𝐞́𝐩𝐢𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞│𝐜𝐥𝐢𝐦𝐚𝐱

30 10 10
                                    

❛ 𝐣'𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐬 𝐧𝐞́ 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐩𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐚̀ 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐚̂𝐦𝐞 𝐮𝐧 𝐩𝐞𝐮 𝐟𝐢𝐞̀𝐫𝐞,

𝐬𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐝'𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐞𝐧 𝐫𝐞̂𝐯𝐞 𝐞𝐭 𝐜𝐚𝐩𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐦𝐢𝐞𝐮𝐱, ❜

𓃗

𓃗

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

...


coeur d'hiver divague, ceint par la vastitude des murs sereins de la chambrée. 

au milieu des draps battus, elle a allongé son corps, genoux contre poitrine maintenus par l'étau de ses bras, l'échine courbée, la trombine inhumée dans un creux de carcasse. 

les flancs gonflent de cette oxygène paisible qu'irrigue la créature en repos, des monts dépérissant à l'expiration suivante. 

le zéphyr de la sainte-patronne du sommeil a séché la tristesse humide sillonnant sur les pommettes de l'enfant. 

narcose rédemptrice. clarté lunaire a filtré à travers les rideaux, la pièce est une prison bleutée, camaïeu azurin, du bleu jusqu'à l'âme assoupie, en ecchymoses silencieuses. 

she was filled with emptiness.

𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙𝑖𝑒𝑠 𝑟𝑢𝑔𝑢𝑒𝑢𝑠𝑒𝑠, 𝑣𝑖𝑟𝑖𝑙𝑖𝑠𝑚𝑒 𝑖𝑛𝑠𝑖𝑝𝑖𝑑𝑒, 𝑝𝑎𝑡𝑡𝑒𝑟𝑛 𝑑'𝑜𝑟𝑑𝑢𝑟𝑒𝑠; 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑎̂𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝑝𝑒𝑎𝑢 𝑑'𝑜𝑟𝑔𝑢𝑒𝑖𝑙, 𝑙𝑎𝑐𝑜𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑣𝑜𝑙𝑎𝑔𝑒𝑠.

𝑟𝑒́𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒́𝑚𝑜𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑎𝑚𝑛𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑜̂𝑚𝑒 𝑎 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑑'𝑎𝑛𝑔𝑜𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑎𝑖𝑔𝑢𝑒̈, 𝑒́𝑝𝑖𝑠𝑜𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑛𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑠 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑑'𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑖𝑛𝑔𝑢𝑙𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒, 𝑔𝑒𝑟𝑏𝑒 𝑑'𝑒́𝑚𝑜𝑖𝑠 𝑒𝑡 𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑔𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑐𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒.

𝑏𝑜𝑢𝑟𝑔𝑎𝑑𝑒 𝑖𝑛𝑠𝑖𝑔𝑛𝑖𝑓𝑖𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑'𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑡𝑜𝑛𝑒𝑠, 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑎𝑟𝑡𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠, 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒𝑠 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑓𝑓𝑙𝑒𝑢𝑟𝑒́𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑒𝑛𝑔𝑜𝑢𝑟𝑑𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑙'𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡-𝑟𝑖𝑒𝑛.

𝑎𝑣𝑎𝑙𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑎𝑔𝑢𝑒𝑠, 𝑒𝑛𝑔𝑙𝑜𝑢𝑡𝑖𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑚𝑜𝑢𝑠 𝑐𝑎𝑡ℎ𝑎𝑟𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙'𝑜𝑝𝑖𝑢𝑚, 𝑑𝑎𝑝ℎ𝑛𝑒 𝑞𝑢'𝑒́𝑔𝑎𝑟𝑒 𝑠𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑒𝑢𝑝ℎ𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠, 𝑠𝑎 𝑚𝑎𝑗𝑒𝑠𝑡𝑢𝑒𝑢𝑠𝑒 𝑣𝑖𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑠𝑝𝑖𝑒̀𝑔𝑙𝑒. 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑢𝑛 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑚𝑛𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑠'𝑎𝑏𝑎𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎̀ 𝑜𝑢̀ 𝑙𝑎 𝑚𝑜̂𝑚𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒́𝑒 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒.



c'est la souffrance des ombres qui sont ici,

qui peint sur mon visage cette pitié.


𓃗

❛ 𝐩𝐚𝐫𝐟𝐨𝐢𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐬𝐨𝐮𝐫𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐚𝐫𝐟𝐨𝐢𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐩𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞,

𝐞𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐝𝐫𝐢𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐲𝐞𝐮𝐱 ; ❜

𝒗 𝒆 𝒓 𝒍 𝒂 𝒊 𝒏 𝒆.

𝐀𝐏𝐇𝐑𝐎𝐃𝐈𝐒𝐈𝐀𝐐𝐔𝐄 ─ 𝐝𝐚𝐩𝐡𝐧𝐞.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant