Naruto n'est pas mort. J'en suis persuadé. Je sort du bureau de l'hokage comme une tempête, j'ignore Sakura qui me salue tristement et je poursuis mon chemin. Je sors de cette ville qui me fais me sentir bien trop oppressé, et je décide de retourner à la falaise où on a perdu tes traces. Que t'es-t-il arriver? As-tu perdu la mémoire? Es-tu blessé quelque part? As-tu été kidnappé, es-tu en train d'être torturé en ce moment même? Ou es-tu mort comme ils le prétendent? Le meilleur scénario serait que tu soit resté coincé quelque part, mais que tu soit enfin en train de revenir.
Après une journée de rude marche ponctuées par tes protestations, mon fils, j'arrive enfin à cette endroit morbide. J'ai bien dû y venir une centaine de fois depuis qu'il a disparu. Je m'avance en silence, comme d'habitude. Sauf que cette fois, j'entends des voix en provenance de la falaise. Je me fige et recule de trois bon sauts avant de me cacher dans les buissons et d'épier la conversation.
-Franchement, regarde-moi ça, disais un première homme à un deuxième en ouvrant les bras en direction de la mer. N'est-ce pas magnifique? Quand je pense qu'on a réussi à leur faire croire que cet idiot était mort ici, n'est-ce pas hilarant?
Je me fige. Qu'est ce que cet enfoiré a dit? Une mort fictive d'un abruti, ici? Je ne veux pas me laisser trop gagner par l'espoir qu'il soit vivant et que j'ai rattrapé leur piste, mais je ne peut pas empêcher mon corps de se gonfler d'une joie insondable. Même mon fils l'a ressentie. Il bouge comme pour exprimer sa joie.
-Tais-toi. le coupe sèchement l'autre. Et si on nous écoutais, tu y as penser? C'était déjà n'importe quoi de revenir ici.
Le première homme mesurait environ une demi-tête de plus que sasuke, portait seulement un court short et avait un voix grave et tonitruante tandis que l'autre n'était guère grand, mais sa voix indiquait qu'il était plus mûr et posé. Il portait un yukata vert absolument hideux et ses cheveux brun retombaient jusqu'à sa taille. De ma cachette, je ne pouvais pas apercevoir leurs visages, mais peu importe. J'ai une folle envie de les tuer maintenant pour m'avoir privé de Naruto si longtemps, mais j'ai encore besoin d'eux pour me conduire jusqu'à lui. Une fois qu'il sera sauver, je pourrais bien tous les tuer. Je soupire. Dire que c'était lui qui m'avait sauvé après ma désastreuse vengeance, la dernière fois. Il m'avait fait promettre de ne plus agir par vengeance, que je devais tourner la page.
Mais c'est impossible, Naruto. C'est tout bonnement impossible pour moi. Aussi bien que je n'arrive pas à t'oublier, je ne pourrais jamais pardonner ceux qui oseraient poser la main sur toi. Je me fous de ce que je subis, mais ils ne peuvent pas te toucher. J'exterminerais quiconque te feras du mal.
Le chakra de mon fils se fait apaisant, comme pour me réconforter. Je caresse mon ventre sans pouvoir réprimer un petit sourire, puis me concentre sur les deux hommes.
-Personne ne retournerai ici après autant de temps, se moque celui qui semblait être l'idiot du duo.
-Des proches venant se recueillir sur les lieux de sa mort?
-N'importe quoi. De toute manière, ça fait plus de six mois et Uzumaki n'avait personne comme ça. C'est rien de plus qu'un putain d'orphelin.
Le fait d'entendre son nom me grise d'émotions contradictoires. Je suis tellement heureux de savoir que c'est bon, j'avais raison, ce baka n'est pas mort, mais le fait de l'entendre de leurs bouches me remplit de haine. Naruto n'est pas qu'un ophelin, il avait des amis, des proches. Et surtout, il avait moi. Il m'a moi. Il a un fils. Il a une famille maintenant. Il a quelqu'un qui l'attend à la maison le soir.
-Ferme ta gueule, rétorque le petit. T'as pas entendu ce que Konomigaru nous as dit ou quoi? Il a mit le survivant Uchiwa en cloque. Il paraît qu'il ne veut pas croire en sa mort et qu'il fouille tous les environs au lieu de rester au lit.
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196 jours sans toi ( Narusasu )
Fanfiction196 jours. Voilà 196 jours que je l'ai aimé. Voilà 196 jours que je ne l'ai plus vu. Je l'ai tellement aimé pourtant, cette nuit-là. Nous nous sommes aimés. Le monde était éblouissant, nous venions de nous déclarer notre amour, rien ne venais ternir...