Chapitre 4

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Lydia était descendu faire quelques courses au village le plus près il y avait quelques heures, avant la bataille des garçons.

Pour ma part, j'étais toujours aussi concentré à fixer neutrement la télévision, pensive.

Quelqu'un frappa à la porte d'entrée avant. Geste commun, habituelle, normal pour une maison normal dans une ville. Ce que je ne pensa point sur le moment fut que nous étions en plein milieu d'une forêt et que personne, et je dis bien personne, ne vient jamais frapper à notre porte vue que personne ne sait que cette maison existe.

Je me levai donc, sans me rendre compte de l'anormalité de la chose et me dirigeai vers la porte tout en repensant à la fâcheuse situation qui m'avait mis en colère noir plus tôt dans la journée, toujours aussi frustrée par la tournure qu'avait prit les événements.

Sans même regarder par la fenêtre d'abord pour savoir qui aurait bien pus frapper à la porte, geste que je faisais toujours à l'habitude, je déverrouillai la porte puis tendis la main vers la poignée de cette dernière quand je reçu un flash, comme une vision on peut dire...

*flashback*

Je m'étais réveillée un beau matin de printemps puis m'étais levée suite à un long et pénible soupire pour descendre les escaliers qui menaient à la cuisine.

Nous avions une petite cuisine toute simple avec un réfrigérateur, un four, une table et un minuscule plan de travail jamais propre. Je pris la boite de céréales sur la tables et m'assis sur une de ses fameuses chaises grinçante face à mon père.

"Ce soir tu dégage, je ne veux plus te voir ici, n'y nulle part d'autre d'ailleurs, est-ce clair ? " m'avait-il crié. " la prochaine fois que je te vois, je te tue"

"Bon matin à toi aussi" avais-je répondu à sa menace tout en soupirant.

Il m'avait asséné une de ces éternelle énorme claque en plein visage avant de me cracher dessus.

Il s'était ensuite retourné pour prendre un couteau de bouché sur le plan de travail et, voyant que j'étais tombé sur le sol sous l'impact de sa claque, se mit en califourchon par dessus moi pour y déposer le couteau sur ma douce gorge d'enfant

"Je crois bien mériter plus de respect, beaucoup plus de respect que cela " m'avait-il crié à deux centimètres de mon visage au regard neutre d'émotions.

Déjà à l'époque, jetais une petite dure de dure, peur de rien.

Je pouvais sentir ses postillons dégueulasse m'éclabousser la face au grand complet, son allène puait je-ne-sais trop quoi.

Il avait prit le couteau et avait appuyé légèrement dessus, Par légèrement, je veux dire qu'il a appuyé moins fort que je pensais qu'il ferait, avec son pouce. Ce qui me fit une profonde entaille sur la gorge.

Le sang, mon sang, s'échappait à flot de ma nouvelle blessure, mais peu importe. C'était un sang froid, un sang noir, démoniaque, sombre et inhumain qui s'était échappé de ma plaie.

Mon père s'était rapidement écarté de moi, apeuré, en apercevant ce sang démoniaque qui m'appartenait, ce sang si différent de la normal. Il avait laissé le couteau tomber par terre et s'était relevé avec difficulté tout en se raclant difficilement la gorge, les yeux gros. Il grelottait de peur face à moi.

À peine retourné que je l'avais violemment frappé d'un coup de dictionnaire qui se trouvait sur la table à manger près du journal du jour et d'un café tiède abandonné depuis un moment.

Il avait tombé telle une crêpe sur le sol.

J'avais facilement pus entendre le craquement de son bras et le cognement sourd de son crâne contre le plan de travail.

Je lui avais fais, à l'aide du couteau, de profondes entailles sur les avant bras de façon vertical et lui avais sauvagement attaché les mains et le pieds ensembles avec une longue corde qui se trouvait dans la garde robe de ma chambre, avant de prendre mes choses rapidement pour fuir ensuite la maison en courant sans jamais m'arrêter.

Plus tard cette année là, j'avais appris grâce à mes contacts que lhomme en question, alias mon père, était rentré en prison pour meurtre et agression sexuelle envers une jeune fille d'à peine treize ans.

*fin du flashback*

Un frisson de dégoût me parcouru l'échine après cet affreux souvenir.

Mais pourquoi pensais-je donc si soudainement à cela, maintenant?

Et c'est à ce moment là que j'ouvris la porte tout grand

Méchante? Désolé !! Haha je post la suite très bientôt!!
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Je voudrais savoir aussi quel personnage vous préférez et avec qui vous voyez le plus Sammy, Sébastien ou Gregori ? Je suis curieuse et ça maiderais à Faure la suite :3

Merci aw mes lecteurs de me lires :*

Classé surnaturel ( amélioré )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant