la Loi du Pardon (Jake is it love tome 2)

Retour aux sources

plus d'un mois sans Jake, outch ! Mon stage est très prenant et me pompe pas mal d'énergie  >_<

Je vous préviens, ce chapitre est assez triste mais le suivant (que je suis en train d'écrire) sera très romantique et peut-être même un peu hot... 

Rappel présent : Jake et Thalia retournent en Amérique infiltrer le réseau mafieux détenant leur fille Anya.

Rappel passé (les derniers jours de Jake à l'armée ) : le commandant a chargé Jake de libérer un prisonnier politique. Le jeune homme s'introduit donc avec plusieurs hommes (dont le jeune Alan qui considère Jake comme un héro) dans la base militaire ennemis et réussit à trouver le cachot des prisonniers. Il tombe sur une femme et est séduit par sa beauté, du coup, il ne la tue pas mais la ligote. Mais l'alarme retentit : les soldats ont trouvé les gardes que Jake a assommé, et vont à présent fouiller la base à sa recherche, alors que Jake n'a pas encore trouvé le prisonnier qu'il était sensé libérer...

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Kandahar, Afghanistan, 2008

Autour de moi, j'entends les soldats afghans se réorganiser et crier des ordres. Je n'ai pas besoin de connaître leur langue pour savoir qu'ils ont découvert les gardes assommés et qu'il soit présent à la recherche des intrus à l'origine de cette agression, c'est-à-dire mes hommes et moi...

Je tente d'ignorer les battements sourds de mon cœur pulsant contre mes tempes afin de tenter d'analyser froidement la situation. Je sais que je dispose d'environ 5 minutes pour sortir du sous-sol avant que les soldats afghans n'investissent les lieux. C'est tout juste ce qui me faut pour repérer et libérer le prisonnier que je suis venu chercher.

Je passe devant chaque porte de cachot, inspectant leurs occupants. Merde, aucun des prisonniers ne correspond à la photo que j'ai en ma possession... Ce type a été capturé il y a des mois, il a largement eu le temps d'être transféré depuis. Le commandant avait raison, il s'agit bel et bien d'une mission suicide.

Je vais mourir dans cette putain de base militaire, merde ! Furieux, je frappe du poings le battant de la dernière porte avec rage.

Étrange... J'entends du mouvement se profiler de l'autre côté ! Mon sang ne fait qu'un tour dans mes veines. La dernière porte, se pourrait-il que...

J'inspecte l'ouverture donnant sur la cellule... et constate avec déception que le prisonnier en question n'a rien à voir avec le type de la photo ! L'homme que je recherche est petit, maigre et blond, à l'inverse de ce type qui se tient assis au milieu de sa cellule, à me dévisager avec curiosité, grand, trapu et brun. Une grosse barbe mange une bonne partie de son visage et son épaisse chevelure n'a pas connu la brosse depuis un bon moment. Je soupire, me prenant la tête entre mes mains.

Merde, j'aurais fait tout ça en vain ? J'aurais souffert 5 années de servitude à l'armée en silence, tout ça pour crever en plein désert arabe ?

— Vous avez une photo... Vous recherchez quelqu'un ?

Je rouvre les yeux sur le type de la cellule. Ce dernier m'observe avec intérêt :

— Je suis là depuis près de 10 mois... et je parle couramment l'afghan. Les gardes chiourmes discutent librement devant les prisonniers parce qu'ils sont persuadés qu'aucun américain ne parle leur langue. Pour la faire courte, je peux vous aider à retrouver votre gars !

Je soupire. Ce type serait prêt à inventer n'importe quoi pour obtenir quelque chose de moi. Il veut sans doute que je le fasse sortir. Je le sais très bien, pourtant... force est de constater que je n'ai pas de meilleur plan que de l'écouter.