II

2 0 0
                                    

- Camélia !

Lucie m'acceuille en me faisant de grands signes. Ses cheveux bruns, raides, mi-long encadré son visage à la peau clair à la perfection. Comme d'habitude.

À côté d'elle, Clara et Mélanie me sourient gaiement. Je répond à leur sourire par un petit signe de la main. Je suis heureuse de les revoir après ce weekend.

- On a pas français aujourd'hui, m'explique Mélanie quand j'arrive à leur hauteur. Ça nous laisse donc trois heure pour manger au lieu d'une!

- Mais c'est super! On va pouvoir s'amuser comme ça!

Deux autres jeunes filles s'approchent de nous. L'une avec des cheveux châtains et une peau clair, l'autre avec une peau plus foncé et des cheveux noirs. Je les reconnais tout de suite : Luna et Elliana.

Je les ai rencontrés au début de l'année. Nous discutons gaiement de tout et de rien à la fois.

La sonnerie retentit alors.

- Oh non ! J'ai allemand, rouspète Clara.

- Allez dépêche-toi ! On va être en retard on a contrôle ce matin je te rappelle, la tire Lucie vers le bâtiment. On se voit tout à l'heure Camélia!

Je leur sourit et les observe s'éloigner. Bon allez pas le temps de tergiverser. Il faut que je le mette au boulot. J'ai mes devoirs à faire et pas que ceux de ma journée de lycéenne, également ceux de ma nuit. Mon maître n'est pas toujours très gentil à ce sujet.

Je m'installe dans la cafétéria et sort mon cahier de Physique, puis sort une pochette pleine de papiers et mon ordinateur. Le cahier sert seulement à faire croire que je fais mes devoirs de cette matière. Je ne peux me permettre, dans un lieu public, de montrer mon travail.

Je commence alors. Mon maître m'a demandé de tout trouver sur le cristal de voyage et de savoir comment l'améliorer afin de l'avoir toujours sur moi. Je me met alors à faire des croquis et des recherches pour trouver un objet convenable.

L'heure s'écoule et bientôt, la sonnerie retentit de nouveau. Je ne m'en aperçoit même pas tellement je suis plongée dans les recherches. Elliana s'approche doucement de moi avant de me faire peur.

- Bouh! Me crie-t-elle.

Je sursaute et ferme aussi vite mon ordinateur. Cependant, je suis presque certaine qu'elle a vu ce que je faisais. Je rassemble mes papiers en vitesse avant l'arrivée des mes autres camarades.

La journée s'écoule et j'en oublie presque l'erreur de ce matin. Mais, en fin de journée, Elliana me retient.

- Camélia, je peux te parler un instant.

- Euh, oui. Est-ce que j'ai fais quelque chose de mal?

- non, non. A vrai dire, c'est bientôt Noël et je pensais avant les vacances faire une fête mais un peu surprise avec les filles. Mais je ne peux pas tout gérer toute seule. C'est pourquoi je voulais savoir si tu voulais bien m'aider. Je ne suis pas encore sur le groupe de discussion alors je n'ai pas ton numéro mais...

- Oh oui ! La coupais-je. Ce serait vraiment bien ! Je t'ajoute ce soir sur le groupe et on parle par message. Désolé il faut que je rentre mes parents m'attendent.

Je suis rassurée. Ce n'était pas du tout pour cela que mon amie m'a retenue. Je sors au pas e course du bâtiment et rentre a pied chez moi. Mes frères se disputent en bas mais.je ne fais pas attention à eux. Ce soir,une réunion d la plus grande importance aura lieu. J'ai enfin l'âge et le niveau requis pour y aller et mon maître m'a précisé que je serai dans l'obligation avoir mon objet pour y mettre le crystal de voyage.

Ce crystal de voyage nous permet, a nous, les humains de la mort, du destin , de l'amour, du temps et plein d'autre, de voyager à travers le monde en quelques secondes. C'est l'outil qui nous est les plus indispensable. On doit toujours l'avoir sur nous et cela prouve par la même occasion que l'on peut passer au rang apprenti.

***

Le soir arrive enfin. J'attends que mes parents dorment et ouvre la fenêtre. Une bourrasque entre a ce moment. Je regarde l'heure: 23h55. Légèrement en retard. Je vais me faire réprimander.

Maître Razovsky apparut juste après la bourrasque,l'air mécontent.

- Camélia! Je t'ai dit d'être à l'heure! Toujours a l'heure! Ce jour est très important! Tu seras officiellement reconnus et tu pourras poursuivre tes études!

- Je suis vraiment désolée. Mes  parents se sont couchés assez tard.

- tu ne peux t en prendre qu à toi. Bon parle moins fort tu vas les réveiller moi on ne m'entends pas je te rappelle. Bon dépêche-toi on y va.

Pas le temps de réfléchir, j'attrape ma longue cape noire et un petit collier assez discret. Mon maître m'attrape alors la main avant de toucher des lunettes. Dans une nouvelle bourrasque nous disparaissont.

Une douce musique emplit les oreilles semblables à un chant que l'on écouterai pour dormir.

Quand je réouvre les yeux, je me trouve dans un grand couloir avec un sol blanc marbré, de grands lustres pleins de petites lampes. Une grande porte sertit de petits diamants se dresse devant moi. Son contour est doré et la rend encore plus grande. Maître Razovsky se tient légèrement devant moi et réajuste sa tenue. Il ajoute sur son visage un masque cachant la partie haute de son visage. Ses yeux, d'un bleu profond, ressortent sur le masque noir. Puis, il se tourne alors vers moi.

- Camélia, nous allons entrer. Te sens-tu prête?

J' hoche de la tête. Je le suis mais pour combien de temps. Je boutonne ma cape d'un noir intense parsemé de petits reflets colorés. Lorsque je serai enfin diplômée, les reflets ne seront plus que d'une seule couleur, en fonction de celle que j'aurai choisi mais aussi d'autres critères. Cependant, avant d'y être, il le reste du travail et quelques années d'étude.

J'avance de quelques pas pour rejoindre maître Razovsky. Nous avançons de quelques pas qui nous rapprochent doucement de la grande porte. Notre cape légère flotte derrière nous mais encadre parfaitement nos habits tout aussi noir. Soudain, la grande porte s'ouvre laissant apercevoir une grande salle plus lumineuse encore que le couloir. Des rangées de gradins en bois entourent, en demi-cercle, une scène, également en bois, composé d'un bureau et d'un grand tableau.

Une quarantaine de personnes de tout âges discutent dans l'allée menant aux sièges, certaines sont déjà installés. Une fois les portes ouvertes, le silence se fit.

Un homme, âgé sûrement de la soixantaine, se tourne vers nous et déclare alors d'une voix forte

- Bonjour maître Razovsky. J'ai eu peur de ne pas vous voir Aujourd'hui. Cela aurait été dommage. Je vous rappelle que cette assemblée est obligatoire.

Moi, la MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant