Livaï Ackerman

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𝗟𝗔 𝗠𝗔𝗟𝗔𝗗𝗜𝗘 

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𝗟𝗔 𝗠𝗔𝗟𝗔𝗗𝗜𝗘 

𝗳𝗲𝗺𝗮𝗹𝗲 𝗿𝗲𝗮𝗱𝗲𝗿

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La lune était au plus haut en cette nuit d'été, accompagnée par le bruit des grillons et du claquement des enseignes en bois des commerces, bercé par la légère brise d'été. Aucune âme ne vivait dans les rues de la petite ville endormie, dû à l'heure tardive, faisant planer une agréable atmosphère de sérénité dans chacune des petites rues.

Pourtant, une seule âme ne respectait pas ceci et s'aventurait dans ce dédale de maisons et bâtiments, dans une course effrénée avec un sac dans sa main et une capuche sur sa tête. Peut-être que cette âme savait que ses mouvements étaient de trop dans ce calme et cherchait à se cacher à travers ce si petit et fin morceau de tissu.

Une fois arrivé devant un imposant bâtiment, vêtu d'un drapeau représentant les ailes de la liberté, sa main libre agrippa la capuche avant de la laisser tomber, montrant grâce aux rayons pâle de l'astre de la nuit, son visage pâle, ses cheveux noir et fins, son nez allongé, ses yeux bleu métallique si froid mais si profond.

Il entra dans cet édifice, toujours avec ce petit sac. Dans la pièce principale, quelques recrues se trouvaient avec des cartes en main, éclairées à l'aide de quelques lampes à gaz. Seul le crépitement du feu et le bruissement des cartes de faisait entendre dans cette si grande pièce. Ces soldats saluèrent leur chef, lorsque celui-ci entra dans l'immeuble, d'un signe de main avant de se reconcentrer sur leur partie.

Il se dirigea vers l'étage à l'aide de ses jambes, faisant résonner le bruit de ses pas contre le sol en bois. Une fois arrivé, il continua sa marche dans ce couloir sombre et dénué de personnes en direction d'une porte : celle de l'infirmerie.

Il posa sa main frêle sur la poignée et soupira doucement avant d'actionner le mécanisme. Ses yeux bleu regardaient la silhouette d'une femme, endormi sur un lit blanc, avant de complètement rentrée dans cette salle. Il prit soin de refermer la porte avec beaucoup de délicatesse, que peu aurait cru qu'il n'en était capable.

Il s'avança doucement vers ce lit occupé, posa le petit sac rempli de médecine et prit une chaise pour se mettre en face de cette femme. La lampe à gaz allumée à côté d'elle faisait plus de bruit que la respiration de la jeune fille, laissant s'inquiéter sur son état de santé.

L'homme aux cheveux de jais l'observa avec beaucoup d'attention et d'intérêt. Chaque détail passé sous ses yeux métalliques, que cela soit un cil, une mèche de cheveux rebelle, ses lèvres coloré, un petit bouton sur sa peau.

Il soupira une nouvelle fois avant de fermer les yeux quelques minutes. Il était fatigué, c'était sûr, mais il était surtout inquiet pour cet être en face de lui. Lorsqu'il ouvrit ses yeux cernés, il alla chercher sur une table de trouvant pas loin de lui des feuilles de papier blanche, une plume et de l'encre. Il avança sa chaise pour être près de la lampe à gaz avant d'écrire :

Chère étoile à mes yeux,

Connais-tu cette maxime : « le temps, qui fortifie les amitiés, affaiblit l'amour. » C'est un auteur avec un nom de fromage qui a écrit ceci. Lorsque je t'ai vu pour la première fois, j'ai compris le sens de ses mots. J'aimerais pouvoir te dire à quel point je t'aime, chaque jour je me réveille tellement reconnaissant de t'avoir à mes côtés. Mon petit ange, j'aurais aimé avoir le courage de t'expliquer à quel point j'ai de la chance de t'avoir rencontré. Qui aurait cru qu'un idiot comme moi finirait avec une perle aussi précieuse comme toi. Je souhaite tellement qu' un jour je puisse te raconter tout ceci, en face à face. Je sais maintenant que je ne peux pas mais je t'aime plus que tu ne le penses.

Repose toi, s'il te plaît.
Livaï Ackerman.

Il posa de ses doigts fins la lettre destinée à la femme à côté de lui, carressa sa douce peau au niveau de sa joue et lui embrassa son front chaud avec beaucoup de délicatesse et d'amour. Un sourire s'esquisse légèrement sur le visage de la femme, montrant que son subconscient sentait sa présence rassurante.

Alors qu'il allait s'asseoir à nouveau, les cris venant du rez-de-chaussée du bâtiment, appartement à un certain Eren Jaeger et à un Jean Kirstein se faisaient entendre depuis l'infirmerie. Livaï soupira une nouvelle fois en se massant les tempes, fatigué par le comportement puériles de ces deux adolescents.

Il se dirigea, à pas feutré, vers la sortie de cette pièce calme et descendit les marches deux à deux. Lorsque les deux adolescents virent le caporal-chef, ils s'arrêtèrent d'un coup leur dispute, de peur de se faire punir. Malheureusement, le regard glacial de cet homme leurs firent comprendre le contraire. Les coups pouvaient se faire entendre depuis l'infirmerie.

Finalement, il retourna auprès de la jeune femme avec toujours de délicatesse. Il s'assit de nouveau en face d'elle pour pouvoir la contempler. Le caporal-chef resta assis sur cette chaise jusqu'au lever du jour, à observer cette frêle silhouette endormie. Il aurait voulu rester, s'allongeait auprès d'elle, mais il devait partir. Lorsqu'il se leva, sa main frêle prit celle de la malade avant de poser ses douces lèvres chaudes dessus. Il la reposa avec toujours de délicatesse et partit, en lui jetant un dernier regard avant de fermer la porte derrière lui.

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Plutôt rapide, je vous l'accorde.

Mais je l'aime bien dans un sens !

Prenez soin de vous, gros BG <3

𝐑𝐄𝐂𝐔𝐄𝐈𝐋 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐄 & 𝐌𝐀𝐍𝐆𝐀 ✔️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant