Ma vie en Colocation

Chapitre 3 : Mon meilleur ami ... et mes amis !

Chapitre 3 : Mon meilleur ami … et mes amis !

Cette après midi là, nous étions tous assis en rond sur le stade de foot toujours inoccupé qui se situait juste à coté de notre campus.

J'avais présenté Newt a tous mes nouveaux amis et nous avions décrété que désormais, nous formerons une bande. Notre petite bande à 6.

Enfin, Newt et moi étions des « pièces rapportées » mais on s'en fichait.

J'ai rencontré Minho dès mon premier jour de FAC.

Il étudie le sport comme moi.

Le jour de la rentrée, j'ai réussi à arriver en retard, ce qui peut arriver à tout le monde.

Quand j'ai repéré la salle que je cherchais, je me suis mis à courir pour louper le moins de cours possible, et faire bonne impression pour un début.

Sauf que Minho arrivait lui aussi en courant de son coté et que je ne l'avais pas vu donc on s'est percuté devant la salle de cours.

On a du attendre 5 bonnes minutes pour entrer, tellement on rigolait.

Le courant est passé très vite entre nous, et à la mi-journée, il me présentait déjà à ses amis en tant que « le mec qui ne regarde pas où il va quand il court ».

Son meilleur ami s'appelle Albert. Albert Einstein pour ses camarades, Alby pour ses amis ou « ma grosse tête noire » pour Minho. Ce que je trouve limite insultant de la part de ce dernier car, même si Alby est noir, lui il est asiatique.

Enfin bref, Alby est en école d'ingénieur (d'où son surnom de « grosse tête »).

D'ailleurs, Alby trouve qu'on déséquilibre le groupe, car avant notre arrivée, ils étaient 2 filles pour 2 garçons.

Les filles s'appellent Brenda et Teresa. Plutôt mignonnes et très bavardes. D'après ce que j'ai compris, elles sont en FAC de lettres et elles sont inséparables. Selon Minho, elles sont sœurs siamoises.

En parlant tranquillement avec eux, de tout comme de rien, assis au soleil, je me mis a penser que deux semaines plus tôt, je ne les connaissais pas encore. Et pourtant, j'eus l'impression de les connaître depuis longtemps …

Une pluie battante interrompit notre conversation, ce qui nous value un sprint phénoménal vers nos logements respectifs.

Quelques minutes et plusieurs marches plus tard, j'ouvris la porte de notre studio et Newt me devança pour aller s'écrouler sur le canapé.

Je pris un coussin puis m'installa confortablement au pied du canapé. Puis je fermai les yeux, bercé par le silence qui nous entourait.

[…]

Je grognais légèrement lorsque quelqu'un me poussa  l'épaule.

J'ouvris les yeux pour découvrir Newt qui essayait de me réveiller.

 - Laisse moi tranquille, Newt, je suis fatigué, murmurai-je.

 - Tu serais mieux dans ton lit, non ?

Je me redressa, surpris, en constatant que je n'étais pas dans mon lit, mais couché au pied du canapé.

J'ai du faire un effort surhumain pour quitter le sommeil qui commençait à m'envahir, pour me lever et regagner ma chambre.

Je me suis finalement écroulé de fatigue sur mon lit, et juste avant de m'endormir, j'entendit un petit « bonne nuit à toi aussi » de la part de Newt .