𝐑𝐄𝐂𝐔𝐄𝐈𝐋,,,
𝐅𝐚𝐧𝐟𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 : Une fanfiction, ou fanfic, est un récit que certains fans écrivent pour prolonger, amender ou même totalement transformer un produit médiatique qu'ils affectionnent, qu'il s'agisse d'un roman, d'un manga, d...
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𝐔𝐍𝐄 𝐕𝐈𝐄 𝐄𝐍 𝐌𝐔𝐒𝐈𝐐𝐔𝐄 𝐟𝐞𝐦𝐚𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫 𝐔𝐀 𝐫𝐨𝐲𝐚𝐥𝐭𝐲
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Tes pas résonnaient dans les grands couloirs de marbres royaux de ce château imposant, qui t'a vu naître, qui t'a vu grandir, qui t'a vu devenir l'adolescente que tu es devenue. Ses pas, très peu audibles dans ces couloirs froids, se rapprochaient d'une pièce laissée à l'abandon depuis fort longtemps, où vieux meubles et vieilles tapisseries étaient entassés, condamnés à rester sous la poussière.
Ta main agrippa la poignée ronde d'or et activa le mécanisme de la porte. Comme à l'accoutumée, personne ne s'y trouvait, te permettant de t'échapper quelque temps de l'ambiance royale et des devoirs royaux qui t'oppressaient petit à petit depuis ta plus tendre enfance.
Tu refermas délicatement la porte, faisant attention à faire le moins de bruit possible qui indiquerait ton emplacement, et ruiner les chances d'être libre quelques instants. Une fois la grande porte fermée, plus aucun bruit ne pouvait être entendu de l'autre côté, où les serviteurs, les professeurs, les gardes, les hommes politiques s'acharnaient à rendre ce pays fort, créant un nouveau monde dans cette pièce. Un monde de paix. Ton monde.
La lumière naturelle du soleil était tamisée grâce aux grands rideaux dressés sur les imposantes fenêtres, créant une atmosphère chaleureuse, accentuant ton sentiment de paix. Malgré les rideaux, un filet de lumière dorée s'échouait sur un grand coffre au fond de la pièce. Tu te dirigeas vers celle-ci et l'ouvris, faisant grincer les vieilles pièces oxydées par le temps, et en sortis une guitare.
Tu t'assis sur un meuble pas loin et commenças à gratter quelques cordes, faisant voler les sons si doux de cet instrument. L'habitude reprise, tu te mis à jouer un morceau que tu avais appris, petite, par ta mère, la reine de sang royal de ce pays.
Une âme s'approcha dangereusement de ton monde, une épée rangée dans le dos et une armure sur ses épaules. Il savait exactement où tu étais car il ne faisait que t'observer. C'était son métier. Son rôle.
Il ouvrit à son tour la porte de la pièce et la referma avec autant de délicatesse et de discrétion. Ses yeux, d'un bleu électrique, t'observèrent un moment, avant de se rendre, à son tour, devant le coffre pour en sortir un étui blanc. Ses doigts agiles ouvrirent lentement le compartiment, en faisant le moins de gestes inutiles, et attrapèrent le petit instrument à cordes et son archet. D'un geste habile, il plaça son violon sur l'épaule, releva ses cheveux ébènes, et se mit à jouer la mélodie qu'il ne connaissait que trop bien, faisant partie de son enfance à lui aussi.
Les notes de vos instruments se complétèrent dans une harmonie émouvante mais réconfortante pour vous deux. Vos regards n'avaient pas besoin de se croiser pour comprendre le rythme à jouer.
