Classé surnaturel ( amélioré )

Chapitre 2

Photo de Catherine ( Cath )

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Cath et moi sortîmes du drugstore après avoir fermé les portes de ce dernier à vingt-deux heures précise. Nous marchâmes jusqu'à chez elle dans un silence des plus complet soit-il. Nous nous connaissions depuis la jeune enfance, sois deux, trois ans. Les silences comme ceux-ci ne nous était donc en aucun cas gênant. Sa maison m'était si familière à présent, j'y passait mes jours avant. L'entrée de couleur bleu foncé me réconfortait le coeur à chaque fois que j'y mettais les pieds. L'air ambiant au doux parfum de vanille, mon odeur favorite après la noix de coco d'ailleurs, chatouillait mes narines et me relaxait au plus haut point. L'ambiance calme de la maisoné nous donnait l'impression d'être à notre place dans cette petite demeure. Nous nous dirigeâmes vers la cuisine question de nous prendre d'un en-cas avant de monter à l'étage où se trouve sa chambre couleur caramel. Je m'assis confortablement sur son grand lit blanc crème et ouvris la bouche pour la toute première fois de la soirée.

" tu as entendu ces deux hommes tout à l'heure? " demandais-je à la jolie métisse face à moi. Elle fini sa bouché de pain tranquillement avant de lancer un simple.

" quels hommes?" elle se mit a rigoler avant de continuer. "J'en est vu plusieurs, sois une bonne dizaine aujourd'hui, tu sais." alors qu'elle se doutais bien de ma gueule je lui lança un oreiller en plein visage. Elle se mit a rigoler et le déposa sur le sol. Elle n'a jamais beaucoup aimé la vengeance. Je savais pertinament qu'elle savait en fait très bien de quoi je parlait, je lui lance un dernier regard noir.

" ceux qui parlaient de trucs étranges... Tu sais... Des gens sans pitié ou je ne sais pas trop" dis-je avant de m'eclairsir la voix. Mais pourquoi pensais-je encore à cela moi? Je dois vraiment avoir l'air stupide.

" ah ouais, eux" elle fait la mou. " que des histoires à dormir debout. Tu n'y crois tout de même pas dit? " elle semblait un peu inquiète. Je réfléchi un moment à la question avant de répondre, car en fait, je n'en savais que trop rien. Malgré le fait que je n'y croit aucunement, je suis complètement terrifié à l'idée que quelque chose du genre arrive ici, à St-Bruno, la ville où j'avais passé la plus grande majorité de ma courte vie. L'heure passa rapidement suite à toute les discussions que nous avions enchaîné une à la suite de l'autre, et venu le moment pour moi de retourner chez moi. Je vivais dans un petit appartement à l'autre bout de la ville, seule. Après la mort soudaine de ma mère chérie, mon père avait commencé à boire trois fois plus qu'avant. Déjà qu'il buvait pas mal à l'époque... Suite de quoi il me frappait mettant la faute de la mort de ma pauvre mère sur mon dos. J'ai même un jour fini par y croire...

*flashback*

" T'as tué ta mère, p'tite conne! " me cria l'homme en face de moi. Il était rouge de colère. Il puait la détresse et l'alcool consommé en trop grande qu'entité. " tu m'entends" reprend-t-il " tu m'as tué!! "  yeux plein de larmes, je reçu une claque au visage, puis une autre, et ainsi de suite jusqu'à me retrouver sur le sol. Mon père embarqua sur moi et continua de me frapper violemment avant de prendre la cuillère de bois et recommencer mon martyr.

*fin du flashback*

Je secoua la tête tranquillement avant de poursuivre mon chemin. La fin de semaine avait été fatiguant, et elle achevait. Demain, les cours recommençais, ce qui ne manquais en aucun cas me de déprimer plus que je ne l'était déjà. De plus, malgré ma fatigue évidente, l'insomnie me rongeait chaque soir. Le même rêve me percutait chaque fois que j'avais la chance inédite de fermer les yeux un bref instant. Je me voyais, dans ce rêve, courir avec une centaine d'animaux dans une immense forêt baigné dans les nombreux reflets du soleil. La peur d'eux n'était en aucun cas présente, non, c'était de la joie, du bonheur, que je ressentais...

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