Chambre de Papyrus

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                                                                                        6.Grabbers

Je me précipite dans l'une des chambres, à la recherche d'une cachette sûre. Mes gestes ce font de plus en plus frénétiques alors que je ferme la porte derrière moi. Je me met à explorer la pièce de mon regard paniqué. Sur le moment, l'armoire de Papyrus me paraît être une bonne cachette. Je ferme les portes de mon refuge au moment ou la porte d'entrée s'ouvre de façon plus que violente. Un silence pesant c'est installé dans la maison, j'essaie de calmer mon cœur qui bat contre mes côtes, de peur que les intrus ne l'entendent. Soudain une voix grave et menaçante ce fait entendre :

« Séparez-vous, il faut trouver cet humain ! »

Depuis ma cachette je peut entendre des bruits de pas se diriger dans toute la maison, mais impossible pour moi de savoir qui ce trouve où. Une première personne passe devant la porte de la chambre, puis une deuxième et cette fois je peut entendre la porte de la salle de bain grincer. La peur me noue la gorge et, bien que la chaleur à l'intérieur de l'armoire soit étouffante, je peux sentir des sueurs froides couler le long de mon dos. J'entends la poignée tourner lentement et des bruits de pas. L'intrus s'arrêta à peut prêt au centre de la pièce et ce mis à parler d'une voix grave et grésillante : 

« MoNtre tOi l'AnOmAlie, jE doIt t'effAceR dE ce mOndE. »

A ces mots je ne peut m'empêcher de trembler, je décide de jeter un œil dans l'étroite ouverture de la porte. Je me fige en découvrant un squelette noir parcouru de bugs, Error observai la pièce à la recherche du moindre indice et je me dit qu'avec un peu de chance je pourrai m'en sortir, à condition de ne pas faire de bruit ni quoi que ce soit de stupide. Après de longues secondes qui me parurent des heures le destructeur sorti de la chambre pour mon plus grand soulagement, j'attendis encore quelques instants avant de sortir de ma cachette et me diriger le plus silencieusement possible vers la fenêtre. En sachant qu'il y a au moins un intrus par pièce elle reste ma meilleur option même si la chambre est au deuxième étages je me dit que la neige pourra amortir ma chute. Alors que je n'étais plus qu'à un mètre de la fenêtre une faible lueur bleu au sol attira mon regard, le temps de comprendre il été trop tard. Je senti une force tirer brutalement mes chevilles en arrière et je tombais à plat ventre mon visage percutant durement le sol.

Je senti que l'on me traînais hors de la chambre mais les lumières qui dansaient devant mes yeux et la douleur cuisante qui m'engourdissait le nez m'empêchèrent de comprendre ce qui été en train de ce passer. Ce n'est qu'une fois suspendu la tête en bas devant Error que je compris qu'il m'avait tendu un piège, il leva son index et un fil bleu s'enroula autour de mon corps m'empêchant de faire le moindre mouvement. Moi qui avait cru pouvoir lui échapper, j'étais à présent ficelé comme un rôti, tête en bas et le nez en sang. Le squelette afficha son plus beau sourire jaune et tendis sa main gauche vers moi : 

« Je t'Ai EU l'AnoMaLiE ! »

 Du bout de ses doigts jaunes jaillirent de nouveaux fils bleu qui vinrent s'enrouler autour de mon âme et la sortir de mon corps, la sensation été atroce mais devint encore pire lorsque qu'Error resserra ses fils. Je pouvais voir à travers mes larmes de douleurs mon petit cœur rouge se fissurer de plus en plus, j'avais l'impression que ma cage thoracique aller exploser. Après de douloureuses secondes mon âme se bisa dans un craquement sec, Error fit disparaître ses fils et je m'écrasa au sol comme une marionnette à qui l'on aurai tranché les fils. Je mourus les larmes au yeux, du sang dans la gorge et avec pour dernière vision le visage rieur d'Error.

Dead end  

Cache-cache avec des tueurs ( Underverse )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant