Chapitre 5

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Je reste bouche bée, les larmes coulent une à une de mes yeux. Il me regarde tout les deux avec attention. Que devrai-je faire ? Je ferme la bouche et je sors sur le balcon. Confuse, je ne sais pas comment réagir face à ça. Je sens le vent dans mes cheveux, l’air frais sur ma peau me fait un bien fou. Je ferme les yeux pour écouter les bruits de la nature autour de moi. Je remarque que, je suis dans une petite ville et je me trouve dans la maison dominante. Je commence à sombrer dans mes pensées les larmes coulent toutes seules sur mes joues rougies.

Je suis surement encore en train de rêver, il faut que je me réveille. Réveille-toi ! Réveille-toi ! Je me pince le bras peut-être que sa marchera et que je me réveillerai. Aïe ! Non je suis bien dans la réalité je ne rêve plus.  Je rentre dans la maison. Mon grand-père et l’homme qui l’accompagne, celui qui m’a embrassé, continuent de me regarder. Je baisse la tête, je suis tellement gêné d’avoir réagis de cette façon devant eux. Maintenant ils vont me prendre pour une gamine.

Je décide alors de retourné à l’intérieur pour m’excusé de mon comportement de gamine. J’essuie mes larmes et je m’engouffre dans cette immense chambre. « Je suis désolée. Ce sont les seules paroles que je réussi à balbutier.Je suis horriblement gêné, de plus mon cœur bat la chamade et je sens mes joues se réchauffer. Mon grand-père me prend dans ses bras, je suis un peu surprise mais je me laisse aller. J’ai encore envie de pleuré. Les larmes se remettent alors à couler toutes seules et mon cœur se serre. C’est tellement réconfortant.

- Ca va aller, ne t’inquiète pas je suis là. Dit-il doucement en me caressant la tête. Il m’embrasse sur le haut du crâne et resserre son étreinte. Je suis tellement heureux de te retrouver enfin ma petite fille. » « L’homme qui m’avait embrassé », n’a pas bougé, il nous a regardés avec un air gêné en se passant la main dans les cheveux. J’ai relevé la tête et mon grand-père m’a souris chaleureusement. Je me sens beaucoup mieux maintenant mais j’ai encore beaucoup de questions qui me taraudent.

Mon grand-père me demande de le suivre ce que je fais avec plaisir. Nous sortons de la chambre et je découvre un magnifique couloir ou il y a de nombreuses fenêtres donnant sur un jardin tellement grand. Je suis stupéfaite de l’immensité et de la beauté de ces lieus. Je suis admirative de la décoration un peu vieille mais chaleureuse de cette pièce.

Lorsque mon grand père ouvre la porte donnant sur le salon, je découvre une salle moderne et design. On voit un énorme contraste entre les deux. Dans le couloir, les tons étaient ocre avec quelques touches de rouge ou de marrons avec les pans de bois. Alors qu’ici les murs étaient blancs, ce qui rend le salon plus spacieux, les meubles présents sont tous noirs et les canapés sont en cuirs noirs face à un écran plat géant. 

Puis il m’a fait signe de m’asseoir. Je me suis exécutée et j’ai remarqué que «  l’homme qui m’a embrassé »nous suivait toujours. Nerveuse qu’il n’arrête pas de me regardé avec ses yeux couleurs noisettes qui me transperce depuis que je me suis réveillé, je décide de prendre mon courage à deux main et lui demandé. Je me tourne vers lui et le regarde dans les yeux : « Qui êtes -vous ? » Ma voix cristalline a transpercé le silence qui régnait dans la pièce.

Soudain plusieurs pairs d’yeux se sont tournés vers moi et nous ont regardé. Avais-je dis quelque chose de mal ? Mon grand-père me regarde avec incompréhension et les autres me regardent comme si j’étais un monstre. Ah oui c’est vrai, que je suis un vampire et eux des loups, d’après ce que j’avais pu lire dans les livres, il y avait une guerre entre eux mais qui c’était apaisé au fil des années.  Je ne comprends quand même pas pourquoi il me regarde tous aussi méchamment.

Je ne bouge plus et je baisse la tête en signe de soumission, je ne suis pas chez moi et je n’ai rien à faire ici, ces personnes qui me regardent me l’ont bien fait comprendre. A quoi je m’attendais ? Je suis un vampire et pour eux je suis un monstre buveur de sang. Je relève légèrement la tête et regarde un des hommes qui me lance des éclairs : « Cette poufiasse de vampire n’a rien à faire ici, j’aurai du la tué cette nuit ! » C’était quoi ça ? Je crois que j’ai entendu ses pensées… Comment c’est possible ?

L'iris rougeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant