VENGEANCE II : Le retour du Cheikh !

CHAP 16⚔️

Akmar glissa sa main sur le papier peint et appuya sur l'interrupteur puis se détacha d'elle de quelque millimètres, juste pour lui permettre de se retourner.

Main sur la bouche, elle se retourna, les yeux dans ceux du Cheikh. Elle n'arrivait plus à réfléchir clairement et resta bloquée sur la beauté de Akmar, sombre, mystérieuse, dangereuse et hypnotisante.

Il la regarda encore et encore, il ne se lassait pas de regarder ses yeux dorés, ses lèvres trembloter, son corps se cambrer. Alors sans qu'elle ne s'y attende, il s'approcha plus dangereusement et captura sa bouche dans un baiser, il savourait le goût de ses lèvres mais la peur empêcha à sa belle de bouger. Il glissa sensuellement ses mains sur ses hanches puis la rapprocha plus prêt de lui jusqu'à ce qu'elle percute son torse et ce n'est que là qu'Alayaäna remarqua qu'il était torse nu. Il avait réglé le chauffage et ses muscles saillants étaient parsemés de petites gouttes de sueur.

Ce pays froid était un calvaire pour lui. Il aimait la chaleur et plus encore celle qu'il ressentait en ce moment précis en pressant sensuellement sa douce contre lui. Il remît une mèche de ses cheveux miels derrière son oreille puis se détacha d'elle à seulement quelques millimètres pour lancer d'une voix suave et enivrante :

Akmar - Réponds à mes baisers mon amour.

Mon amour... c'est avec ces mots déroutant qu'il venait de la nommer, emportant ses dernières résistances.

Alayaäna voulût résister mais n'y arriva pas, déroutée. La tentation était trop grande et elle ne pût contrôler ses sens, elle ne pût empêcher à son corps de réagir, remettant en question tout le petit discours qu'elle lui avait fait quelques heures plus tôt.

Elle accueillît ses baisers, y répondît et se laissa aller à la passion. Akmar happa sa bouche avec envie et empressement, caressa sa cuisse et la remonta au niveau de ses hanches mais au moment de faire pareil avec l'autre, des coups retentirent à la porte.

Elle sursauta légèrement alors que le Cheikh grognait sauvagement. Il n'avait aucune envie de la lâcher et elle non plus en dépit de tout, elle ne voulait pas se décoller de lui.

Mais les coups reprirent en annonçant "Ouvrez, c'est la police."

La police ? Ici?

Akmar respira un grand coup avant de délicatement lâcher Alayaäna et la placer derrière lui, frustré et avec une terrible envie de meurtre alors que son entrejambe brûlait d'envie de posséder sa petite protégée.

Il tira rageusement sur la chaîne manquant d'entièrement la détacher du mur puis ouvrît la porte, le regard Noir, foudroyant et paralysant en se tenant Dominant devant, mains posées de chaque côté de l'encadrement de la porte. Les deux policiers de patrouille étaient accompagnés de la réceptionniste qui pâlirent tous immédiatement face au regard du Cheikh.

La réceptionniste après avoir vu Akmar entrer, son anxiété avait atteint un autre niveau. Elle avait voulu prévenir Alayaäna mais la peur l'en avait empêché... Elle la croyait en danger et cela s'était confirmé en l'entendant hurler quelques minutes après qu'elle soit montée. Elle ne voulait pas avoir la mort de cette jeune femme discrète dans la conscience et appela immédiatement la police. Les agents de patrouille qui n'étaient qu'à quelques minutes du bâtiment arrivèrent juste après.

Alayaäna comprît que cette femme remplie de bonnes intentions ne voulait que l'aider mais Akmar n'allait sûrement pas voir les choses comme cela. Un des agents le reconnût et perdît sur le coup toute son assurance alors l'autre prît le relais à contrecœur.

Officier 1- Excusez-Nous du dérangement Monsieur Al-Tahir, c'est peut-être une erreur... mais l'on nous a signalé des cris alors nous faisons qu'une vérification de routine.