L'être flamboyant

Chapitre 4

J'étais là, seule. Seule au milieu de cette immense forêt noire. Mais non, pas le gâteau! Dans une forêt, si obscure, si sombre. J'avais une angoisse constante, permanente. Je repensais à la forêt noire... Oui si ça pouvait être le gâteau... J'en mangerai bien! Non que j'aime particulièrement les forêts noires, mais j'avais si faim! La vérité même est que j'étais affamée.

« Pauline... », Un murmure, un souffle.

Non ça devait être mon imagination ou bien le vent dans les arbres. J'étais seule dans cette forêt inconnue, d'ailleurs comment me suis-je retrouvée là? Je ne le sais pas. La peur me tenaillait, oui j'étais seule ou du moins je le pensais. Cette forêt était si noire que je ne voyais rien. Il devait faire nuit, et la clarté habituelle de la lune était entièrement voilée par l'importante couche de feuillage au dessus de ma tête. Je regardais autour de moi mais ne distinguai que les masses terrifiantes des arbres qui bougeaient autour de moi. J'avais envie de courir de me sauver mais j'avais aussi peur de m'enfoncer d'avantage. Je m'accroupis sur le sol et laissant toute la fatigue sortir de moi je me mis à pleurer doucement. J'avais besoin d'aide pour sortir d'ici. Oui du secours de l'aide. Mais de qui?

« Pauline... », encore ce souffle. Mais non! Des gens étaient peut être à ma recherche! Mais qui? Je ne me souviens de rien. La voix était trop éloignée pour que je puisse la reconnaître. C'était peut-être un piège, mais tant pis j'avais besoin que l'on me sorte de là, de cette forêt oppressante et menaçante. Je pris une grande inspiration et m'époumonai:

« Je suis là! A l'aide Louise! Je t'en prie! »

Louise était le premier prénom qui m'était passé par la tête. Il était débile d'appeler Louise au secours. Non que je doutais de ma grande sœur mais je ne pensais pas qu'elle puisse me sauver dans cette situation.

J'arrêtais de pleurai et écoutai. Je n'entendis que les feuilles bruissaient emportées par le vent. Autour de moi tout semblait tranquille, si tranquille que j'avais le pressentiment que cela couvait quelque chose. Je me remémorai l'expression « c'est le calme avant la tempête ». Je frémis à cette idée.

Il fallait que je sorte d'ici malgré l'obscurité qui y régnait. Si des gens me recherchent, nous finirons bien par nous croiser ou nous entendre. Je me levai décidée à sortir de cette forêt. J'en avais marre d'avoir peur d'un danger inconnu. Marre de ne pas me rappeler ce que je faisais ici!

Commençons tout d'abord par nous poser les bonnes questions, pensais-je. Quelle direction vais-je prendre? C'était une question utile et essentielle. Prendre le mauvais chemin pouvait m'éloigner des gens qui me recherchaient et aussi m'enfonçais plus. Dans ce cas là, que font-ils dans les films? Ils regardent les traces pas. Mais oui, je m'agenouillai le sol était humide, bien que ce ne soit pas tout à fait de la boue. Le sol devait être assez mouillé pour avoir gardé les empreintes. Malheureusement avec la pénombre je n'y voyais rien et je tâtais le sol à la recherche de traces. Je n'avais aucun problème à les trouver, le seul soucis c'est que j'avais piétiné sur place pendant 10 minutes et je ne trouvais pas celles qui m'avaient conduit jusque là. Je me relevai, une boule dans la gorge, j'en avais vraiment assez d'être ici pourquoi n'y avait-il personne? Au moment même ou je pensais cela, j'entendis un buisson bougeait juste à ma droite. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine et j'étais plus que jamais paniquée. J'essayai de me rassurer, ce n'est peut être qu'un oiseau, ou un animal. Un animal? Un lapin, ou... Est ce qu'il y avait des loups dans cette forêt? Je fermai les yeux. Aucun bruit. L'animal avait dut se sauvais je rouvrit lentement les yeux comme si j'avais peur de me retrouver nez à nez avec un monstre. Je me relevais doucement, mon premier réflexe avait était de me mettre en position fœtale. Je scrutai rapidement les alentours, en respirant fort. Je n'allais pas me dégonflée maintenant.