Porco Galliard

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𝗨𝗡 𝗕𝗥𝗜𝗡 𝗗𝗘 𝗣𝗢𝗘𝗦𝗜𝗘 𝗘𝗡 𝗜𝗧𝗔𝗟𝗜𝗘 

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𝗨𝗡 𝗕𝗥𝗜𝗡 𝗗𝗘 𝗣𝗢𝗘𝗦𝗜𝗘 𝗘𝗡 𝗜𝗧𝗔𝗟𝗜𝗘 

𝗳𝗲𝗺𝗮𝗹𝗲 𝗿𝗲𝗮𝗱𝗲𝗿 

𝗨𝗔 𝗺𝗼𝗱𝗲𝗿𝗻

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La musique souvent me prend comme une mer !

Vers ma pâle étoile,

Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,

Je mets à la voile ;

Il était tard en cette journée d'été dans un petit village au nord de l'Italie. L'asre lumineux, qui caractérise le jour, commençait à tirer sa révérence, laissant le ciel offrir des couleurs chaudes, des couleurs lumineuses, des couleurs vibrantes. L'astre de la Nuit était présent, accompagné de ses petites demoiselles les étoiles, pour accompagner ce village dans cette nuit chaude, lumineuse et vibrante.

Les nombreux adolescents, jeunes adultes du village et des alentours de trouvaient sur la grande place principale, typique de l'Italie du Nord. Les plus jeunes et les plus vieux assistaient à la fête depuis les fenêtres des petits immeubles coloré, entourant la place.

Une ambiance sereine, douce, enjouée, planait au milieu de ces corps ivres de bonheur, rendant le spectacle plus agréable à regarder, à vivre. On dansait, rigolait, avec des amis, des inconnus, des voisins. Peu importe. Mais on s'amusait dans ce village.

Tu étais là, toi aussi. Dans ta belle robe blanche en dentelle, laissant ton dos, tes jambes, tes bras se libérer. Des amis t'avaient invité à les rejoindre à cette fête et tu avais accepté avec beaucoup de plaisir. Et maintenant tu étais là, à te faire emporter par la mer de la foule, à laisser ton corps bouger au gré de la musique, insouciante.

La poitrine en avant et les poumons gonflés

Comme de la toile

J'escalade le dos des flots amoncelés

Que la nuit me voile ;

Tu ne savais pas depuis combien de temps tu te trémoussais en compagnie de ces gens si heureux. Mais cela t'était égal. Tu ne voulais que danser, te laisser aller, vivre. Tu respirait, à plein poumon, l'air enivrant de cette nuit chaude. Ta belle robe valsait au gré de tes mouvements, laissant des parcelles de ta peau délicate être vu de tous. Et à chacune de tes respirations, tu te sentais entrer en transe, laissant ton corps décider pour toi de chacun de tes mouvements.

Tes jambes t'amenèrent à lui, ce bel homme aux cheveux d'or tirés en arrière, à la peau bronzée dû au soleil de l'été, au yeux d'un marron si envoûtant. Lui aussi semblait être dans un état second, vous rapprochant de ce fait comme deux aimants. La musique était ancrée en vous, coulant dans vos veines, rendant vos gestes à ne faire plus qu'un.

Ses grandes mains sur tes hanches, ta poitrine contre ses pectoraux, tes bras sur ses épaules donnaient lieu à la naissance d'un sentiment nouveau. Un sentiment chaud dans ta cage thoracique, à la fois doux et violent. Lorsque tes yeux rencontrèrent les siens, une vague de chaleur te plongea au plus profond de ce sentiment nouveau, où tu ne pouvais plus que te noyer dedans.

Je sens vibrer en moi toutes les passions

D'un vaisseau qui souffre ;

Le bon vent, la tempête et ses convulsions

La musique et les cris de la fête, qui résonnaient dans tes oreilles, n'était plus que murmure. Tes yeux étaient restés dans les siens, t'empêchant de voir quoi que ce soit d'autre. Lorsque tu sentit ses mains te caresser tes hanches doucement, tu te laissa tomber dans ses caresses sensuelles, en baladant à sa surface de sa peau le haut de sa nuque.

Vos yeux ne s'étaient jamais quittés. Ils restaient toujours l'un plongé dans l'autre, à la recherche d'une quelconque chose qui leur permettrait de ne faire plus qu'un. C'est à ce but là, que ton corps eut un mouvement, provenant du plus profond de ton âme, pour tendre tes lèvres à cet homme. Ses lèvres se posèrent sur les tiennes dans un mouvement si tendre, t'obligeant à fermer tes yeux et à rompre ce contact visuel. Une de ses mains se glissa sur ton bas dos, te rapprochant encore plus de lui.

Il faisait tout ce qui était possible pour que vous ne fassiez plus qu'un.

Ses lèvres se mirent à onduler contre les tiennes, dans un mouvement digne de la mer au lever du jour, te donnant une impression de fraîcheur inimaginable. Pourtant, la chaleur te regagna lorsqu'il te mordis la lèvre inférieure. Alors que le village se livrait corps et âme à danser au gré de la musique, vos muscles buccaux s'adonnaient à une valse au rythme de vos pulsions les plus profondes, créant une tension palpable entre vous deux.

Vos mains respectives se promenaient, découvrant chacune des parcelles de vos corps pour la première fois. Ses robustes mains te prirent par l'arrière de tes cuisses, te portant contre lui, sans jamais rompre votre danse effrénée de vos deux cavités buccales.

Il menait la danse.

Son corps t'amena à l'écart de la foule, pour que vous puissiez profiter pleinement de cette luxure charnelle tant voulu. Ton plaisir ne put qu'être satisfait face à ce torrent chaud de caresse, face à cette cascade de baisers, face à ce déluge de gémissements rauques.

La lune, accompagnée de ses éternels servantes les étoiles, assista à la naissance d'un sentiment nouveau, un sentiment très profond et puissant qu'aucun d'entre vous n'avait connu auparavant.

Sur l'immense gouffre

Me bercent. D'autres fois, calme plat, grand miroir

De mon désespoir !

Un sentiment que les mortels appellent l'Amour.

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 poème de Baudelaire La musique.

damn, Tu es magnifique, toi qui lis ceci !


𝐑𝐄𝐂𝐔𝐄𝐈𝐋 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐄 & 𝐌𝐀𝐍𝐆𝐀 ✔️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant