Prendre la fuite

126 12 6
                                    

~Lexa~

Je prends une grande inspiration et je rive mon regard vers la main de Clarke qui est serrée car elle avait peur.
Avec hésitation je finie par prendre sa main pour la serrer dans la mienne.
Elle dessert sa main comme étant soulager que je la prenne dans la mienne.
-Je vais aller voir ce que c'est, tu peux rester avec mon père?- Lui demandais-je.
Clarke me fait un simple signe de la tête pour répondre.
Je lui lâche donc la main avec douceur puis je file rapidement dans les escaliers pour les descendre mais sans faire un bruit.
Je regarde autour de moi, le bruit que la blonde et moi-même avions entendu ne s'arrête pas malgré que je suis descendue, je tends l'oreille, ce bruit venant de la cuisine, je me brandis d'un bout de verre qui était au sol pour l'utiliser comme arme.
Je m'introduis dans la cuisine et j'aperçois mon chien en train de fouiner la poubelle.
Je soupire de soulagement et j'appelle Clarke pour lui dire qu'elle pouvait descendre.
Je vois la blonde descendre toujours avec cette crainte dans les yeux, je sourie à son arrivée vers moi en l'attrapant par la taille ce qui me fait sentir des frissons de sa part.
-Ce n'était que mon chien, il s'appelle Lucky.- Disais-je contente de le voir.
Lucky saute rapidement dans les bras de la blonde venant lui lécher la joue.
Je regarde Clarke le caresser avec un sourire.
-Ton père est réveillé Lexa, il m'a demandé qui j'étais et...- A commencé à me dire Clarke.
C'est avec rapidité que je monte les escaliers suivie de la blonde et de mon chien.
J'entre rapidement dans la chambre et je vois mon père avec un sourire et les yeux ouvert.
-Papa !- Hurlais-je heureuse de le voir en vie malgré sa faiblesse.
-Lexouille.- M'appelle mon père.
J'entends Clarke pouffer de rire derrière moi au moment où mon père me surnomme avec ce surnom que ma mère me donnait.
Je lève les yeux au ciel en soupirant.
-Dis donc ma chérie, tu ne m'avais pas dis que tu avais une nouvelle petite amie.- Annonce-t-il naturellement.
Je jette un œil sur la blonde qui est devenue rouge à l'annonce de mon père ce qui me fait rire.
-Non papa, Clarke est une amie, ma seule amie et la première amie que j'ai, c'est aussi ma coéquipière et...- Disais-je sans terminer ma phrase car en y réfléchissant Clarke est une fille formidable et en la comparant à Costia, la blonde est bien mieux que mon ex, elle me porte de l'intention, elle est douce avec moi, elle est un ange tandis que Costia était plutôt froide, elle pensait qu'à elle, elle était la prioritaire et moi je passais après elle.
Je soupire en y réfléchissant.

-Elle pourrait être ma petite amie mais Clarke aime les garçons je crois et Costia et moi c'est finie, tu avais raison papa, elle n'était pas faite pour moi à part me donner de la mauvaise fréquentation c'était la seule chose qu'elle faisait.- Terminais-je.
Je vois Clarke se tourner pour ne pas que je la regarde ce qui me fait rire.
-Je suis sûr que Clarke est une fille bien, elle est bien mieux que Costia, je te l'avais cette fille est une égoïste.- Dit il.
Je sourie à mon père et je le regarde en détails en apercevant une morsure à sa cheville qui allait juste le haut de son mollet.
Mon cœur rate un battement, je reprends ma respiration comme je peux et je contacte de sourire à mon père.
Je m'apprête à sortir de la chambre en poussant Clarke vers la sortie avant de me figer et d'avoir des frissons dans le dos.
-Où est Alice, elle ne savait pas être avec toi? Et pourquoi on est dans le noir? Pourquoi les fenêtres sont bloquées avec du bois?- Demande mon père.
Je prends de nouveau ma respiration avant de lui faire face.
-Papa, écoutes, cela va être compliqué de faire face à cette réalité sur le monde d'aujourd'hui mais actuellement nous sommes en épidémie, des morts vivants vives parmis nous et ils sont en train de détruire la race humaine, nous sommes en mode survie à partir de maintenant, chaque seconde de notre existence est en jeu.
Les morts vivants nous tuent, soit les morsures tuent soit elles nous transforment, papa je suis navrée de te le dire mais tu risques soit de mourir ou devenir comme eux.- Disais-je à mon père avec les larmes aux yeux.
Je le vois sourire puis il se met à rire.
-Ah la la, ma fille, tu es identique à ta mère, tu lui ressembles tellement, tu as un sale caractère, tu es rebelle mais intelligente et qu'est-ce que tu peux être imaginative, tu pourrais devenir romancière, imagines "Lexa Woods, romancière des livres dramatiques", tu en gagnerais des millions rien qu'avec ce que tu m'as raconté, c'était le rêve de ta mère de pouvoir écrire et je vois que tu as la même passion qu'elle et qu'en plus tu as ça dans le sang, je suis tellement fière de toi ma chérie.- Dit mon père avec les yeux brillants.
Il est vrai que mon père a raison, ma passion pour inventer et écrire des histoires m'inspirent depuis toujours mais actuellement je disais la vérité, ce n'était pas une histoire et comment faire pour lui montrer que tout ça était vrai?
Je regarde Clarke désespérément en soupirant.

Us Against The WorldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant