Petite Etincelle/TRANSFORMERS PRIME

CHAPITRE 9

CHAPITRE 9

{==Base souterraine de Iacon, salle de réunion==}

POV Normal

«Optimus, les Decepticons ont disparu des radars. Ils sont partis vers le Nord mais je crains qu'ils ne tardent pas à revenir pour une seconde vague.» Expliqua hâtivement un Autobot portant la désignation d''Air Raid à Optimus ainsi qu'à plusieurs autres robots présents dans la pièce.

Une réunion d'urgence avait été établie après le massacre de Trypican deux cycles solaires auparavant. Les membres qui faisaient partie du conseil en cas de crise étaient tous réunis autour d'une longue table en métal sous un magnifique lustre de cristaux d'energon, prêts à débattre sur les prochaines étapes de la guerre qui sévissait dans le monde. Au bout de cette table se dressait l'imposant Optimus Prime qui écoutait attentivement chaque parole des membres constituant ce conseil très spécial. Son regard bienveillant s'était posé sur Air Raid, celui qui venait de s'exprimer après qu'un autre bot ait lancé le sujet épineux de l'attaque surprise des Decepticons.

C'était un robot assez impressionnant, autant que par sa taille que par son savoir sur les stratégies militaire. Il était de couleur blanche avec les extrémités de ses pièces de métal peintes en rouge, contrastant merveilleusement bien avec la couleur bleue lumineuse de ses optiques. Très grand, la pointe de son cyberjet touchait presque le plafond tandis que les bouts de ses grandes ailes griffaient le sol de la base à chaque fois qu'il faisait un mouvement. Un Autobot faisant partie d'une assez grande fratrie portant l'appellation d'Aerialbots, d'immenses bots pouvant se combiner pour faire un seul et unique robot destructeur qui se nommait Superion. De puissants et fidèles guerriers commandés par leur chef Silverbolt, toujours prêt à faire des sacrifices pour la bonne cause. En d'autres termes, les Aerialbots imposaient le respect de tous les habitants et plus particulièrement du grand Prime qui voyait en eux un atout indispensable pour faire pencher la balance en leur faveur.

«Ils ne disparaissent jamais bien longtemps. Nous devons rester vigilant et surveiller nos radars. Au moindre signe suspect, nous sommes dans l'obligation de réagir au plus vite. D'autres cités peuvent être leur cible.» Rétorqua Optimus après un petit temps de réflexion.

«Parlons peu, parlons bien. Maintenant que nous avons perdu notre Métropole, que faisons-nous ?» Soupira Perceptor, deux doigts frottant ses optiques avec lassitude. Un officier scientifique doté d'une très grande intelligence d'une armure teintée de rouge qui faisait moult recherches pour améliorer la vie des Autobots au quotidien. L'avis de ce robot était essentiel dans ce conseil.

Avant qu'Optimus ne puisse répondre à cette question pertinente, un autre membre se racla le vocaliser pour avoir toute l'attention de la salle sur lui. Ce dernier était presque intégralement vert avec quelques petites parties de son corps peintes en jaune, un crochet argenté intégré à son bras droit luisant à la lumière du lustre. Il portait sur ses avant-bras une paire d'hélices meurtrières et tranchantes comme des lames, ainsi que deux rangées de fusées noires et blanches dans son dos prêtes à l'emploi. De nature optimiste, il étudiait cependant Optimus en bout de table avec une certaine touche d'inquiétude avant de se tourner vers un autre bot rouge et noir assis en face de lui, les mains à plat autour d'un datapad ouvert. Ce datapad montrait des clichés aériens prit par les Aerialbots lors de l'attaque de Trypican où l'on pouvait facilement identifier trois Decepticons Seekers malheureusement bien connus par les troupes.

«Inferno, y a-t-il des survivants de l'ancienne base de Trypican ?» Lui demanda l'Autobot vert et jaune d'un froncement de crêtes optiques lorsque le sauveteur en question secoua négativement la tête.

«Malheureusement non, Springer. Blaster, Prowl, Kup, First Aid, Blades ainsi que tous les rescapés sont déconnectés. Il n'y a plus aucune trace d'eux ...» Regretta tristement Inferno qui souffla de défaite via ses ventilations. Connaissant bien son ami Springer et son tempérament, il devait admettre que de voir son expression sombre et sérieuse en ce début de réunion le rendait particulièrement anxieux, n'ayant pas l'habitude de le voir aussi taciturne.