vit. Notre cœur bat encore, notre cerveau fonctionne.