Je la regardai fixement, les yeux lourds dut en parti au manque de sommeil. Elle entra dans sa chambre et je la regardai sans la suivre. J'avais encore un peu peur de découvrir quelque chose d'étrange dans cette chambre. Louise se retourna et ouvrit plus largement la porte. Elle me regarda et dût comprendre que j'avais nullement l'intention d'entrer car elle soupira et entra à l'intérieur de sa chambre. J'attendis devant sa porte sans bouger. Je l'entendit farfouiller dans le désordre constant qui surmontait sa coiffeuse. Au bout de deux minutes je l'entendis marmonnait "Mais où est ce que je l'ai mis? Je suis pas possible! Grrr Louise tu es désespérante!". Je souris en l'entendant s'énerver et parler toute seule. Au bout de 5 minutes, elle ressortit avec du maquillage pleins les mains. Je ne savais pas si je devais la remercier ou pas, mais en tout cas si elle me prêtait son maquillage aujourd'hui c'est que je n'étais vraiment pas belle à voir. J'esquissai donc un sourire en guise de remerciement en me demandant à quel point je devais faire pitié pour avoir accès à la moitié de sa trousse de maquillage.
Je ne m'étais encore jamais maquillée sauf pour de grandes occasions, comme un mariage ou mes spectacles de danse, et j'étais ravie de me maquiller pour la première fois de ma vie pour aller au collège. Mais je manquais d'entrainement et je ne savais pas comment faire, je jetai un regard inquiet sur ma sœur qui comprit et me répondit par un sourire.
Je me tenais face au miroir, ma sœur avait réussi à dissimuler mes cernes noires, et mon teint était lumineux et parfait. On aurait dit que j'avais dormi deux jours d'affilés. Je souris du mieux que je pouvais en voyant le résultat du travail de ma sœur. Je lui fis un rapide bisous sur la joue et partie d'un pas lent préparer notre chocolat chaud. Malgré la mine fraiche que me donnait mon maquillage, en réalité, je n'en menais pas large. Pleine de lassitude je prenais la casserole pour y verser le lait que je mis sur le feu.
Après mon bon chocolat chaud je me lavais rapidement les dents. Un rapide coup d'œil sur ma montre m'appris qu'il était déjà 7h27. Je jetai mon manteau sur mes épaules tout en enfilant mes chaussures. J'ouvris la porte en jetant mon sac sur une épaule. Je claquai la porte mais quelque chose la retint. Je me retournai et découvrais Louise dans l'encadrement de la porte. Je la regardée surprise puis lançais: « Vite j'ai ouvert le portail et il va se refermer ». Nous courûmes jusque sur le trottoir.
« - Première!!! s'écria Louise
- C'est pas juste c'est que tu as des plus grandes jambes c'est de la triche! protestais-je
- Oh! Pauline est mauvaise perdante?
- Non en plus c'était même pas une course alors je m'en fiche. Tu es vraiment gamine de faire encore ce genre de truc alors que tu es en troisième.
- Attention c'est la dernière baby chou qui parle! Rit-elle »
Elle me pinça la joue tandis que je grimaçais en entendant le pire surnom du monde (et aussi parce que ça faisait un peu mal). « Dernière baby chou », mais c'est quoi ce surnom d'abord? Dernière parce que je suis la dernière de la famille même en comptant les cousins germains. Et baby chou tout simplement parce que pour elle je n'était qu'un bébé mignon et bon à rien. C'est fou comme un surnom peut vous restreindre et vous fâcher. Je rageais intérieurement en la laissant faire bien décidée à ne plus lui adresser un mot. C'est alors que Louise me prit par la main je levais mes yeux vers elle alors qu'elle courait déjà me trainant derrière elle en ricanant « Tu veux être en retard aujourd'hui? ». Nous courûmes main dans l'autre nous tournâmes à droite puis nous traversâmes la rue afin de tourner à gauche, engagées dans cette nouvelle rue il nous rester moins de 200 mètres à faire quand elle m'arrêta. Elle me serrait fort la main et j'essayais de la retirer en me disant que si nous tournions à gauche tout le monde nous verrait et ça c'était la honte assurée. Mais elle ne semblait pas vouloir bouger. Elle regarda d'abord sa montre puis me regarda au fond des yeux comme si elle cherchait quelque chose dans ma tête. Gênée je fuyais son regard. Je profitais de l'emprise qu'elle avait sur ma main pour la tirer un peu. Elle ne bougea pas et je l'appelais:
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L'être flamboyant
ФэнтезиPauline, 11 ans, découvre par hasard quelque chose qu'elle n'aurait jamais dut voir. Sa sœur Louise tombe dans le coma mystérieusement et ce n'est que le début des péripéties. Elle comprend que le monde qui l'entoure n'est pas comme on le lui disait...