《A te regarder on croirait que t'as débarqué hier, 𝑚𝑎𝑟𝑚𝑜𝑛𝑛𝑎 𝐿𝑖𝑣𝑎𝑖.
- Le mois dernier pour être exact, 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔𝑒𝑎𝑖𝑠-𝑗𝑒 𝑒𝑛 𝑟𝑖𝑔𝑜𝑙𝑎𝑛𝑡.》
Ça ne fit pas rire Livai qui continua à me dévisager.
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(T/p) (...
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Ce matin c'est à cause de rayons de soleil sur mon visage que je fus réveillé. Je me retournais dans mon lit et vins recouvrir ma tête de ma couverture.
《Je sais que se laisser aller à la paresse est tentant, mais les entraînements des nouvelles recrus commence ce matin et tu vas finir par être en retard.》
Mon corps se figea. Il y avait un homme. Il y avait un homme dans ma chambre et je n'avais pas la moindre idée de ce dont il me parlait.
Est-ce que j'avais été vendue? Ma mère avait t-elle fini par écouter mon oncle et m'avait mis en internat? Terrifié à l'idée d'avoir été déplacé dans mon sommeil pour être emmené dans un endroit inconnu, je me retournais le plus discrètement possible pour me placer face à la voix. J'abaissais alors la couverture pour me permettre de voir.
Et là ce fut le drame.
Je bondis hors du lit et courus à la fenêtre la plus proche. A l'extérieur il y avait des arbres. Des arbres, des centaines de maisons accolées les unes aux autres et surtout il y avait un immense mur qui m'empêchait de voir l'horizon.
《Putain de merde, lâchais-je en me laissais tomber devant la fenêtre.》
J'étais toujours dans l'attaque des titans... Je n'ai pas réussi à retourner dans ma réalité.
En me faisant cette réflexion, mon cœur se mit à battre à toute allure dans ma poitrine. Mon retour ne c'était pas effectué...
J'ignorai comment c'était possible mais pourtant ça m'était arrivé.
D'ailleurs si j'étais toujours dans l'attaque des titans la personne derrière moi était la dernière personne avec qui je m'étais endormie...
Lentement je vins regarder par-dessus mon épaule. Erwin avait cessé d'écrire depuis un moment pour me fixer l'air inquiet. Je le quittai du regard pour venir poser ma tête contre la pierre froide.
J'ai merdé.
Hier j'avais agi comme si je vivais mes derniers ici et allais pourvoir revenir dans la réalité dans le plus grand des calmes. Sauf que surprise, me voilà encore ici.
Au vu de ma situation deux choix s'offraient à moi. Je pouvais soit revenir me coucher dans ce qui devait être le lit d'Erwin comme si de rien était et espéré me réveiller au 21ème siècle. Ou alors faire comme si de rien était et partir de son bureau...
Je choisis la deuxième option.
Je me relevais, remis un peu d'ordre dans mes vêtements, vins m'incliner devant lui et sortis de son bureau.
