Umbrella academy (Vivre ou mourir) TOME 2 (PAUSE)

Chapitre 1 : Dallas, 1963

Flash-Back :

J'ai atterri violemment sur le sol, je me lève vite, puis, je touche mon nez, je saigne, je lève la tête et je regarde le portail se refermer petit-a-petit, je stresse, tremble, j'en oublie mon nez qui saigne, ce n'est pas possible, il va arriver, il ne m'a pas abandonné, il ne ferait jamais ça, ou est-ce une erreur, s'est-il perdu ? Lui est-il arrivé quelle chose ? Ne reviendra-t-il jamais ? Je ne le révérais jamais ? Serait-il m... Mor... Mort ? NON ! C'est impensable, aller Cinq, s'il te plaît... Ne me laisse pas... Je fixe le portail, il rétrécit, plus il se referme, plus mon cœur s'accélère, je transpire, puis soudainement, il se referme.

Emy : NON !

Je m'écroule à genoux sur le sol et pleure. Non, c'est impossible ! CINQ !

Emy : CINQ ! Pourquoi...

Mes larmes coulent à flot, je suis perdu, comment vais-je faire sans lui ? Je suis rien... Cinq tu ne peux pas faire ça, me faire ça... NON ! NON ! NON !

? : Madame ?

Je relève mon visage plein de larme, il me regarde horrifier, il s'approche, tendit que moi je recule, je me lève et par en courant dans la pénombre.

? : Attendez ! Mademoiselle !

Je fuis, cours, j'ai peur, non pas de la pénombre, peur d'être seule, sans lui, qu'il lui soit arrivé quelque chose, n'importe quoi, ce n'est pas une réaction excessive, si ? Je m'arrête, me retourne et aperçois la chose le plus terrifiante et traumatisante de toute ma vie...

Emy : Maman...

Puis, il m'enfonce un couteau en plein ventre, la douleur est indescriptible, je ne sens même plus mon corps, comme si mon âme quittée mon corps, je baisse la tête et vois toujours la lame tranchante enfoncée dans mon ventre, je relève la tête et fait face à ma mère qui sourit comme une psychopathe.

Emy : Pour... pou... pourquoi ?

Maman : Je n'ai jamais voulu de toi tout comme Emylie

Elle me le susurre à l'oreille, ce nom me glaça le sang, la lame toujours enfoncée me fessait atrocement mal, j'en crache du sang.

Maman : Fait un gros dodo ma chérie...

Mes paupières deviennent lourdes et pesantes, puis une voix, une douce et merveilleuse voix, me fit sortir de tout ça.

? : EMY ! TU M'ENTENDS, RÉPOND, EMY ! EMY ! OH, JE T'EN PRIE EMY !

J'ouvre mes yeux, puis en face de moi se trouve Cinq, qui me regarde horrifier, avec de gros yeux, il transpire, je ne sens plus rien, je touche mon ventre, mais rien, plus de lame qui me transperce la peau, elle a disparu... Tout va trop vite, est-ce une illusion ?

Cinq : Emy ! Tu vas bien ?

Il se jette dans mes bras, je ressers son étreinte, très fort, puis pleure, pleure et encore... On se détache, j'essuie mes larmes et souris.

Emy : Je vais bien

Fin du Flash-Back

On marche depuis un an maintenant le long d'une route interminable, on sait bien sûr arrêtés à des stations services, des petites villes, des aires... On marche sans savoir ou l'on va, on avance... J'ai supposé que l'on était vers les années 1960, la façon de penser, le décor, le style vestimentaire sur le peu de personne que l'on a croisé. Cette route est interminable à pied, Cinq a du mal à se téléporter à cause de la chaleur frappante, puis à quoi cela servirait ? Où irions-nous ? Il y avait quelque voiture qui passait, rarement, mais elles ne s'arrêtaient jamais.